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Resident evil : L'avènement d'un monstre

Notre Mc est mort, il se retrouve dans la franchise d'horreur de resident evil deux mois avant l'incident du manoir avec un doigt d'or que je vous laisse découvrir dans le premier chapitre.

geomichi506 · Derivados de juegos
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52 Chs

Chapitre 49 : Rockfort Island

Après avoir pris le temps d'organiser mes différents projets avec l'aide précieuse de mon assistante Delphine, qui gère mon emploi du temps d'une main de maître, j'ai réussi à dégager deux mois complets dans mon agenda. Cela n'a pas été une mince affaire, mais chaque minute gagnée en valait la peine.

Dans cette période, j'ai réglé plusieurs affaires importantes. Tout d'abord, j'ai totalement évincé Spencer, le laissant avec seulement un manoir et quelques domestiques dont les salaires sont désormais gérés par l'entreprise, sous mon contrôle direct, à Raccoon City. Cet homme, qui se voyait comme un dieu, est maintenant réduit à un simple outil sous ma surveillance. Contrairement à Wesker, Birkin ou Marcus, Spencer n'a ni talent particulier ni expertise utile. Je le garde uniquement pour le jour où son existence pourrait servir d'appât, notamment pour attirer le clone de Wesker s'il tente de se venger, comme dans la chronologie originale.

Avec le soutien unanime des autres actionnaires, j'ai également orchestré un changement majeur dans l'entreprise. Umbrella, dont la réputation était irréversiblement entachée, a été rebaptisée King Pharmaceutique. La transition s'est déroulée sans la moindre opposition. À ma grande satisfaction, les produits simples lancés sous cette nouvelle marque à Raccoon City ont rapidement rencontré un succès impressionnant. L'annonce du rebranding a été accueillie avec enthousiasme, et les ventes ont explosé, dépassant toutes mes prévisions.

En parallèle, j'ai racheté une grande partie des passifs d'Umbrella, consolidant ainsi leur patrimoine sous mon contrôle tout en blanchissant leur image. Avec cette nouvelle base solide, je me suis attelé à un autre projet : localiser Rockfort Island. Mon objectif ? Prendre contact avec Alfred Ashford et organiser une visite en tant qu'actionnaire majoritaire.

09 février 2000 (je sais que ça ne correspond pas au date du jeu mais prendre en compte que Wesker clone n'a pas attaqué l'île)

Mon hélicoptère survole enfin l'île. En plein jour, elle révèle un paysage aussi impressionnant qu'éclectique. Les falaises abruptes et le décor rocailleux contrastent fortement avec le manoir Ashford, qui domine la vue avec son architecture ostentatoire, semblant presque incongru au milieu de ce cadre sauvage. D'autres bâtiments plus modernes et industriels parsèment l'île, leur apparence fonctionnelle tranchant avec l'élégance décrépite du manoir.

Alors que l'hélicoptère commence sa descente, je jette un regard sur l'île en contrebas, observant les bâtiments épars et le manoir imposant. À mes côtés, Chris Redfield et Joseph Frost sont calmes mais attentifs. Ils ont quitté le STARS pour me rejoindre, et leur présence comme gardes du corps est à la fois rassurante et stratégique. Même si, avec ce que j'ai dans mon usine, je pourrais libérer un véritable pandémonium si la situation dégénérait, leur loyauté et leurs compétences sont inestimables.

Chris s'étire légèrement dans son siège, un sourire amusé sur le visage.

« Gérald, t'es sûr que cette île n'a pas un volcan caché quelque part ? Parce que, franchement, ça ressemble à un décor de film de James Bond. »

Je ris doucement. « Pas de volcan à ma connaissance, Chris. Mais si un méchant en costume blanc sort du manoir avec un chat angora, je vous laisse gérer. »

Joseph, qui vérifie une dernière fois son équipement, lève un sourcil, un sourire en coin.

« Gérer, c'est notre boulot, patron. Mais sérieusement, pourquoi tous les mecs riches construisent des manoirs dans des endroits paumés ? Vous ne pouviez pas acheter une île des Caraïbes, non ? »

Je souris. « Patience, Joseph. Je préfère les défis, et cette île en est un. »

L'hélicoptère touche finalement le sol, soulevant un nuage de poussière. En descendant, je balaie la zone du regard. Je remarque immédiatement l'absence d'Alfred Ashford. À la place, un homme d'apparence robuste s'approche, vêtu d'un uniforme militaire légèrement usé mais impeccablement entretenu. Il me faut une seconde pour le reconnaître : Rodrigo Juan Raval, le chef de la sécurité de l'île. Un visage connu pour quiconque connaît les événements originaux.

