Une Chose Sinistre
Rosalinde fixait les larges veines noires qui apparaissaient sur sa main.
C'était l'obscurité.
Était-ce pour cette raison que la plupart, sinon tous, des sorciers avaient cette peau craquelée ? Était-ce parce qu'ils absorbaient tellement d'obscurité que leur corps ne pouvait plus le supporter ?
— Vous devriez vous reposer, je suis sérieusement inquiète pour vous, dit Magda. C'était elle qui avait été chargée de s'occuper de Miu. En fait, à ce moment, Miu dormait sur ses genoux comme un tout petit enfant. Elle regarda Rosalinde, ses yeux pleins d'inquiétude. — Je sais que nous venons juste de nous rencontrer et qu'il t'a peut-être dit quelque chose de terrible si tu ne faisais pas bien ton travail, mais cela n'en vaut tout simplement pas ta vie.
Rosalinde regarda la femme, sans voix.
De quoi parlait-elle ?
— Nous devrions y aller. Elle se leva et cacha ses mains dans ses vêtements.
— Et vous ? Vous allez bien dans cet état ? Je veux dire—
— Je peux le faire.
Chapitre verrouillé
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