Alors qu'il venait pour les aider, s'occupant des blessés en bas, l'homme qui avait tenté de le piéger gisait sur le sol, se lamentant dans son propre sang. Ahmel avança vers les prisonniers, ses bottes trempées de sang et de chair grésillant sur le plancher pourri.
La jeune fille qui cachait son frère derrière elle leva les yeux, défiant Ahmel. « Qu'est-ce que tu nous veux, Drakthar ? »
Ahmel s'arrêta net. « Pour quelqu'un qui ne peut pas utiliser sa magie, tu as une langue bien pendue. Les bonnes manières, tu connais pas ? »
La jeune fille, avec un soupir, répondit calmement : « Je te remercie de nous avoir sauvés. Je m'appelle Aethea Seraphina Aetheris, et voici mon petit frère, Aethon Fenix Aetheris. »
Ahmel la fixa un instant, ses yeux sombres analysant la situation. « Que faites les enfants d'Althar ici ? Vous n'êtes pas censés être les futurs héritiers de la famille Aetheris. »
Seraphina baissa les yeux, visiblement gênée. « Nous sommes tombés dans une embuscade, et des hommes nous ont forcés à porter ces bracelets anti-magie. Donc, on ne peut plus utiliser nos pouvoirs. »
Ahmel tourna son regard vers la jeune fille blessée, allongée un peu plus loin. « Hé, toi ! Arrête de faire semblant d'être morte et lève-toi avant que tu ne le deviennes réellement. »
Il n'eut pas de réponse. D'un pas rapide, il se dirigea vers elle, la saisissant par l'épaule pour la retourner. Quand ses yeux se posèrent sur elle, il eut un élan de pensée involontaire : Qu'elle est belle, se dit-il.
La jeune fille avait de longs cheveux blancs, qui, malgré la boue et le sang, restaient d'une beauté éclatante. Ses yeux dorés brillaient d'une lueur tranquille, et ses longs cils blancs ajoutaient à l'innocence de son visage d'ange. Ses mains, délicates et presque émaciées, trahissaient une grande fragilité, mais sa beauté restait intacte. Ahmel ferma les yeux un instant, puis les rouvrit.
« Épouse-moi. » Les mots sortirent de sa bouche avant même qu'il ne puisse les arrêter. Ils résonnèrent dans l'air, choquant tout le monde autour de lui.
Puis, il se leva, le visage un peu crispé.
Ahmel : « Med, s'il te plaît, garde tes fantasmes pour toi et arrête de parler à travers moi chaque fois que tu vois une belle fille. »
Med : « Mais elle est trop belle ! »
Ahmel : « Espèce de dragon succube ! »
Les gens autour ne comprenaient pas pourquoi il parlait seul ni la langue qu'il utilisait. Ils les regardaient, étonnés, avant qu'une voix ne se fasse entendre.
Seraphina : « Excuse-nous de te déranger, mais tu pourrais nous libérer ? »
Ahmel fut coupé dans son élan et se tourna vers elle.
Ahmel : « Après ça, tu voudrais quoi ? Que je t'envoie dans un magnifique carrosse qui laisse des traces de roses derrière lui jusqu'à ton père ? N'importe quoi… » Puis il ajouta, pensif : « Je disais quoi déjà ? »
Tout le monde se disait en chœur : Quel bipolaire ! Ce type est complètement fou.
Ahmel reprit un ton plus sérieux et fixa la jeune fille aux cheveux blancs.
Ahmel : « Alors, comme ça, t'es une Arcadia… C'est étrange. Dis-moi ton nom. »
La jeune fille : « Je m'appelle Amaluna Arcadia, fille d'Ateme Arcadia. »
Ahmel la regarda, son sourire s'élargissant de manière presque sarcastique.
Ahmel : « Tu devrais arrêter de mentir. La lignée des Arcadia est éteinte, ma famille en a veillé. Et à ce que je sache, Ateme n'avait pas de descendant. »
Amaluna : « Vous avez dû rater quelque chose, car je suis bien vivante, moi. La dernière survivante de la famille Arcadia. »
Ahmel l'observa en souriant.