« Bonjour, Monsieur King. Je suis Rodrigo Juan Raval, chef de la sécurité ici, mais vous pouvez m'appeler Rodrigo, » dit-il en tendant une main ferme.

Je lui rends son salut avec une poignée de main franche, notant brièvement la surprise dans ses yeux. Il s'attendait sans doute à une attitude plus distante de ma part.

« Enchanté, Rodrigo. Voici mes gardes du corps, Messieurs Redfield et Frost. »

Chris et Joseph s'avancent légèrement, leur posture impeccablement professionnelle. Chris tend la main.

« Ravi de vous rencontrer, Rodrigo. Jolie île que vous avez ici. »

Joseph, quant à lui, opte pour un sourire discret. « Espérons que la sécurité est aussi impressionnante que le paysage. »

Rodrigo incline légèrement la tête, visiblement impressionné par leur attitude. « Je vous rassure, Messieurs, nous prenons la sécurité très au sérieux ici. »

Alors qu'il commence à nous escorter vers le manoir, je lève une main pour l'interrompre.

« Avant d'aller au manoir, Rodrigo, j'aimerais jeter un coup d'œil aux différentes installations. En survolant l'île, j'ai remarqué un cimetière. Je tiens à m'assurer que les droits américains sont respectés ici. »

Rodrigo hésite un instant, puis acquiesce, bien que légèrement surpris. « Bien sûr, Monsieur King. Je peux vous y conduire. »

Chris murmure à mon oreille, juste assez bas pour que seuls Joseph et moi l'entendions.

« Sérieusement, Gérald, un cimetière ? T'as vraiment un flair pour les endroits sinistres. »

Je lui réponds sur le même ton, un sourire en coin. « Et toi, t'es vraiment doué pour les commentaires inutiles, Chris. »

Joseph réprime un rire alors que nous suivons Rodrigo.

 

Nous descendons une série d'escaliers étroits, l'air devenant plus lourd et légèrement humide à mesure que nous pénétrons dans le niveau inférieur de l'île. Au bas des marches, une porte lourde en métal se dresse devant nous, marquée par des traces d'usure et des éraflures. Au-dessus, un garde posté dans une cabine vitrée nous observe. Rodrigo lève la main dans un signe discret mais précis. Le garde répond par un hochement de tête avant de parler dans sa radio. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre dans un grincement sinistre.

En entrant dans la cour, mes yeux balayent rapidement les lieux. Des murs imposants et rugueux encerclent l'espace, transformant cette zone en une prison à ciel ouvert. La seule sortie visible est la porte métallique par laquelle nous venons de passer. Sur les hauteurs des murs, des gardes patrouillent, fusils à la main, leurs regards scrutant chaque mouvement.

Au centre de la cour, une mitrailleuse Browning montée sur un trépied est pointée non pas vers l'extérieur pour défendre, mais bien vers l'intérieur, comme pour dissuader toute tentative de rébellion. L'atmosphère est pesante, presque suffocante. Je me tourne vers Rodrigo, la voix calme mais tranchante.

« Rodrigo, » dis-je en croisant les bras, « cet endroit ressemble beaucoup trop à une prison à mon goût. »

Rodrigo garde le silence, son visage fermé. Mais avant qu'il ne puisse répondre, un cliquetis métallique retentit. Les gardes postés autour de nous lèvent leurs fusils, braquant leurs armes dans notre direction. Leurs regards sont tendus, mais il est clair qu'ils ont peur. Pas de nous, mais de ce qu'ils pensent que nous pourrions faire.

Chris et Joseph, à mes côtés, réagissent immédiatement. Joseph se positionne légèrement devant moi, une main près de son couteau. Chris, quant à lui, calcule déjà les distances, évaluant combien de gardes il pourrait neutraliser avant que quelqu'un ne tire. Je sens la tension monter.

Rodrigo lève une main, signe qu'il prend le contrôle de la situation. Son ton devient plus formel, presque froid. « Vous auriez simplement dû vous diriger directement au manoir, Monsieur King. Mais vous avez choisi de venir ici. Cela dit, je doute que cela aurait changé grand-chose pour le propriétaire de l'île. »

Chris grogne, un sourire narquois sur les lèvres. « Je savais que cette descente puait l'embuscade. »

Joseph, fidèle à son humour sarcastique, lâche en haussant les épaules : « Eh bien, Gérald, on dirait qu'on est tombé dans un joli guet-apens. Je me demande s'ils savent que la personne qu'ils braquent est le grand patron, celui qui est au-dessus de leur "propriétaire". »

Je garde mon calme, bien que mes doigts picotent d'envie d'agir. Mon regard glacial se pose sur Rodrigo. « Rodrigo, appelle Alfred. Maintenant. »

Rodrigo semble hésiter, ses yeux oscillant entre moi et ses hommes. Les gardes resserrent leur formation, leurs doigts sur les gâchettes. L'ambiance est électrique, et je décide de briser le silence.

