Parcourant les airs à une vitesse fulgurante sur le dos de Blood, la chauve-souris géante, j'aperçois enfin le manoir en contrebas. Mais ce qui s'étale devant moi n'est pas la scène paisible que j'avais espérée. Mon cœur se serre, mes yeux s'écarquillent alors que je prends pleinement conscience du chaos qui s'est emparé des lieux.
Le terrain entourant le manoir est méconnaissable. Les arbres, autrefois majestueux et imposants, gisent à présent brisés, déracinés, leurs troncs formant un labyrinthe chaotique de bois carbonisé. De multiples incendies dévorent la forêt environnante, projetant des ombres dansantes sur le paysage dévasté. Les flammes, oranges et dorées, lèchent les cieux sombres, leur éclat cruel éclairant la nuit d'une lumière sinistre et vacillante.
Le manoir, malgré sa robustesse apparente, porte les stigmates de ce qui semble être un affrontement cataclysmique. Une partie de sa façade est éventrée, exposant ses entrailles à la lumière cruelle des flammes. Des débris de pierre et de bois jonchent le sol, mêlés à des traces de griffures et d'impacts monstrueux. Des silhouettes humaines s'activent dans la pénombre, courant en tous sens. Leurs ombres projetées par les flammes donnent l'illusion d'un théâtre d'ombres macabres.
Non loin du bâtiment, je repère Oscar. L'éléphant géant, majestueux et imposant, se tient fermement planté sur ses pattes massives, son flanc encore marqué par les blessures de son précédent combat. Pourtant, il rugit de toute sa puissance, faisant vibrer l'air autour de lui. Devant lui se dresse une créature grotesque, une aberration qui semble rivaliser avec Oscar en taille. Son apparence est monstrueuse : une masse informe de muscles hypertrophiés, hérissée de protubérances osseuses qui brillent d'un éclat sinistre sous la lumière dansante des incendies.
Le combat entre ces deux titans est d'une violence inouïe. Chaque coup porté par Oscar ou la créature fait trembler le sol, envoyant des ondes de choc qui propagent encore davantage le chaos. Le rugissement d'Oscar résonne comme un défi, mais la créature, en réponse, hurle un cri primal qui fend la nuit, mêlé à un gargouillis grotesque, presque inhumain.
Proche du manoir, la tension est palpable. Les policiers et les membres des STARS s'activent sans relâche. Des pompes improvisées crachent des jets d'eau sur les flammes, tentant désespérément d'empêcher l'embrasement total de la bâtisse. Les silhouettes sombres des combattants se découpent à la lueur vacillante des projecteurs portables. Le bruit des tirs, des cris et des explosions résonne dans la forêt, créant un véritable pandémonium.
Non loin de là, Lisa, accompagnée de Jill et des tyrans G modifiés, s'active. Avec un courage et une détermination remarquables, ils ramassent d'énormes mottes de terre qu'ils projettent sur les incendies, étouffant les flammes une à une. Lisa, debout sur les épaules d'un des tyrans, dirige les efforts avec un enthousiasme enfantin qui contraste violemment avec la gravité de la situation. Les Tyrans, pourtant des colosses intimidants, obéissent docilement à ses directives, leur puissance aidant à maîtriser le chaos.
Plus loin, Wesker, Chris et Kenneth, les visages tendus, font feu sans relâche. Armés de fusils d'assaut, de lance-grenades, et même d'un vieux fusil à pompe ramené par le dernier convoi de chez Kendo, ils harcèlent la créature gigantesque qui s'attaque à Oscar. Leurs tirs éclatent dans l'obscurité, illuminant brièvement le monstre qui grogne et rugit à chaque impact. Mais malgré leurs efforts, il semble presque insensible, comme si chaque balle était un simple insecte irritant pour lui.
En observant cette scène cauchemardesque depuis les airs sur le dos de Blood, je sens une vague de rage et de détermination monter en moi. Mon corps, fatigué par des heures de combat, trouve une nouvelle énergie. Ce n'est pas le moment de faiblir. La sécurité de tous dépend de moi.
Je descends rapidement à l'abri des regards, me faufilant parmi les décombres jusqu'à atteindre la cour intérieure où les civils sont regroupés. Leur regard s'illumine en me voyant arriver, toujours vêtu du costume de l'inspecteur Raccoon, bien que dépourvu de la tête du costume. L'espoir brille dans leurs yeux fatigués, comme si ma simple présence garantissait leur sécurité. Un murmure d'excitation parcourt le groupe, les enfants chuchotant mon nom comme un talisman.
