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Les méchants ont aussi droit à une seconde chance.

Marianne de Luca s'est mariée à l'Archiduc de l'Empire de Forchestier, en tant que sa seconde épouse. Dans l'avidité d'avoir son propre enfant avec son mari, elle haïssait Killian, l'héritier actuel et l'unique fils du Duc Cassius. Elle a fait de nombreuses tentatives pour le torturer et même conçu des stratagèmes pour le tuer. Elle est même devenue folle au point d'oublier le Duc, l'amour de sa vie. Adulte, la première chose que Killian a faite fut de tuer sa belle-mère maléfique. En mourant, elle réalisa ses fautes mais il était trop tard. "Si seulement je pouvais avoir une seconde chance, je serais une bonne mère pour lui", furent ses dernières paroles avant de mourir. Mais le lendemain matin, lorsqu'elle se réveilla, elle était de retour au moment où elle s'était mariée. Corrigerait-elle ses erreurs ou suivrait-elle le même destin une fois de plus. CE LIVRE EST LAURÉAT DU BRONZE DANS LE CADRE DU WPC#153, LE MONDE DES VILAINS. ------------------------------------------------------------------------------------------------- La couverture ne m'appartient pas. si le propriétaire le réclame, je peux la retirer

nishidurani · Histoire
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372 Chs

Blesser l'orgueil et l'image

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Enfin, lorsque Killian est parti, je me suis levée pour me préparer à affronter la colère de l'homme que j'aimais. Je soupirai un peu en regardant mon maquillage et ma coiffure faits par Penny et Daisy. Contrairement à mon air morose, ma tenue était très colorée. Touchant mes cheveux tressés attachés des deux côtés pour faire un chignon, je me dirigeai vers sa salle de réunion.

"Par ici, Votre Altesse"

Guidée par l'attendant, je fus surprise lorsqu'il me conduisit à son jardin privé.

Me remémorant mes souvenirs passés, je regardais autour de moi, il était encore temps pour mes fleurs préférées de fleurir. Dieu merci, il ne connaissait pas mes préférences. Sinon, il aurait aussi arraché ces plantes.

Lorsque je suis arrivée, je vis une table blanche. Je l'ai salué avec prudence,

"Sa Majesté"

"Venez, asseyez-vous Marianne"

Je m'assis avec des sentiments amers. Je pensais que mes rencontres avec lui étaient très précieuses à l'époque. Qui aurait pu savoir qu'un jour viendrait où je me sentirais si mal à l'aise de le rencontrer ?

Je jouais nerveusement avec une tasse de thé, réprimant mon envie de m'enfuir immédiatement. Me murmurant que je devais me calmer, je fixai mes yeux sur le thé clair.

J'ai attendu longtemps mais il n'a pas prononcé un mot. Je tendis la main prudemment, scrutant son sentiment pendant qu'il buvait en silence.

Lorsqu'il a finalement posé la tasse, il me jeta un coup d'œil rapide. Il a peut-être trouvé ma respiration irrégulière étrange, mais il m'a juste jeté un regard indifférent, qui brisa tout de même mon cœur.

L'homme de mes souvenirs passés me regardait comme ça. Que j'étais malade, stressée ou triste, il s'en fichait complètement. Il était toujours indifférent.

Je donna un sourire vide, alors que ses mots et ses actes me rappelaient immédiatement ses images passées dans mes souvenirs. Ne puis-je pas me libérer de mes souvenirs passés ? Puis-je effacer les cicatrices du passé laissées profondément dans mon cœur ?

Tout à coup, je me sentis assoiffée. Je pris la tasse de thé pour revigorer mon cœur dévasté. J'ai à peine bougé mon bras tremblant et renversé du thé jaune dans ma bouche.

L'instant où j'ai reposé la tasse, humectant ma gorge, il a enfin parlé

"Je suis sûr que vous savez qu'Isabelle a plaidé contre vous devant le tribunal."

Au lieu de dire quoi que ce soit, je me contentai de hocher la tête.