Ahmel : « Tu penses que te teindre les cheveux en blanc et tes yeux en doré va changer quelque chose ? »
Amaluna, sans fléchir : « Crois ce que tu veux. »
Ahmel s'approcha d'elle, l'air menaçant.
Ahmel : « Bien, on va voir si t'es vraiment une Arcadia. Déshabille-toi. »
Amaluna : « Plutôt mourir que de montrer mon corps à un Drakthar. Touche-moi, et tu le regretteras. »
Seraphina, observant la scène : « Amaluna, laisse-le faire. S'il voulait nous tuer, il l'aurait déjà fait. »
Ahmel : « Bien, ne fais pas perdre ma patience et déshabille-toi. »
Seraphina regarda son frère.
Seraphina : « Fenix, ferme les yeux et bouche tes oreilles. »
Ahmel : « Pour te rassurer, si t'es vraiment une Arcadia, je vais m'excuser à genoux. Et si tu ne l'es pas, je vais te tuer sans douleur. Alors arrête de jouer à la prude. »
Amaluna n'eut pas le temps de répondre que déjà, Ahmel lui tourna le dos et lui ôta sa chemise. Il examina son dos et remarqua une petite marque en forme d'étoile et de croissant de lune sur son omoplate gauche. Il la lâcha alors.
Ahmel : « Bien, j'ai vu ce que je voulais. » Il se leva. « Levez-vous. On descend en bas. » Il saisit l'homme qui gisait à terre par le col et le traîna à travers le couloir et les escaliers jusqu'en bas, où une scène macabre les attendait. Du sang était éclaboussé sur les murs, et une vingtaine d'hommes gisaient morts. Seuls cinq étaient encore en vie, avec la gérante. Les autres étaient tous morts. Il lança l'homme vers les autres puis prit une chaise et s'assit.
Ahmel : « Bien, je vous ai gardés en vie pour une chose : vous allez me dire tout ce que vous savez. »
La gérante : « Je sais rien du tout, moi, je suis juste une simple aubergiste ! »
Un autre homme, en pleurs : « Pitié… J'ai une femme et des enfants, je suis le seul à les protéger. Toute ma famille a été décimée par les Drakthar ! »
Ahmel avança vers lui, se courba légèrement, et posa une main sur son épaule.
Ahmel : « Je comprends exactement. Essuie tes larmes. »
L'homme, en espérant qu'il l'épargne, commença à pleurer davantage, pensant : Quel petit con. Ils sont tous comme ça, il suffit de dire ça pour qu'il t'épargne. Ça marche avec la sorcière de lumière, donc ça va marcher avec lui.
Sans sourire, Ahmel serra le poing et donna un coup violent sur la poitrine de l'homme, qui cracha du sang. Il tourna la tête et vit son cœur se fracasser contre le mur.
L'homme, en s'effondrant : « Putain de Drakthar… »
Ahmel se leva.:« Le prochain qui me sort un tel stéréotype, je le tue, compris ? Si vous voulez mentir, trouvez autre chose. »
La gérante, encore sous le choc, demanda, en pleurant :« Dis… Tu serais pas Ahmel Drakthar ? »
Ahmel : « Oui, c'est moi. Si tu connais mon nom, tu dois savoir que ce genre de truc ne marche pas sur moi. » Ses yeux rouges et glacés se fixèrent sur la femme.
L'homme qui n'avait plus de mains : « On va tout te dire, je t'en prie, ne nous tue pas ! » Il s'accrocha à la jambe d'Ahmel.