Je m'accroupis devant Sherry, qui se tient au milieu des civils, les bras serrés autour de sa peluche. Malgré son visage marqué par la fatigue et les larmes séchées, elle relève la tête, et un éclat d'espoir traverse son regard.
"Sherry, j'ai besoin de ton aide. Est-ce que tu es prête à m'aider ?" demandais je doucement, sachant qu'elle a déjà vécu plus d'horreurs que n'importe quel enfant ne devrait en voir.
Ses yeux s'agrandissent, et elle retrouve une énergie inattendue. "Bien sûr, commissaire," dit-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Je veux que tout s'arrête." Elle agrippe instinctivement le bas de mon costume, comme si elle puisait sa force en moi.
Je la prends dans mes bras, la soulevant doucement, malgré mes réticences à l'exposer davantage au danger. Les civils retiennent leur souffle, leurs regards chargés d'espoir et de gratitude. Je tourne mon visage vers eux, leur offrant un sourire rassurant.
"Ne vous inquiétez pas. Je vais mettre fin à tout ça," dis-je fermement avant de me tourner vers le combat.
À cet instant, le monstre colossal renverse Oscar, le faisant basculer lourdement au sol. Son rugissement emplit l'air, et il lève ses griffes massives, prêt à achever mon allié. Mais soudain, il s'arrête net. Ses multiples yeux se fixent sur nous, ou plus précisément sur Sherry. Son objectif le guide désormais entièrement, et il détourne son attention d'Oscar pour se focaliser sur moi.
Je saisis fermement l'une des jambes de Blood, ma chauve-souris géante, et m'élance dans les airs. Sherry accrochée à moi, le monstre me suit, détruisant tout sur son passage dans une furie aveugle. Il piétine les arbres abattus, réduit les mottes de terre en poussière et écrase les flammes encore vives sous ses énormes pattes. Sa silhouette monstrueuse, éclairée par la lueur des incendies, est une vision d'horreur tandis qu'il trace sa route destructrice dans la nuit, son rugissement résonnant dans l'obscurité.
Avec Sherry, je suis rapidement arrivé au alentour de la ville. Je l'infecte avec le virus G avant de l'envoyé dans l'usine avec sa mère Annette et son père William.
Aux abords de la ville, l'atmosphère est lourde, oppressante. Les lumières vacillantes des lampadaires projettent des ombres déformées sur le sol, offrant une vue sinistre mais claire de la créature massive qui fonce vers moi. Le clone de Birkins, une abomination de chair et d'yeux, rugit avec une puissance qui fait vibrer l'air. Ses membres massifs frappent le sol à chaque pas, laissant des empreintes profondes dans le bitume.
Je tends la main, et mes Zombie Plantes jaillissent du sol, leurs lianes s'étendant rapidement, couvrant une large portion du terrain. Elles s'enroulent autour des lampadaires, des poteaux et des bâtiments voisins, créant un champ de pièges naturels.
Fixant la créature avec un regard glacial, je murmure :
"Contre toi, je ne vais pas me retenir."
D'un geste déterminé, je libère toutes mes créatures imposantes accumulées durant ma préparation. Le sol tremble sous leur poids alors qu'elles apparaissent, une à une, devant moi :
Centurions, mille-pattes géants qui sifflent en déployant leurs appendices chitineux.
Stinger, le scorpion colossal, pince et dard prêts à frapper.
Yawn, le serpent titanesque, glissant silencieusement, ses crochets étincelants.
Veuve Noire, une araignée géante aux pattes velues et aux yeux scintillants, tissant des fils mortels. Ours, Lion, Rhinocéros, et Gorille, leurs tailles et leurs forces amplifiées par le virus G.Enfin, deux clones d'Oscar, dont la puissance rivalise avec la bête qui approche.
Je saisis un lance-roquettes de mon inventaire et ajuste mon tir. La roquette fuse, traçant un sillage brillant dans la nuit, avant d'exploser contre la créature. Le choc l'arrête dans sa course, provoquant un rugissement de douleur et de rage.
C'est le signal.
Mes créatures chargent.
Les deux clones d'Oscar s'élancent en tandem, leur masse écrasante renversant temporairement le clone de Birkins. Le sol tremble sous leur assaut coordonné, leurs défenses massives bloquant les frappes frénétiques de l'abomination.
Le Stinger et le Centurion s'attaquent à ses membres, les pinces du scorpion s'enfonçant dans ses jambes tandis que les mille-pattes tentent d'immobiliser ses bras avec leurs segments robustes.
Le Lion et le Gorille bondissent, griffes et poings cherchant à déstabiliser la créature en frappant son torse et son visage.