« Écoute-moi bien. Si je ne donne pas de nouvelles d'ici quelques heures, cette île deviendra un champ de bataille. Crois-moi, ce bout de caillou sera envahi par des forces que toi et Alfred ne pouvez même pas imaginer. Je suis bien plus que ce que vous pensez. Alors, pour la dernière fois… appelle Alfred. »

Rodrigo inspire profondément, visiblement troublé par ma confiance froide. Finalement, il sort sa radio et murmure quelque chose. Les gardes baissent légèrement leurs armes, bien que la tension reste palpable.

Chris, à ma gauche, murmure assez bas pour que seul Joseph puisse entendre. « On les neutralise maintenant, ou on attend encore un peu ? »

Je souris légèrement. « Patience. Ils sont déjà sur le fil du rasoir. »

Rodrigo termine sa communication et repose sa radio, son visage redevenu impassible. « Vous allez en cellule pour le moment, Monsieur King. Vos gardes vous accompagneront. Le propriétaire souhaite vous parler en personne. »

Il fait un signe, et les gardes avancent prudemment, leurs armes toujours braquées. Rodrigo ajoute, plus nerveusement cette fois : « Déposez vos armes. Maintenant. »

Je hausse un sourcil, restant immobile. « Mauvaise idée, Rodrigo. Vous n'avez aucune idée de ce que vous faites. »

Rodrigo serre les dents. « Ce n'est pas une demande. »

Un garde s'avance pour me fouiller. Mais dès qu'il pose sa main sur mon épaule, je saisis son poignet dans un mouvement fluide. Un craquement sinistre résonne dans la cour alors qu'il hurle de douleur. Je le fais voler à deux mètres d'un coup de pied, l'envoyant s'écraser contre le mur avec un bruit sourd.

Les autres gardes reculent légèrement, leurs armes tremblant. Mon regard glacial fixe Rodrigo.

« Rodrigo, surveille tes hommes. Le prochain qui tente quelque chose d'aussi stupide, je m'assurerai qu'il ne quitte pas cette île vivant. »

L'homme à terre tente faiblement de dégainer son arme, mais Joseph réagit en un éclair. Le sifflement d'un couteau fend l'air, et la lame se plante dans le crâne du garde. Il s'effondre, sans un bruit. Les gardes restants pâlissent, et Rodrigo lève les mains pour calmer tout le monde.

« Assez ! Pas d'autres gestes stupides ! » hurle t-il, sa voix tremblant légèrement.

Joseph récupère son couteau d'un geste sec, le nettoyant sur l'uniforme du garde. « Rodrigo, on dirait que tes gars n'ont pas lu le manuel des bonnes pratiques. »

Rodrigo, visiblement tendu, se reprend. « Gardez vos armes. Mais vous irez en cellule. Maintenant. »

Nous traversons la cour, les gardes toujours sur leurs gardes. Au loin, à travers les grillages, je remarque un cimetière improvisé. Une centaine de croix en bois parsèment le terrain rocailleux, ajoutant une sinistre touche à l'endroit.

Je m'arrête un instant pour observer. « Charmant endroit. Vous comptez nous réserver une place là-bas aussi, Rodrigo ? »

Il serre les mâchoires, mais ne répond pas. Finalement, nous atteignons une cellule rudimentaire. Rodrigo ouvre la porte, faisant signe d'entrer.

Avant de passer, je me tourne vers lui, un sourire glacial aux lèvres. « Vous jouez à un jeu dangereux, Rodrigo. J'espère qu'Alfred sait ce qu'il fait. Parce que si ce n'est pas le cas, je m'assurerai qu'il le regrette. »

La grille se referme avec un bruit sourd.

« Et maintenant ? » demanda Chris, adossé contre le mur, jouant avec une pièce qu'il faisait habilement tourner entre ses doigts.

« Donne-moi une seconde, » répondis-je en sortant un petit appareil de mon sac. Je balayai lentement la cellule, et le scanner détecta deux micros cachés, bien dissimulés dans les murs. D'un geste vif, je les détruis en les écrasant contre le sol.

