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Chapitre 10 : Une quête de réponse.

Quand Salvatoris retourna à l'endroit où-il dû fuir les routny, un grand stresse l'envahie. Il sentait une intense sensation de brûlure le long de son abdomen, comme si son acide gastrique avait élu domicile dans ses entailles plutôt que son estomac, sans doute provoquer par son anxiété grandissante. Si les loups arcanique se déplaçaient généralement en meute, ils étaient des monstres de bas rang du moment qu'aucun alpha ne les contrôlaient, en revanche ce principe ne s'appliquait pas pour les routny. Elles sont petites, agiles, et leurs mandibules acérer n'ont rien à envier à la mâchoire des loups, d'autant plus que ces sortes de fourmille ne se déplaçaient jamais en petit groupe. La crainte d'en revoir refit alors surface dans l'esprit de Salvatoris, le laissant même se questionner si il avait fait le bon choix en revenant ici à la tombée de la nuit.

Cependant, sa soif de réponse inextinguible le poussait à faire un pas de plus dans cette plaine infesté, couverte de tumulus. Il espérait trouver au plus vite des réponses en cet endroit, car bien que le vaste monde regorge de ruine de ce type, elles n'étaient certainement pas faciles d'accès. De plus, ces ruines se voient dans la majorité des cas protéger par les vestiges de l'ancienne civilisation, les golems de fer, ou plutôt « androïdes », si on en croire les récentes visions de Salvatoris. De plus, celles n'étant pas protégé ont été fouillé de fonte en comble il y a des années de cela, rendant impossible la simple idée que Salvatoris puisse trouver les réponses qu'il cherchaient en ces endroits.

Toutefois, une pensée traversa son esprit alors qu'il marchait, le poussant à ordonner à son mort-vivant portant toujours la routny de lui donner l'insecte, alors qu'il chuchotait.

« Même si elle n'a pas beaucoup de magie c'est toujours mieux que rien...surtout qu'elle va sans doute y passer. »

Il prit ensuite la routny, avant de la poser au sol, immobile, pour mieux lui enfoncer sa dague fissurée et vieillie par le temps au niveau du ventre. Cependant, quand il commença à dépecer la routny à la recherche d'un objet, une atroce odeur agressa ses narines, le poussant à s'exclamer alors qu'il retenait sa nausée.

« Putain pourquoi j'ai pas pris sa pierre d'âme plus tôt ! Pourquoi je l'ai pas fait juste après l'avoir montré au chef du village ! »

Après avoir dit cela, il extraya de la créature une petite pierre d'âme d'une forme ovale qui ne mesurant pas plus de trois centimètres de long, et deux de large en son endroit le plus épais. Toutefois, malgré sa petite taille, elle rayonnait d'un éclat écarlate mystérieux, mêler à un fil sombre, écho de la nécromancie qu'utilisait Salvatoris sur le cadavre possédant encore en lui sa pierre d'âme.

La pierre d'âme se voit être l'endroit même où est cristalliser le mana de toute créature. Leur taille variant en fonction de la taille du monstre, mais surtout, son usage du mana. Un ours simple n'étant qu'un animal et non un monstre, ne se verra conférer que d'une pierre d'âme d'un centimètre et demi en raison de la quasi-absence de mana dans son corps, outre celui qu'il respire involontairement. De plus, les pierres d'âme peuvent également être absorber par les humains ou autres monstres pour accroître, bien que de manière infime, le mana limiter présent dans leurs corps, leurs conférant ainsi une grande valeur. Cette valeur est telle que ces pierres ont même été désigné comme monnaie officielle de tous les royaumes peuplant ces terres, elles même peupler de monstre, il y a des éons de cela.

La seule base de leur valeur était la taille même des pierres, faisant en conséquence écho à la quantité et qualité du mana qu'elle renferme. Même les humains se voient conférer d'une pierre d'âme ou siège tout leur être, mais celle-ci est souvent piller à leur mort, comme il fut le cas des morts-vivants de Salvatoris, ce qui est regrettable.