Mais le clone de Birkins n'est pas une simple bête. Ses multiples yeux lui offrent une vue panoramique, et il anticipe chaque attaque. D'un coup violent de son bras muté, il écrase le Stinger contre un bâtiment, brisant une partie de ses pinces. Ses mâchoires claquent, saisissant l'un des Centurions, qu'il déchiquette avant de le jeter au loin.
Il hurle, ses membres massifs balayant le terrain, projetant le Lion et le Gorille dans des directions opposées. Le Yawn tente d'enrouler son corps autour de la bête, mais elle s'échappe en lacérant ses écailles avec des griffes surdimensionnées. Même les clones d'Oscar peinent à le maintenir en place, reculant sous la force colossale de l'abomination.
Je vois que la situation tourne en sa faveur. Mes créatures commencent à tomber une à une, leurs efforts héroïques insuffisants face à la brutalité et l'adaptabilité de cette monstruosité. Je serre les dents, un plan se formant dans mon esprit.
"C'est assez." dis-je en approchant par les airs grâce a Blood.
Je m'approche, mes Zombie Plantes resserrant leur emprise autour de ses jambes pour ralentir ses mouvements. Le clone de Birkins m'aperçoit, ses yeux globuleux et difformes se focalisant sur moi. Je continue d'avancer, jusqu'à me trouver à quelques mètres au dessus de lui.
Prenant une grande inspiration, je libère mon souffle de pollen, une nuée dorée et irritante qui se propage rapidement dans l'air. Les particules se collent à ses multiples yeux, les irritant instantanément. La bête hurle, secouant frénétiquement la tête, ses mouvements devenant erratiques et désordonnés. Elle titube, ses griffes cherchant désespérément à dégager ses yeux obstrués.
Je recule hors de sa portée, un sourire mesquin sur le visage.
"Ça t'apprendra à avoir trop d'yeux, saloperie"
Le combat fait rage, et la créature monstrueuse de G, avec sa masse titanesque et sa force incommensurable, continue de ravager mes forces. Son corps grotesque, hérissé de griffes et d'yeux globuleux, semble invincible, et les efforts combinés de mes monstres commencent à montrer leurs limites.
Je me tiens à distance, mes pensées s'agitant alors que j'évalue mes options. "Je dois réorganiser leur stratégie," murmurais je, mes yeux rivés sur le chaos.
Je commande deux rhinocéros G et les clones d'Oscar à charger simultanément. Le sol tremble sous leurs poids massifs alors qu'ils s'élancent, dévastant tout sur leur passage. Les jambes du monstre, déjà empêtrées dans les lianes rampantes des Zombie Plantes, vacillent. La force combinée de mes mastodontes finit par renverser la bête, qui s'effondre lourdement, créant une onde de choc qui fait vibrer le terrain.
"Maintenant !" criais je, ordonnant aux gorilles d'agir. Les deux primates géants bondissent, leurs poings énormes saisissant les bras démesurés de la créature pour les plaquer contre son torse. Leurs muscles bandés tremblent sous l'effort, mais ils tiennent bon.
Pendant ce temps, le Yawn, mon serpent géant, glisse silencieusement à l'attaque. Il enroule son corps musclé autour du tronc du monstre, ses écailles scintillant à la lueur des flammes environnantes. Les deux Centurions survivants s'ajoutent à l'étreinte, leur longueur sinueuse renforçant l'immobilisation. Les lianes des Zombie Plantes progressent méthodiquement, grimpant le long du corps du G, cherchant à renforcer la contrainte.
Mais la bête ne se laisse pas dompter si facilement.
D'un rugissement guttural, G se débat avec une force brutale, son corps se contorsionnant dans une danse effroyable. Ses griffes lacèrent le sol, et, avec un mouvement soudain, un bras muté supplémentaire jaillit de son épaule gauche. La monstruosité frappe l'un des clones d'Oscar d'un coup féroce, lui arrachant une partie du flanc. Le mastodonte blessé titube, son sang éclaboussant le terrain.
"Il est plus fort que je pensais..." réalisais je, les yeux fixés sur le carnage.
Voyant la situation s'aggraver, j'ordonne une manœuvre risquée. Les clones d'Oscar piétinent la tête du monstre, leur poids écrasant tentant de l'assommer. Mais malgré leur masse colossale, G continue de se débattre, son crâne renforcé encaissant chaque coup. Son rugissement, un mélange de rage et de défi, résonne à travers la nuit.
Les lianes des Zombie Plantes continuent de grimper, mais le processus est lent, bien trop lent. G puise dans ses réserves d'énergie monstrueuses, et je sais qu'il ne pourra être véritablement vulnérable que lors de sa prochaine mutation. Mais comment le forcer à brûler suffisamment d'énergie pour y parvenir ?
