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Earth Survival (FR)

Le 1er Juillet de l'an 499, les 8 Grands Patriarches firent une annonce mondiale.  " Moi N°1, les plus puissants des 8 Grands Patriarches, prononce en ces lieux, la préparation de la "Final War" débutant le 1er janvier de l'an 500. Cette guerre sera un battle royal géant sur le continent entier, ayant pour but de définir les survivants les plus forts ou les plus retors de ce monde pour prendre nos places et ainsi devenir les nouveaux Grands Patriarches." Après cette annonce incroyable, Yùichi MATO prit la décision de tout mettre en œuvre pour remporter cette guerre et devenir l'un des nouveaux Grands Patriarches.  Malheureusement, il devra parcourir une route longue et semée d'embûches avant de pouvoir espérer devenir l'un des leurs.  Cependant, il devra avant tout apprendre à se connaître lui-même et son être intérieur.

Kokuro · Fantaisie
Pas assez d’évaluations
80 Chs

Jamais Deux Sans Trois

« Bon d'accord, j'accepte qu'on s'arrête pour manger quelques choses. » Lui ai-je répondu, soulagé que se soit elle qui relance la discussion.

Je ne l'ai sans doute pas montré quand je lui ai répondu, mais une espèce de poids est évaporé de mes épaules quand je l'ai entendu me parler.

Je suis loin d'être doué pour relancer habilement une conversation après avoir créé un tel malaise, je ne sais jamais si je dois créer une situation comique, me mettre en colère, être compatissant envers elle ou alors m'excuser où même ne rien dire et me taire.

Et comme à mon habitude, j'ai opté pour la dernière solution qui, dans le cas présent semblait être la meilleure solution.

« Tu connais la ville ou tu veux que je t'indique un bon endroit pour manger ? »

« Euh, ton aide serait la bienvenue. » Ai-je dit avec toujours un léger stress permanent qui ne voulait pas partir.

« Bon, pas de problème, dans ce cas laisse-moi les commandes de la diligence et fais-moi confiance. » Ajouta-t-elle en me regardant avec un grand sourire.

Après avoir vu ce sourire, le peu d'anxiété qui restait en moi, c'est évaporé en un instant, laissant en moi seulement une sensation agréable, qui m'a fait sourire en retour.

Elle prit donc les commandes du véhicule et nous amena devant un petit restaurant.

Enfin, il ressemblait plus à un bar qu'à un véritable restaurant, mais vu qu'elle m'avait demandé de lui faire confiance, je ne fis aucune remarque et la laissa décidée.

Nous sommes alors arrivés devant ce petit bar, elle arrêta la diligence et sans dire le moindre mot, descendit se dirigea vers le bâtiment.

Au bout d'une dizaine de mètres, voyant que je ne la suivais pas elle se retourna et me dit.

« Tu comptes rester là pendant encore combien de temps ? Dépêche-toi de me suivre. » Me parla-t-elle d'un ton autoritaire, mais conciliant à la fois.

« Oui oui j'arrive. » Ai-je répondu tout en commençant à descendre de la diligence.

Une foi descendu, je parvins à son niveau et nous sommes entrés dans ce bar.

Mais en entrant à l'intérieur, une étrange sensation apparu, une sensation de mal-être et de déjà vu.

Ce bar ressemblait en tout point à celui de Meh, la même ambiance, le même style d'homme, une odeur quasiment identique et rien que voir cette scène me rappela douloureux souvenir pas très agréable.

« Je ne sais pas pour toi, mais moi ce restaurant, je ne le sens pas du tout. » Ai-je confié à Alia, discrètement afin que personne ne nous entendent.

« Oui, je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai une drôle d'impression. »

« Il me fait vraiment trop penser au bar qui était à Meh. » Lui ai-je dit avant que l'on se fasse surprendre par un de ses hommes qui était assis à une table à quelques mètres de nous.

« Eh, c'est quoi ces messes basses, nous aussi ça nous intéresse ce que vous êtes en train de raconter. »

De la même façon qu'à Meh, tous les regards se tournaient vers nous deux.

Ce qui créa une atmosphère pesante, ressemblant en tout point a celle que j'avais connu il y à quelques jours.

Pour éviter les conflits, j'ai préféré répondre de manière très pacifistes.

« Oh ne vous en faîtes pas, nous sommes juste en train de chercher ou nous pourrions nous asseoir. »

C'est une réponse qui pouvait sembler adéquate au vu de la situation et intelligemment dit, malheureusement deux problèmes apparaissaient suite à ma réponse, la première, les seules places restantes qui étaient libres se trouvaient sur le comptoir entre deux groupes de 3 et 4 personnes.