Salvatoris plaça en conséquence la pierre d'âme dans une petite bourse attachée à sa ceinture, avant de continuer sa marche en direction des tumulus. Il n'était pas inquiet que sa routny soit plus faible, il l'avait en premier lieu uniquement réanimé pour la montrer au chef du village. Cependant, il s'inquiétait bel et bien de la possibilité de tomber à chaque instant sur ces créatures. Bien qu'elles soient diurne, réveiller un essaim de routny de leur sommeil en creusant une partie de leur nid, signerait purement la mort de Salvatoris. Il s'approcha donc méthodiquement des tumulus décorant la plaine, laissant ses morts-vivants creuser lentement et discrètement la périphérie de plaine, tumulus après tumulus, dans l'espoir de trouver une autre ruine.

Toutefois, quand la majorité des tumulus en périphérie de la plaine furent creusés sans encombre, Salvatoris s'approcha de celui renfermant la ruine qu'il avait déjà découverte. Il savait qu'il n'y avait aucun nid de routny là-bas pour le moment. Il se mit alors à creuser une partie des tumulus alentours ou le plus de ses fils noirs sortant de son corps étaient regrouper, jusqu'au moment où il heurta quelque chose de métallique. Il venait de toucher le plafond de l'entré d'une ruine, le laissant s'exclamer en levant ses bras au ciel, alors que ses pantins se s'amassait proche de lui.

« Il y en a bien au moins une autre ! J'ai pas fait- »

Toutefois, il mit sa main devant sa bouche avec précipitation. Il venait de hurler alors qu'il avait tout fait pour ne pas se faire remarquer jusqu'à présent. Cependant cela ne l'arrêta pas alors qu'il ordonna à ses morts de creuser pour lui, le laissant simplement observer l'entrée de la ruine se dessiner devant lui, alors que la terre qui là couvrait était jetée de toute part.

En à peine quelques minutes, l'entrée de la ruine fut entièrement révélée aux yeux de Salvatoris. Elle était dans un état similaire à l'autre ruine, tout aussi rouiller et fissurer. L'imposante porte était également composée du même béton bleuâtre mélangé à un acier noirâtre, de la riftine. La seule différence était que le mécanisme de la serrure tenant la porte semblait totalement détruite, tombant en morceau au simple contacte de l'air qu'il n'avait plus subis depuis si longtemps.

Saisissant cette chance, Salvatoris entra dans la ruine. Malgré quelques différences, l'agencement de cette ruine ressemblait beaucoup à celle qu'il avait déjà visitée, en dépit de l'inscription effacée à son entrée, semblant différente. Salvatoris passa rapidement les escaliers, le poste de sécurité, et ouvrit les portes disposées de la même manière, à savoir des portes sur les côtés, et en face de l'entré. Elles contenaient également les mêmes choses, une serre détruite, des stockages anciens, une salle de sport, tout semblait être une copie conforme de l'autre ruine, mise à part la dernière porte se situant en face de la porte d'entrée, ou de léger cliquetis mécanique pouvait se faire entendre.

Au lieu d'un petit escalier menant à un couloir relié à toutes les chambres, il y avait une salle à cet endroit, une salle occupée. En voyant une silhouette humanoïde se déplacer Salvatoris sursauta, n'hésitant pas la moindre seconde à prendre une posture de combat avec ses pantins, alors qu'il observait plus en détail l'objet de sa réaction. La silhouette portait des vêtements réduits à des simples aillons dont on ne pouvait plus voir que le badge accrocher à celui-ci portant le nom « Smith ». Cependant, c'est son visage qui interpella Salvatoris. Il n'était constitué que de parties mécaniques et de cheveux noirs, ses globes oculaires vert ne regardant que dans le vide alors qu'il nettoyait, et essayait tant bien que mal d'entretenir l'endroit, lui donnant une impression encore plus inorganique que son manque total de réaction envers les intrus.