"Alors, comment cela sonnerait-il que la duchesse de l'empire va être punie devant tout le monde ?

J'ai entendu dire que votre père est ici pour les affaires, il pourrait même venir et assister à l'affaire." il parla avec une expression calme, ses yeux étaient clairs, il n'y avait rien dedans, ni colère, ni joie.

Je ne savais pas s'il était heureux ou en colère de cette affaire qui prenait de l'ampleur et ce n'est pas comme si cela m'importait beaucoup.

Mais la mention de mon père a drainé toute la couleur et l'animation de mon visage.

Tout à coup, je me sentis seule et vide.

Tandis que j'essayais de parler, je soufflai de l'air chaud à cause de la chaleur venant du sol.

"Me menacez-vous maintenant, Votre Altesse ?"

Il secoua la tête, "Je clarifie le scénario, Marianne, votre fierté est liée à mon image Marianne. Peu importe nos relations, nous sommes un couple devant le peuple de l'empire."

"Je comprends Sa Majesté, que proposez-vous alors," demandai-je à nouveau, cachant mon amertume, en blâmant le thé.

"Allez présenter des excuses à dame Isabella," dit-il sur un ton quelque peu hautain.

Le dernier fil de patience a cassé, alors que je posais la tasse avec un peu plus de pression. Le thé éclaboussait toute la nappe.

Regardant la nappe blanche qui se teintait progressivement en jaune, je sentais que ma vie se déroulait comme ça.

"Laissez-moi partir maintenant," dit-il en se levant.

"Je n'ai pas fini, Sa Majesté" dis-je très lentement.

Essuyant mes mains, plus à cause de la sueur que du thé renversé, je le fixai dans les yeux.

"Si vous ne me protégez pas dans cette affaire, ça me va car je comprends où se situe votre affection, mais je n'ai cédé mon droit de prendre la décision à personne.

Si Dame Isabella voulait plaider une affaire, c'est son droit, je n'ai pas peur des choses qui pourraient arriver.

Mais si ma famille était entraînée dans cette affaire, alors je m'assurerai d'incendier tout ce duché avec moi. Et c'est ma promesse à vous, Cassius." dis-je en prononçant son nom avec défi alors qu'il me regardait avec des yeux écarquillés.

Sans donner de réponse, il se retourna et sortit sans hésiter.

Me sentant seule et vide, je restai seule dans un monde teinté de vert clair sous le soleil de Mai jusqu'à ce qu'il disparaisse.

Sous l'intense soleil d'été, je bougeai mes jambes lourdes. Regardant avec impatience l'ombre verte foncée des feuilles luxuriantes, je comptais les chiffres pour donner du temps à mon cœur de se réparer.

Combien de temps s'était écoulé lorsque je suis retournée dans ma chambre ? Dire que j'avais menacé de brûler tout l'empire n'était pas quelque chose que j'avais prévu, mais son affection aveugle envers Isabelle, au point qu'il était prêt à impliquer ma famille, m'a brûlé.

Je fermai les yeux, contrôlant mon cœur qui battait fort. Ce n'est pas le moment de faiblir Marianne, c'est le moment de montrer comment la méchante traite le couple traître.

"Penny, appelle Lina"

"Oui Votre Altesse"

Après quelques minutes, Lina entra, son visage rouge et sa respiration forte indiquaient qu'elle était venue en courant. Penny a dû lui dire ce qui s'est passé aujourd'hui.

"Votre Altesse" elle salua, en inclinant la tête.

"Lina, je veux que tu ailles collecter le registre des cadeaux que j'ai reçus pendant mon mariage chez le conseiller financier et le trésorier, et aussi collecter le témoin qui a vu Cassius me donner le parfum.

Je veux aussi que tu ailles avec monsieur Rosella et obtenir un témoignage écrit du chef de la chambre de Killian" je lui ordonnai alors qu'elle s'inclina de nouveau et sortit.

"Vous n'êtes pas le seul à pouvoir affecter mon image et ma fierté. Vous le saurez maintenant."

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