Et la seconde, c'est que nous venions de confirmer que nous allions nous installer ici et nous allions, par conséquence, devoir consommer quelque chose.

Et cela ne loupa pas, le même homme nous répondit avec un air montrant qu'il était fière de lui.

« Eh bien cela ne sers plus à rien de chercher, je viens de vous trouver deux places côtes à-côtés, regardez, elles sont vers le bar. »

Tout en disant sa phrase, il se leva, nous approcha et commença à nous guider.

« Allez venez, suivez-moi, je vais vous montrer. »

Sans dire un mot, nous l'avons suivis jusqu'au deux places et lorsque nous nous sommes assis, au lieu de retourner à sa place, comme nous l'avions espéré, il nous regarda dans les yeux et regarda le barman avec un sourire pas très amicale et lui dit.

« Oh patron, vu qu'ils sont installés, ils doivent consommer quelques choses, alors sert leur deux bières et ne t'en fais pas, ils payeront ensuite. »

Ce type commençait de plus en plus à m'énerver, mais cette fois-là, je ne pouvais pas me permettre de retenter le coup pour me faire frapper puisque cette pour cette fois Alia était avec moi et qu'ils pourraient s'en prendre à elle.

Et je ne suis pas sûr qu'elle s'en serait sorti indemne si elle s'était pris un coup d'une telle force.

Alors le seul choix qu'il me restait était de rester poli et courtois avec ces mecs sans pour autant se laisser faire sinon ils pourraient clairement profiter de nous.

« Merci c'est gentil, mais nous allons nous contenter de prendre de l'eau. »

Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette voix qui venait de parler n'étais pas la mienne, mais c'était celle d'Alia.

« Eh d'ailleurs nous ne comptons pas rester ici longtemps alors je vous remercierais de ne pas nous servir de grand verre. »

Voilà, elle là dit, une des phrases qu'il ne fallait pas dire, elle vient de la prononcer.

Mais comme le dit ce vieux dicton : "jamais deux sans trois."

« Oh et voici l'argent comme ça nous pouvons partir. Tu viens Yù ? »

Bon cette fois, elle viens clairement de nous mettre tous les types du bar à dos.

Et ça n'a pas loupé, à peine elle eu fini ses trois phrases et qu'elle prit ma main, les 7 personnes qui étaient autour de nous nous ont encerclés et une huitième personne, que je n'avais pas vu en entrant dans le bar, se mit entre le cercle et nous deux.

Il n'était pas très grand et ne semblait pas très musclé. À bien le regarder on peut voir qu'il ne doit pas être bien plus âgé que nous deux, 22 ans au maximum.

Il resta plusieurs secondes sans rien dire et en nous fixant tour à tour comme s'il venait de découvrir quelque chose d'incroyable.

Puis tout à coup, il nous tendis la main et commença à parler.

« C'est bon vous avez fini ? »

« Fini quoi ? »

À voir sa réaction, j'ai compris tout de suite que ma réponse ne lui à pas plus.

Il s'approcha de moi, mit sa main qu'il tendait sur mon épaule et se mit à appuyer dessus.

Il a en fait beaucoup plus de force que ce que son corps laisse penser, je ne suis pourtant pas très sensible à la douleur, mais pourtant je ne pus m'empêcher de tirer une grimace lorsqu'il m'appuyas dessus.

« Arrête tout de suite de jouer au con avec moi, si tu réponds comme ça encore une fois, je te pète la gueule, c'est compris ? »

Bon, malheureusement la pire citation que je craignais qu'il arrive vient d'apparaître juste sous mes yeux.

Nan en fait ce n'est pas la pire, c'est même peut-être une des meilleures, car s'il est venu de lui-même cela veut dire que c'est lui le "chef" de ce bar, donc il me suffit de m'arranger avec lui pour que tous les autres nous laissent tranquille.

Sauf que lui la seule chose qui le feras changer d'avis, c'est si moi je le bat, donc ma seule solution, c'est de le battre en un contre un. Et heureusement que j'ai pris mon couteau avec moi sinon je ne pense pas pouvoir le battre.

Et pour cela il me suffit de rentrer dans son jeu et qu'il me frappe en premier pour commencer le combat.

« Je t'ai réveillé de ta sieste et tu t'es levé du mauvais pied, c'est pour ça que tu es en colère ? »

J'ai quand même fait attention à ne pas trop le provoquer, car il est encore entrain de me tenir l'épaules, et s'il me frappe je ne pourrais pas l'esquiver, j'espère donc bien que son premier coup ne me fera pas trop mal.

Et ma provocation semblait fonctionner puisque sa poigne se referma encore plus et que je vis son poing s'approcher de plus en plus près de mon visage.