Ahmel : « Comme disait le roi : un homme qui n'a plus rien à perdre dira aussi bien la vérité que le mensonge. » Il posa une main sur l'homme, qui commença à suffoquer. « Ton sang est en train de bouillir. Bientôt, tes organes vont frire. »
L'homme, suppliant, finit par parler : « Je vais tout te dire… Pitié, ne me tue pas ! »
Ahmel, souriant : « Oh, t'inquiète pas. Ton sang va exploser par tous tes orifices. Dans 30 minutes, soit tes organes vont lâcher, soit tu vas perdre tout ton sang. » Il se tourna vers le comptoir, prit un verre, et commença à boire. « Si j'étais vous, je commencerais à réfléchir, car j'ai une multitude d'idées de tortures. »
Amaluna, d'un ton ferme : « Ça suffit maintenant. Abrège ses souffrances, il a assez souffert. »
Ahmel : « Tu sais ce qu'il allait vous faire, hein ? »
Amaluna : « Oui, je le sais. »
Ahmel : « Et tu le défends encore ? Tu ressens pas de la haine envers lui ? »
Amaluna : « Moi, il n'y a que les Drakthar que je veux voir mourir. »
Ahmel, un sourire amusé sur les lèvres : « Intéressant. Bref… Seraphina, monte avec Amaluna pour vous laver et dormir. Moi, je vais m'occuper d'eux. »
Amaluna attrapa sa main : « Ne les torture pas. S'ils ne savent rien, tue-les juste. »
Ahmel : « D'accord, madame. Préparez-vous, demain, on part à Trost. »
Ils partirent en haut, laissant Ahmel seul avec les autres en bas. Le regard de la gérante se posa sur Amaluna, comme pour demander de l'aide, mais ce regard fut ignoré. Après une heure, les cris cessèrent. Puis Ahmel monta et vérifia la chambre des prisonniers.
Ahmel : « Je suis ravi de voir que vous ne vous êtes pas enfuis. »
Seraphina : « On peut pas fuir avec ces bracelets anti-magie. »
Ahmel : « Venez, je vais vous les enlever. »
Seraphina : « Sois t'es sûr de toi, ou sois inconscient. »
Ahmel : « Parce que je sais que vous êtes pas assez fous pour vous échapper. »
Seraphina : « Et pourquoi ça ? »
Ahmel : « Juste une impression. Je veux faire confiance à la future chef de la famille Aetheris. »
Seraphina : « Qu'est-ce que tu racontes ? Je suis pas la future chef de famille. »
Ahmel s'abaissa légèrement, prit sa main et enleva le bracelet.
Ahmel : « Ma chère Seraphina, j'ai plein de projets pour toi. »
Seraphina, désormais libre, se leva d'un bond et gifla Ahmel.
Seraphina : « Sale détraqué ! Plutôt mourir que de devenir ta marionnette. »
Ahmel : « Donc, tu ne veux pas savoir qui a tué ta mère ? Enfin, bref… Vous pouvez partir. »
Amaluna : « Et moi ? »
Ahmel : « Toi, tu viens avec moi. » Il la prit par l'épaule.
Amaluna : « Plutôt mourir que de dormir avec toi dans la même chambre. »
Ahmel : « J'ai aucune envie d'avoir la gorge tranchée ou de finir en morceaux de glace, donc tu vas rester dans mon champ de vision. »
Ils partirent, laissant Seraphina et son frère dans la chambre. Après une nuit agitée, le soleil commença enfin à pointer son nez. Ahmel et Amaluna étaient en bas, prêts à partir pour Trost.
Amaluna : « Libère-moi, en plus tu empestes le sang. »
Ahmel : « Pas encore. Viens, on a de la marche à faire. »
Alors qu'il se mettait en route, une voix les retint.
Seraphina : « Eh, attendez-nous, on vient avec vous ! » Ses cheveux rouge doré brillaient sous le soleil.
Ahmel : « Tu t'es enfin décidée à venir ? »
Seraphina : « J'ai pas le choix. »
Ahmel : « Avant de partir, tu veux bien brûler ce taudis pour moi ? »
Seraphina : « Je suis pas ton briquet. » Elle lança une petite boule de feu, qui embrasa l'auberge et la réduisit en cendres.
Après deux jours de marche, ils étaient enfin devant les portes de Trost.