Joseph siffla doucement. « Sérieux, même ici, ils ne peuvent pas s'empêcher de nous espionner. »

Je haussai les épaules avec un sourire en coin. « Bienvenue sur Rockfort Island. Disons qu'on va attendre de voir le propriétaire. Ensuite, j'aviserai. Si je dois raser cet endroit, je le ferai. »

Chris ricana, croisant les bras. « Honnêtement, je parie qu'ils sont déjà en train de se demander s'ils ont fait une énorme erreur. » Il regarda Joseph. « Et toi, t'as parié combien qu'on fout tout en l'air avant midi ? »

Joseph sourit, gardant son sérieux habituel. « Je donne trois heures. Avec Gérald aux commandes, on ne fait jamais long feu dans ce genre de situation. »

Je levai les yeux au ciel. « Très drôle, les gars. »

Alors que je rangeais mon scanner, des bruits de pas résonnèrent dans le couloir extérieur. Nous nous tournâmes tous vers l'entrée, la tension montant légèrement. Chris, fidèle à lui-même, ne put s'empêcher de plaisanter. « Alors, vous pensez que c'est un gros bras ou quelqu'un d'important ? Peut-être un Alfred à la mode gothique. »

La porte s'ouvrit avec une lenteur calculée, et une femme entra, ses talons résonnant sur le sol carrelé. Sa présence était imposante, son allure élégante. Ses cheveux blonds encadraient son visage pâle et délicat, et elle portait une robe noire scintillante qui semblait presque surnaturelle sous la faible lumière. Sur son doigt ganté, une libellule s'était posée, comme si elle était aussi fascinée par elle que nous.

Chris la regarda longuement avant de murmurer, à voix basse : « J'ignorais que Rockfort avait des déesses en stock. »

Joseph étouffa un rire, et je lançai à Chris un regard exaspéré. « Sérieusement ? Essaie de rester concentré. »

Chris haussa les épaules avec un sourire malicieux. « Hé, je ne fais que constater. »

La femme s'arrêta devant nous, un léger sourire mystérieux sur ses lèvres. « Messieurs, je suis ravie de voir que vous trouvez votre séjour... divertissant. Mais je doute que vous soyez ici pour admirer le décor. »

Je levai un sourcil, croisant les bras. « Et vous êtes ? » demandai-je pour la forme, bien que je savais parfaitement qui elle était.

Elle pencha légèrement la tête, ses yeux perçants scrutant chacun d'entre nous. « Vous pouvez m'appeler Alexia. Et vous, Monsieur King, êtes bien plus qu'un simple invité, n'est-ce pas ? »

Je souriai légèrement, adoptant un ton taquin. « On peut dire ça, après tout, c'est moi qui possède cette île et la base au pôle Sud. Donc, ce n'est pas très gentil de malmener celui qui peut t'expulser comme une malpropre sans rien qui puisse t'appartenir. »

Un éclair d'arrogance traversa ses yeux, et elle répondit d'une voix empreinte de folie : « On dirait que Monsieur fait de l'humour. Tu n'es qu'un simple humain, et moi, j'ai transcendé la vie. Après 15 ans de recherches, j'ai réussi à devenir une reine à qui ses sujets devront obéissance. »

Joseph soupira bruyamment, brisant l'atmosphère dramatique qu'elle tentait de créer. « Sérieusement, encore une mégalomane ? »

Chris, sans se départir de son sarcasme habituel, ajouta : « On dirait bien. Alors, chef, c'est quoi le plan ? »

Je pointai la porte de la cellule d'un geste nonchalant. « Chris, tu veux bien ouvrir la porte ? »

Chris haussa les épaules et, avec une simple poussée du bout des doigts, la porte en métal lourd se brisa dans un craquement sonore, tombant à plat sur le sol. L'effet fut instantané : Alexia, qui avait jusqu'alors affiché une arrogance royale, écarquilla les yeux, son sourire s'effaçant comme une chandelle soufflée.

« Quoi... Comment ?! » s'écria t-elle, choquée.

Joseph croisa les bras, un sourire moqueur sur les lèvres. « Oups, on dirait que la 'reine' s'est fait détrôner. »

Chris ajouta avec un clin d'œil : « Peut-être que tu devrais revoir ton concept de transcendance, Alexia. »

Alexia, visiblement ébranlée, recula de plusieurs pas, perdant son air souverain. « Vous… vous n'êtes pas normaux ! »

Je levai les mains dans un geste apaisant, un sourire amusé sur le visage. « Eh bien, Alexia, bienvenue dans la réalité. Ce n'est pas parce que tu es spécial que d'autre ne le serons pas »

Sans demander son reste, elle tourna les talons et disparut dans le couloir, sa démarche précipitée trahissant son désarroi. Joseph éclata de rire. « Je crois qu'on vient de ruiner sa journée. »

(note d'auteur : j'espère que vous apprécierais le chapitre, j'ai changer 3 fois de scénario pour essayer de rendre ça intéressant)