Les réponses me manquent, et le désespoir commence à s'insinuer. D'un geste décidé, je retire mes forces rappelant mes créatures avant qu'elles ne soient anéanties inutilement. Leurs formes gigantesques disparaissent dans un éclat de lumière et je me précipite pour récupéré mes zombie plantes si utile mais si peut nombreux, et je grimpe sur le dos de Blood, mon fidèle allié ailé.
Le combat atteint son paroxysme lorsque je décide de lancer une dernière offensive. Deux bulbes de Plante 42 émergent du sol de part et d'autre du monstre géant. Je grimpe rapidement en altitude sur le dos de Blood, soufflant un épais nuage de spores dorées pour masquer ma position. Le voile scintillant danse autour de G, rendant ma silhouette presque invisible à ses multiples yeux.
Les bulbes croissent à une vitesse alarmante, leur énergie vampirique aspirant avidement la vitalité de la végétation environnante. Les plantes alentours se flétrissent et meurent, transférant leur force aux vignes massives qui commencent à converger vers G, leur nouvelle cible de choix. Le monstre, tout juste libéré des lianes des Zombie Plantes, est pris dans un nouvel étau de végétation.
De ma position aérienne, je contemple la scène avec une fascination sombre, observant les effets du combat. Les vignes s'enroulent autour de ses membres et de son torse, drainant lentement sa vitalité. Les parties du corps de G se déforment grotesquement, certaines s'atrophiant, d'autres s'hypertrophiant dans un effort désespéré pour se défendre.
Mais G n'est pas si facilement abattu.
Avec un rugissement terrifiant, il arrache l'un des bulbes du sol, ses griffes massives déchirant le cœur de la structure végétale. La plante explose en un nuage de sève et de débris, mourant avant d'avoir pu atteindre son plein potentiel.
L'autre bulbe, cependant, profite de cet instant. Ses vignes s'étendent, s'épaississant à mesure qu'elles absorbent davantage de l'énergie vitale de G. Elles récupèrent également les lianes abandonnées des Zombie Plantes, renforçant leur emprise sur le colosse. Je continue mon harcèlement depuis les airs, lâchant des grenades directement sur ses points faibles et dispersant mon pollen irritant pour aggraver son état. Lentement mais sûrement, je remarque que sa régénération ralentit.
Le moment décisif arrive.
Voyant une opportunité, je redescends rapidement. Les Zombie Plantes sont rappelées, et je libère ma dernière carte : des millier de sangsues . Elles s'assemblent en une forme grotesque et massive, un immense Zombie Sangsue, prêt à épuiser les ultimes forces de G. L'abomination végétale et mes créatures s'engagent dans une bataille frénétique contre le clone monstrueux de Birkin.
Mais G, dans un dernier élan de furie, détruit également le dernier bulbe. Les vignes se rétractent, vaincues, et il semble sur le point de reprendre le dessus. Pourtant, ses forces sont trop réduites. Les attaques incessantes de mes créatures et de moi-même finissent par le submerger. Sa taille titanesque s'effondre sous le poids de ses blessures, son corps gigantesque s'écroulant lourdement au sol.
Une éternité semble passer.
Alors que le calme revient, je m'approche lentement du corps inerte, une prudence instinctive dictant chacun de mes pas. Finalement, avec un mélange de soulagement et d'épuisement, je procède à la capture de G, son immense corps disparaissant dans l'éclat caractéristique de mon usine.
DING
Félicitation pour la capture de G, forme ultime
Vous obtenez un clone de William Birkin sous vos ordre qui aura accès a cet forme de combat semi évolutive.
Toutes les créature présente ou futurs avec des propriété du virus G obtiendront un accroissement de leur capacité évolutive et régénérative.
Message des administrateurs : Suite a une décision unanime du conseil , nous avons décider de ne plus influencer ton monde tutoriel, tu garderas le nerf de tes capacités personnel et ce bonus était le dernier du système. Toutes les créatures et améliorations futurs dépendrons uniquement de toi.
On se reparlera quand tu aura fini ton tutoriel, gamin.
Je regarde le message avant de m'écrouler sur le sol de la forêt, trop fatigué pour réfléchir a ce message.
(Nda : voila pour ce dernier combat de Re 2, je vais regarder ce que je vais faire pour les prochain chapitre, en tout cas, je me suis débarrassé de concept d'administrateurs et de cadeau systême. Je vais pouvoir avancer dans mes expérience sur le bestiaire et plus de cet saga ^^ Merci pour ceux qui aime mon histoire, n'hesitez pas a commenter.)