Chapitre 57 : Ne t'avise pas de tromper mon mari ! (I)

Les marchands échangèrent des regards, et comme s'ils pouvaient communiquer par la pensée, ils eurent une compréhension tacite de ce qu'il fallait faire.

Naturellement, en tant que marchands, ils ne manqueraient pas l'occasion de s'emparer de ces perles parfaites. Ils pourraient les vendre pour le triple ou même le quadruple du prix habituel des perles.

Ils pourraient également faire fabriquer des bijoux à partir de ces perles et gonfler les prix jusqu'à ce que seuls les royaux puissent se les offrir.

Les possibilités étaient infinies, mais ils ne pouvaient pas se permettre ce sac de perles de la meilleure qualité sans entamer leurs économies.

Ainsi, ils conçurent un plan.

"Ces perles sont certainement de la meilleure qualité, Votre Majesté. Cependant, je ne pense pas qu'elles se vendraient à un prix élevé," dit le marchand du Royaume de Rianel.

"Pourquoi pas ?"