Songes du passé

//CECI EST UN VIEUX CHAPITRE ! VOUS POUVEZ LE LIRE POUR AVOIR UNE IDEES DES EVENEMENTS FUTURE MAIS POUR LA NOUVELLE VERSION DE L'HISTOIRE IL FAUT ALLER DANS LE VOLUME DEUX.

Aujourd'hui c'est le premier jour de l'année scolaire et je suis à l'étage du hall d'entrée pour observer la cérémonie du choix des premières année.

Il ne sait pas vraiment passer grand-chose durant les vacances. J'ai appelé Lana tous les jours jusqu'à ce qu'elle finisse par répondre au bout du sixième jour. D'après ce que lui ont dit les guérisseurs, elle a eu beaucoup de chance de s'en sortir sans une égratignure. Elle était à une dizaine de mètre lorsque l'un des cadeaux à exploser, l'envoyant voler comme une poupée de chiffons. J'ai continué à l'appelé tous les jours pour la divertir, elle n'avait pas le droit de quitter son lit pendant deux semaines le temps qu'elle récupère du choc.

Personne ne m'a dit où en était l'enquête concernant l'incident. J'ai essayé de faire jouer mon statut d'agent de niveau quatre pour obtenir des renseignements mais Quahog les a fait bloquer.

Mais tout ça n'a pas empêcher grand-mère et son nouveau mari de partir en lune de miel jusqu'à la rentrée scolaire. Ils ont passé presque un mois et demi à explorer la capitale française et les campagne alentours. Maman a laissé sa carte de crédit à grand-mère pour qu'elle se fasse plaisir et elle a presque fait une crise cardiaque en voyant arriver le relever.

Mais maintenant, je suis à Ilvermorny, et tout ça est derrière moi. Place à une année calme et tranquille sans mage noir ni menace de mort. Je regarde le nouveau venu, un jeune garçons asiatique avec une mèche teinte en bleu dans les cheveux. L'oiseau-Tonnerre se met à battre des ailes quand il se tient au centre de la pièce.

"Mike Hoang, Oiseau-Tonnerre." Un professeur dont je ne connais pas le nom est en train de noter les résultats des choix.

Il monte rejoindre les gens de sa maison. Les gens de la mienne ne me calcule pas vraiment, certains me lance des regards curieux. J'en entend d'autre murmurer entre eux se demandant qui je suis mais personne ne m'adresse la parole chez les serpents-cornus.

"Sean, par ici." Je me retourne pour voir qui m'appelle. Je tombe sur Kayla Martin, la petite-amie de Samael.

"Kayla ? Qu'est-ce que tu fais là ?" Elle essaye de se faire discret ce qui est facile avec son petit gabarit. Elle est à peine plus grande qu'un élève de première année.

"Chut, Il y a un problème avec Samael." Elle me fait signe de la suivre et on se dirige vers une alvéole dans le mur un peu à l'écart des autres.

"Il est arrivé quelque chose à Samael ?" Kayla a l'air bouleversée.

"Je ne sais pas. Depuis qu'il reçoit ces maudites lettres, il fait des cauchemars sur quand il était enfant. L'autre jour encore il s'est réveillé en hurlant. Il a lancer un sort qui a mis le feu à un rideau."

"Oh, et comment est-ce que tu sais ça." Un rictus se dessine sur mes lèvres alors que Kayla devient rouge comme une tomate.

"Je ... mais ... Ce n'est pas le sujet. Je suis vraiment inquiète. Il ne vaut rien me dire car il croit que je suis un petit chose fragile qu'il faut ménager mais il va de plus en plus mal et il commence à être distant avec tout le monde. Je ne sais plus vers qui me tourner. Il a refusé de se confier aux autres. Tu es le dernier qui n'a pas encore essayer de le convaincre de me dire ce qu'il y a dans ces foutues lettres." Elle commence à sangloter de rage et se laisse glisser le long du mur pour ramener ses genoux vers ses épaules.

"Doucement, ça va aller. Ne t'inquiète pas, je vais aller au fond des choses mais si je dois lui ouvrir la cervelle pour savoir ce qui le tracasse." J'essaie de prendre un ton amusant en mimant une scie coupant un crane, ce qui la fait sourire entre deux sanglots. "Tu devrais retourner du coter de ta maison avant qu'on te surprenne ici. D'après ce qu'on m'a dit, on n'a pas le droit d'être du coter d'une autre maison durant la cérémonie. "Elle hoche la tête et je l'aide à se relever.

Qu'est ce qui peut bien mettre Samael dans tous ses états au point qu'il s'éloigne de Kayla. Il ne m'a pas sembler si distant la dernière fois que je l'ai vus pendant les vacances.

Il m'aura fallu quatre jours pour arriver à mettre la main sur lui. Ce vendredi c'est la fête de bienvenue des nouveaux au Trou de Renards. J'y vais avec Lana, Kayla et Samael. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre mais ça va être fun.

