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Monsieur, que diriez-vous d'un mariage ?

Au sommet de sa carrière, l'actrice de liste A, Song Ning, a annoncé son retrait de l'industrie du divertissement par amour, choquant la nation. Tout le monde pensait qu'elle avait dû trouver son foyer idéal. C'est pour cela qu'elle était si déterminée. Au début, Song Ning le pensait aussi. Pour le reste de sa vie, elle ne serait pas une célébrité. Elle serait seulement une femme vertueuse et dévouée qui prendrait soin de son mari et de ses enfants à la maison. Cependant, la nuit précédant leur mariage, elle a découvert que son fiancé avait une liaison avec sa meilleure amie. Enragée, Song Ning a trouvé un homme au hasard pour enregistrer leur mariage à l'entrée du Bureau des Affaires Civiles. Elle voulait initialement se venger de son fiancé pourri, mais elle ne s'attendait pas à ce que l'homme avec qui elle a enregistré son mariage fut l'héritier du plus grand groupe financier du pays, Mu Chen. Après leur mariage, Mu Chen chérissait Song Ning et la protégeait de toutes les manières possibles. Il ne laissait personne la tourmenter. Song Ning a toujours pensé qu'elle serait heureuse pour le reste de sa vie et vivrait la meilleure vie qu'elle désirait. C'est vrai, elle l'a obtenu. C'était juste un peu différent de ce qu'elle avait imaginé au départ. La personne qui lui avait tout donné était quelqu'un d'autre. Des années plus tard… Song Ning regardait Mu Chen avec affection. "Je suis vraiment chanceuse. Merci à Dieu de t'avoir rencontré et de m'avoir sauvée de l'enfer." Mu Chen sourit faiblement. "Oui, remercions Dieu." Cependant, Song Ning ne saura jamais. Mu Chen ne parlait pas de remercier Dieu de lui avoir permis de rencontrer Song Ning. Il remerciait Dieu d'avoir fait en sorte que le fiancé de Song Ning la trompe, pour qu'il puisse avoir sa chance. Il n'y avait pas de rencontre accidentelle. C'était juste une poursuite préméditée. Ce jour-là, il avait attendu Song Ning à l'extérieur du Bureau des Affaires Civiles pendant dix heures…

Mountain Springs · Urbain
Pas assez d’évaluations
820 Chs

Fauteur de troubles

Song Ning n'avait pas à accompagner le Professeur Li aujourd'hui. Sa tâche consistait à terminer les devoirs assignés par le professeur et à classer des documents ainsi que des dossiers de diagnostics des patients. Sans autres distractions, son travail s'est déroulé sans accroc.

À midi, elle s'arrêta enfin de travailler. Elle s'étira en demandant, "Jiahui, as-tu terminé ?"

"Song Ning, tais-toi ! Ne me dérange pas !" dit An Jiahui d'une voix bourrue.

Song Ning rigola. Elle se rendit au garde-manger dans l'intention de préparer deux tasses de café pour leur redonner de l'énergie. En sortant du garde-manger, elle vit Feng Man qui était entourée par un groupe de jeunes infirmières, toutes admiratives.

Song Ning fronça les sourcils. Elle n'a pas répondu au harcèlement de Feng Man sur WeChat, ni n'a reçu d'explication convenable de la part de Fu Le. Au fil des années, elle avait changé et s'était protégée efficacement. Ses défenses étaient toujours activées pour ne laisser personne la blesser. À son avis, personne ne méritait sa tristesse à part sa mère. Pas même Fu Le, celui que sa mère pensait pouvoir confier sa fille et la protéger de la tempête. Sa mère ne savait pas que Fu Le serait celui qui apporterait la tempête. Quant à Feng Man, bien qu'elle se sentît déçue, cela ne l'empêchait pas de dormir. Elle ne voulait pas gaspiller sa tristesse ou ses émotions sur Feng Man, et n'avait aucune intention de chercher vengeance. Comme dit le proverbe : 'Si l'on est mordu par un chien enragé, on ne cherche pas à se venger du chien enragé'.

Jiahui ne comprenait pas cela donc elle ne comprenait pas pourquoi Song Ning était si calme.

Song Ning pensa que peut-être, Mu Chen avait raison. La chose la plus importante dans une relation, c'était de se donner à l'autre son cœur. Fu Le ne lui avait pas donné son cœur et elle ne lui avait pas donné le sien. Cela signifiait qu'ils ne se devaient rien l'un à l'autre.

Malheureusement, tout le monde ne partageait pas les pensées de Song Ning. Feng Man, qui s'approchait, ne pensait visiblement pas de cette façon.

Song Ning, tenant deux tasses de café, regarda Feng Man aux yeux rougis et enflés et se demanda ce que Feng Man tramait à présent.

Une jeune infirmière à côté de Feng Man plissa les yeux et dit d'un air mécontent, "Tu bois du café ? On dirait que tu es de bonne humeur. Je plains vraiment Feng Man ; elle n'a pas dormi de toute la nuit."

Song Ning regarda les tasses de café dans ses mains puis Feng Man. Elle ne comprenait pas le sens derrière les paroles de la jeune infirmière.

"Regardez-la. Elle aime rester silencieuse alors les docteurs et professeurs hommes pensent qu'elle est mignonne. Les hommes sont bêtes, mais elle ne peut pas nous tromper, nous les femmes. Ah, quelle renarde rusée !"

"Song Ning, je ne savais vraiment pas que tu étais une femme si horrible ! Tu as secrètement séduit un autre homme riche et largué M. Fu, et pourtant, tu ne laisses pas M. Fu et Feng Man vivre une heureuse relation ?

"Dis-nous, est-ce que tu as invité le Président Lin et les autres hier pour gâcher l'anniversaire de Man ?"

"Ces roses ont été soigneusement choisies par M. Fu pour Man. Cependant, à cause de toi, il a fallu les jeter. Ne penses-tu pas que tu es trop cruelle ?"

"C'est vrai ! Song Ning, je ne m'attendais pas à ce que tu sois une garce pleine de manigances ! Non seulement tu es une femme jalouse, mais tu es aussi avide ! Tu es vraiment trop méchante !"

"Une femme vicieuse et dévergondée comme toi fait honte au Professeur Li !"

"C'est vrai ! Nous devrions la signaler au Professeur Li ! Ne laissons pas sa réputation être ternie par elle ! Comment pouvons-nous accepter de tels étudiants inutiles ?"

Toutes les femmes attaquaient avec des paroles pleines d'épines, l'une après l'autre. Non, pour être précis, seulement six femmes ont parlé. Feng Man ne disait rien du tout, se contentant de pleurer silencieusement.

Song Ning était confuse. Pourquoi Feng Man pleurait-elle ? Elle regarda le latte de Jiahui dans sa main gauche et son Americano dans sa main droite, en se demandant lequel des deux elle devrait jeter sur ces femmes pour les faire taire.

Alors que Song Ning réfléchissait à la question, quelqu'un arracha la tasse de café de sa main droite. Elle leva les yeux et vit que la tasse de café se trouvait maintenant dans la main d'An Jiahui.

Après cela, Song Ning entendit les femmes devant elle pousser des cris les unes après les autres.