Alors qu'il regardait les portes de la ville au loin, Seraphina murmura :
Seraphina : « Comment on fait pour entrer sans se faire remarquer dans un lieu où nos têtes sont mises à prix ? »
Ahmel : « On peut toujours porter des capuches. »
Amaluna : « Et si on se teignait les cheveux, alors ? »
Ahmel : « Impossible. Nos cheveux sont faits de telle sorte qu'ils ne peuvent pas être teints. »
Amaluna : « Coupe-les, alors. »
Ahmel : « Pour ta gouverne, il n'y a pas beaucoup de gens avec des yeux noirs. »
Seraphina : « Et tu comptes faire comment ? Même si tu entres, évite de parler avec ton accent, sinon ils te reconnaîtront. »
Ahmel : « Magie draktharienne : transfert d'état. »
Ses cheveux prirent une teinte rouge, et ses yeux devinrent brun foncé.
Amaluna : « Comment tu as fait ça ? »
Ahmel : « J'ai pris la couleur des écailles de mon dragon pour mes cheveux, et pour mes yeux, j'ai simplement utilisé une magie. »
Seraphina : « Au fait, où est ton dragon ? »
Ahmel : « Avec moi. »
Seraphina : « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Ahmel : « Med, sors. »
Une petite fumée noire s'échappa de son ombre et prit la forme d'une créature dragonique miniature.
Seraphina : « Donc c'est avec lui que tu parlais dans cette langue bizarre ? Moi qui pensais que tu étais fou... »
Amaluna, fixant Med avec froideur : « Ce n'est pas tout, mais on ferait mieux de partir maintenant. »
Ahmel : « Bien. Med, reste sur tes gardes. Si quelque chose tourne mal, on rase cette ville de la carte. »
Seraphina : « Tu es trop agité. »
Ahmel : « Cette ville est louche. Je sens l'odeur du sang jusqu'ici. J'espère me tromper. »
Ils se mirent en route vers les grandes portes de la ville, entourée par une chaîne de montagnes. Aux portes, les gardes les laissèrent passer en échange d'une petite somme d'argent.
Une fois à l'intérieur de la ville, Seraphina observa les lieux.
Seraphina : « Cette armure… c'est la même que celle des hommes de la taverne. »
Amaluna : « Oui, tu as raison. Ahmel, tu es étrangement calme. »
Ahmel posa une main contre un mur, l'autre sur sa poitrine.
Ahmel : « Cette ville pue le sang de dragons morts. On doit faire demi-tour. »
Amaluna : « Qu'est-ce qui te prend, maintenant ? »
Ahmel entendit alors une voix résonner dans sa tête :
Voix : « À l'aide... aide-moi, je t'en supplie… »
Il se précipita dans la direction de la voix, suivi par les autres. En sortant d'une ruelle, ils furent témoins d'une scène macabre sur la grande place.
Des hommes dansaient autour d'un bûcher, où des têtes de dragons étaient plantées sur des piques. Au centre, un homme habillé comme un religieux s'adressait à la foule :
L'homme : « Chers frères et sœurs, aujourd'hui, nous festoierons avec de la chair de dragon ! Cette femme que vous voyez attachée là est l'une d'entre elles : une bâtarde des Drakthar. Ces démons ne sont pas humains. Et voici les œufs du démon ! »
Il tenait des œufs de dragon dans ses mains, qu'il jeta violemment au sol. Les œufs se brisèrent, laissant échapper un liquide chaud et visqueux, d'où émergea une créature difforme. L'homme saisit la créature et la jeta à la population, qui se rua dessus pour la déchiqueter et la piétiner dans un bruit sourd.
L'homme prit ensuite la femme attachée et la livra à la foule, qui la découpa et planta ses membres sur des piques.
L'homme : « Continuez ainsi, car à chaque fois qu'un Drakthar meurt, la terre s'en porte mieux et se réjouit de leur disparition ! »
Ahmel, observant la scène, sentit une colère sourde monter en lui :
Ahmel : « Ces chiens… »
Med, la fumée noire émanant de son corps, se mit à vibrer d'une rage palpable. Sa voix résonnait dans la tête d'Ahmel, teintée d'une colère viscérale.