Lorsqu'on arrive dans la salle de la musique allait à fond la caisse. Les gens dansaient où discutait assis à une table. Certains étudiants avaient déjà un peu trop bu et pestait contre une barmaid au comptoir. C'est également l'une des premières fois que je ne vois pas tout le monde porter son uniforme bleu et rouge. Tout le monde portait les vêtements qui lui plaisait dans une ambiance décontractée.

J'ai deux objectifs ce soir. Premièrement me faire des amis, ce qui n'est pas aussi facile que je l'aurais cru. Quelques élèves m'ont demandé qui j'étais mais les transferts sont tellement rares qu'il est difficile de s'intégrer dans des groupes déjà formé. Et le second objectif est de tirer les vers du nez de Samael concernant les lettres.

"Alors par quoi on commence ?" Lana sourit et me tire par la manche pour m'emmener vers ce qui sert de piste de danse au centre de la pièce. Les gens dansaient sur un morceau d'électro. Lana portait une tenue qui ressemblait fort à celle que j'ai vues la première fois. Un top blanc avec un short en jeans et des basket noir. On commence à danser gentiment, je n'ai pas envie de pousser les choses trop loin ce soir. Je me sens encore mal à cause de Daphné. Mais Lana ne l'entend pas de cette oreille, elle se rapproche de plus en plus. Son parfum est enivrant et me fait tourner la tête.

"Tu utilises un filtre d'amour ?" Je lui murmure dans le creux de l'oreille mais c'est une erreur car l'odeur devient plus entêtante.

Elle passe ses bras autour de mon cou. "Hum non, pas un filtre d'amour. C'est un parfum d'attirance, ça aide à se faire ... remarquer par quelqu'un qu'on aime bien mais ça ne joue pas sur les sentiments. Ça aide à réchauffer l'ambiance en quelque sorte." Cette fille me rend complétement fou, mais je ne suis pas vraiment d'humeur ce soir.

"Je suis désolé mais je viens juste de rompre et je n'ai pas envie de faire ça maintenant. On peut continuer à danser si tu veux mais il faut que tu restes sage." Je lui décroche l'un de mes sourires avant de relâcher un peu mon aura pour l'embêter.

Plusieurs filles se retourne sur la piste de dance et tourne la tête dans ma direction. Lana devient rouge et se colle encore plus à moi.

"Je ne sais pas ce que tu viens de faire mais ce n'est pas du jeu!" Ses mains s'arrêtent sur mes fesses et je les sens remonter sous mon t-shirt.

"Heu, Lana, je voulais juste t'embêter un peu mais je suis sérieux. J'aurais l'impression de trahir mon ex si on faisait ça maintenant." Je rappelle mon aura de vélane autant que possible et éloigne Lana à distance de bras tandis qu'elle fait une tête boudeuse. "Viens, on va plutôt aller se chercher de quoi boire." Je lui tends mon bras pour l'inviter à me suivre mais elle me prend la main et me tire vers le comptoir.

Lana fonce droit vers la barmaid que j'ai vus refoulé des étudiants ivres. Une fille rousse pas trop mal en top noir et pantalon de treillis militaire avec d'épaisse botte noire.

"Salut Kassi, quatre bières s'il te plait."

"Normal, rattrapage ou fin de soirée."

"Rattrapage s'il te plait. Ah oui, je te présente mon ami Sean Bones."

"Le gars du magiphone ? Enchanté, moi c'est Cassandra Nightgale. Kassi pour les amis. C'est bizarre de te voir ici, d'après les rumeurs tu es sensé être un asocial hautain qui refuse de se mélanger avec les autres."

"Disons que c'est compliqué de se mélanger à des groupes d'amis qui sont formé depuis longtemps mais je me soigne."

"Ravis de le savoir, allez la première c'est cul-sec." Elle me tend la bière qu'elle vient juste de servir et s'en sert une autre. On porte nos verres à nos lèvres et on commence à les vider. Il ne me faut que trois secondes pour arriver au fond du mien mais Cassandra est la première à l'avoir vidé. La vache ce qu'elle est forte cette bière, je sens encore l'alcool me brûler le fond de la gorge.

"La vache, c'est de la bière ça ?"

"C'est plutôt cinq bières si l'on veut être précis. Lana a demandé des rattrapages donc je vous ais servis des suicides blonds. C'est une bière que l'on fabrique ici en concentrant par magie la bière pour qu'elle ait cinq fois son volume d'alcool." Un sort qui permet de concentrer les liquides, ça mérite que j'y jette un coup d'œil.

"Il y a moyen que tu me montre ce sort ?" Cassandra se met à rire.

"Une fois que Lana t'aura jeté, je te montre tout ce que tu veux beau gosse."

"Hey pas touche, il est à moi celui-là." Lana me tient par la taille et Cassandra explose de rire avant de se tourner vers les autres clients.

On finit par trouver Samael et Kayla assis tout seul à une table. Samael à l'air de ruminer ses pensées au fond de son verre.