Salvatoris s'approcha alors, mais aucune réaction ne put à nouveau être observée de la part de ce qui était autrefois un androïde. Il semblait avoir perdu la raison, ou quelqu'un lui avait fait perdre. La pièce dont il prenait soin était en conséquence assez propre pour une ruine, mise à part les portes menant aux chambres, ainsi que leur contenu, détruit et décomposer en morceau sur le sol, sans doute pour entretenir cette pièce au fils des siècles. Les diverses réparations étaient maladroites, mais étonnamment efficaces, ce qui donnait un certain style à l'endroit. Cependant, ce n'est pas ce qui interpella Salvatoris alors qu'il se dirigeait vers les restes d'un canapé, ignorant désormais totalement l'androïde dépourvu de tout raisonnement, qui était tout de même surveillé par ses pantins.

Quand il s'essaya sur le canapé, il activa machinalement d'un simple commande l'énorme télévision holographique dont le boîtier était fixé au mur, et étonnamment, elle s'activa. Elle était bien plus grande que toutes celles qu'il avait pu voir dans les images, ou souvenirs, qu'on lui avait montré, et il ne tarda pas à comprendre pourquoi. Quand l'écran grésillant se stabilisa, une multitude de dossiers se superposèrent devant ses yeux. La plupart d'entre eux semblaient corrompus, mais l'un des seuls avec un nom encore visible interpela Salvatoris. Bien qu'il ne sache normalement pas lire cette langue, tout ce qu'Alice lui avait implanté de force dans le cerveau lui firent comprendre les écritures devant lui, alors qu'il disait d'une langue qu'il n'avait jamais parlée lui-même.

« Histoire de notre monde. »

Une fois la commande enclenchée, le dossier s'ouvrit. La majorité des fichiers étaient corrompu, mais les plus importants semblaient subsister, à savoir : « Antiquité », « Moyen-âge », « Époque moderne », « époque contemporaine partie 1 », « 1re guerre mondiale », « 2eme guerre mondiale », « époque contemporaine partie 2 », « Crise de la natalité », « Pénurie mondial », « Guerre d'unification ».

Les quelques autres fichiers que contenait le dossier était illisible, visiblement corrompu.

Intriguer, Salvatoris commanda de regarder le dossier nommer « antiquité », cherchant des informations. Mais alors que la vidéo se lançait, celle-ci semblait corrompue, difficile à lire alors que les paroles émises par la télévision semblaient dures à déchiffrer, à peine audible, sans parler des images, ce qui le frustra au plus au point alors que la vidéo défilait sous ses yeux. Il défila alors rapidement les fichiers suivants, mais il en était de même pour eux, la plupart avaient subi le même sort, étant rendu extrêmement dure à comprendre, au point même de faire abandonner Salvatoris. Toutefois, bien que cela soit dur à comprendre, il avait vu des civilisations se succéder, évoluant sous ses yeux alors que leur technologie avançait, malgré une absence total d'autre race. Cependant, ce qui intéressait Salvatoris se situait à un moment où les images seraient les mêmes que la vision qu'il à eut, ce qui n'était encore pas le cas. Or, bien qu'il eût vu des humains bien plus développer que ce qui pouvait être actuellement vu dans son monde, il n'y avait aucune présence d'androïde, et encore moins de ville uniquement composé d'extravagant grattes-ciels mêlant vitre et acier.

Seuls les derniers fichiers manifestement plus récents, semblait encore fonctionner correctement. Salvatoris était notamment intrigué par le prochain fichier qu'il testerait, se demandant sa signification alors qu'il avait vu des populations abondantes dans sa vision, ne faisant qu'accentuer ses doutes et sa curiosité alors qu'il disait.

« Crise de la natalité »

À ses mots, une vidéo grésillante, semblant en mauvais état, mais lisible et compréhensible se lança, et commença une longue histoire.