Med : « Comment osent-ils ? Ces actes sont inhumains. Tuer nos semblables juste parce qu'ils sont dragons... c'est impardonnable ! Allons-y, Ahmel. Anéantis-les, tue-les tous. Montre-leur ce que signifie affronter un Drakthar ! »
Ahmel serra les poings, son regard obscurci par la colère qui grondait en lui, prête à éclater comme un orage. Mais il ne répondit pas immédiatement, son visage impassible masquant les flammes qui brûlaient dans son esprit.
Seraphina, alarmée par le silence d'Ahmel, posa une main hésitante sur son épaule :
« Hé, calme-toi. Tu n'as pas besoin de leur donner exactement ce qu'ils attendent. Ce ne sont que des fanatiques, pas des guerriers dignes de toi. »
Amaluna, quant à elle, observa Med avec un mélange de froideur et d'agacement :
« Si tu commences à penser comme ton dragon, tu vas vraiment finir par raser cette ville. Et ça ne nous aidera pas à rester discrets. »
Mais Med insista, ignorant les remarques des autres :
Med : « Discrets ? Ils méritent la mort, Ahmel. Je sens leur haine, leur plaisir malsain à massacrer nos semblables. S'ils ne paient pas, qui le fera ? »
Ahmel ferma les yeux un instant, comme pour contenir une tempête intérieure. Puis il murmura, presque pour lui-même :
« Pas maintenant. Pas comme ça. »
Il se tourna brusquement vers ses compagnons, tranchant la tension d'un ton glacial :
« On continue. Mais restez prêts. Si ça tourne mal, on fera ce qu'il faut. »
Med se replia dans l'ombre d'Ahmel, non sans un dernier grondement.
Amaluna : « Voilà le fruit de ta famille. C'est ce qu'ils ont engendré. »
Seraphina : « Comment peuvent-ils faire ça ? Je sais que les Drakthar sont détestés, mais là, ils traquent tous ceux aux cheveux noirs d'ébène et aux yeux noirs. »
Ahmel : « Allons-y. »
Ahmel, encore sous le choc de la scène barbare à laquelle ils avaient assisté, se retourna brusquement pour s'éloigner. Son visage était fermé, son regard fixe, comme s'il tentait de contenir un volcan prêt à éclater.
Dans sa précipitation, il bouscula quelqu'un. Il s'arrêta et leva les yeux, prêt à s'excuser, mais ses mots moururent dans sa gorge.
Devant lui se tenait une femme à la prestance saisissante. Ses cheveux argentés tombaient en cascades brillantes, et ses yeux, d'un bleu éclatant comme des diamants, le fixaient avec une intensité familière.
Elle posa une main sur son bras, un sourire à la fois doux et mélancolique éclairant son visage.
La femme : « Ahmel, c'est bien toi. Je savais que je te retrouverais. »
Ahmel cligna des yeux, hésitant. Cette voix, ce regard... Il la connaissait.
Ahmel : « Bride ?... C'est impossible. Que fais-tu ici ? »
La femme, dont l'identité ne faisait plus aucun doute, hocha lentement la tête.
Bride : « C'est bien moi, ta cousine. Je sais que tu m'as reconnue. »
Un mélange de soulagement et de tension passa sur le visage d'Ahmel. Mais avant qu'il ne puisse répondre, Seraphina et Amaluna s'approchèrent, méfiantes.
Seraphina : « C'est qui, elle ? Encore une de tes alliées inattendues, Ahmel ? »
Bride ignora la remarque et resserra doucement son étreinte sur le bras d'Ahmel.
Bride : « Nous avons beaucoup à rattraper... et peu de temps. Suis-moi, je vais tout t'expliquer. »
Sans attendre leur réponse, Bride fit volte-face, ses longs cheveux argentés dansant derrière elle comme un éclat de lumière dans les ombres oppressantes de la ville.