"Ben alors les gars, vous n'avez pas l'air de vous amuser." Kayla me lance des regards pleins de tristesse, me suppliant silencieusement d'intervenir. "Ça vous tente un petit jeu à boire, les garçons contre les garçons, et les filles contre les filles."

"Je ne suis pas trop d'humeur, Sean. Laisse-moi tranquille s'il te plait." Si la gentillesse ne passe pas, il est peut-être temps de faire quelque chose de plus musclé.

"Bon là tu pourris l'ambiance, on va aller se défouler dehors." Je l'attrape par le col de son t-shirt et le traine comme un boulet sur le sol, le faisant tomber de son tabouret par la même occasion. "Ne nous attendez pas les filles, on va un peu causer entre garçon."

Je le tire dehors, tandis qu'il se débat. Une fois dehors il arrive à se libérer, déchirant le haut de son t-shirt qui me reste dans la main.

"Putain, mais tu es malade Bones, c'est quoi ton problème ?"

"Enfin tu réagis, on en avait marre du cadavre à peine capable de dire bonjour. Tu as vu dans quelle états est Kayla ? Elle venus me voir en pleurant pour savoir ce qui te tracasse. Donc maintenant tu as le choix soit tu vides ton sac autour d'une bonne bière, ou bien je te fais cracher le morceau avec tes dents en prime."

Il n'en faut pas plus pour changer l'état d'esprit de Samael, je vois les couleurs de ses émotions passé de la tristesse et l'incompréhension à la colère. Il fonce sur moi et m'assène un coup de poing qui me brise le nez. Le sang coule le long de mon visage et tache le haut de mon t-shirt de rouge. J'en profite pour lui enfoncer mon poing gauche dans les côtes. Je dois faire attention à ma force, un coup un peu trop puissant et je risque de le tuer.

Il se relève et me tacle. Mon dos heurte violemment le sol tandis qu'il se place au-dessus de moi et me roue le visage de cou. Mon poing le touche à l'estomac et il se met à vomir sur le sol à coter de moi. J'en profite pour le projeter en arrière et me libérer. Je lui mets un dernier cou à la tempe qui l'envoie faire une sieste.

Mon visage est tuméfié en plusieurs endroit mais je sens déjà les blessures se refermer. Par contre mon nez est en train de se réparer de travers et je suis obligé de le recasser pour le remettre droit. Plusieurs étudiants ont observé la scène, ne comprenant pas ce qu'il se passe mais personne n'a l'air d'aller chercher un professeur. Je suppose que ça doit être une règle implicite que ce qui se passe dans le bar doit rester dans le bar.

Je m'assieds juste à coter de la porte d'entrée et pose Samael, toujours inconscient, à coter de moi.

"Et toi, file mes tes bières." j'interpelle un garçon qui ne doit pas avoir plus de douze ans et qui n'avais rien à faire avec ces bières en mains. Le gamin s'approche et me donne ses deux gobelets sans broncher tandis que je dépose un Galleon dans sa main à la place. "Va plutôt t'acheter des bonbons avec ça."

Je me tourne face à Samael toujours inconscient et je sors ma baguette. "Enervatum". Samuel se réveille et touche sa mâchoire endolorie.

"Bordel, t'étais pas obliger de me démonter la mâchoire."

"Non, mais ça n'aurait pas été aussi drôle. Alors tu te sens d'humeur bavarde où on tu préfères qu'on danse encore. " Je souris, ma bouche encore pleine de sang et Samael explose de rire interrompus par de petit gémissement de douleur.

"On va causer." Je lui tends une des bières et il en boit quelque gorgée avant de reposer le verre vide à coter de lui. "Quelques jours avant la reprise des cours, j'ai commencé à recevoir des lettres. C'était bizarre parce que d'habitude je ne reçois jamais rien sauf des papiers de bourse d'études de la part du MACUSA. Mais là, la personne qui a signé les lettres est ma mère, ce qui est impossible car elle est morte depuis longtemps. Le cancer a dû la tuer, il y a des années. Dans la lettre il y a une adresse où je dois me rendre à New-York si je veux la retrouver. Mais je ne sais pas ce que j'ai envie de faire. D'un coter j'ai envie que ça soit vrai et qu'elle soit redevenue la mère un peu allumée et aimante d'avant son cancer mais de l'autre j'ai peur que ça ne soit qu'une mauvaise blague."

C'est bizarre, il y a beaucoup trop de détail dans son histoire pour que ça soit une simple plaisanterie et en plus qui pourrait envoyer ce genre de courrier ici. Il faudrait être un agent du MACUSA pour avoir accès à l'histoire de Samael et savoir qu'il est ici.

"Ecoute, ne fais rien pour l'instant. Cette histoire est bizarre et je pense que tu devrais en parler au directeur. Il saura surement se renseigner sur l'endroit d'où viennent ces lettres." Espérons qu'il suivra mon conseil.