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Chapitre Bonus : Réunion

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9 ans plus tôt

Remplissant toujours des documents importants, semblant être relié à d'autres factions, Johann prend un petit moment pour se reposer, la tête contre son bureau.

Tout en faisant tomber son stylo dans sa main.

Johann :

La paperasse n'en finit jamais, c'est infernal.

Je serais habitué à ce travail de chef de faction, toute cette administration est inhumaine, je le jure.

Haaahh, je sais pas comment faisaient les rois avant.

(Même si j'ai ma propre idée là dessus.

Je me souviens d'eux déléguer ça à d'autres personnes.

Sauf que si je commence à faire ça, les autres factions auront juste l'impression de se faire trahir si je partages des informations secrètes sur leurs points forts et leurs points faibles, à un assistant.

C'est pas comme si je peux faire confiance à n'importe qui, quand moi même j'ai recruité tellement de gens, sans être sûr de savoir s'il y' a des espions dans nos rangs.

En plus, il faudrait juste que quelqu'un à qui j'ai délégué le travail interprète mal certaines informations, ou qu'un bouts de papier soit oublié, et toute la confiance qu'on a construit au fil du temps sera détruite.

Ça aurait été sûrement possible dans un passé lointain.

Mais malheureusement, aujourd'hui, la plupart des gens ne sont juste pas assez travailleur et sérieux pour assumer les conséquences des papiers que je traite.

Un homme entre dans le bureau de Johann, sans même toquer.

Ouvrant la porte rapidement, pour dire à Johann en face de lui.

????? :

Johann, c'est l'heure de la réunion.

Johann:

Enfin, j'ai attendu tellement longtemps pour ça.

Johann se lève et s'approche de l'homme.

Johann :

Qu'est-ce que tu deviens Liroy, mon bras droit ?

Comment était ton début de journée.

Johann tape gentiment l'épaule de Liroy, en souriant.

Liroy :

Tu me poses sérieusement cette question ?

Je penses vraiment que toute cette paperasse t'est monté à la tête, pauvre chose.

C'est vraiment le genre de questions que tu poses à quelqu'un qui travaille 12 heures par jour ?

Johann:

On sait jamais, tu sais.

Liroy :

Mec, tu t'es vraiment transformé en un humoriste raté depuis que t'est resté pourrir dans ce bureau, s'il te plaît, arrête.

Johann mime un visage complètement fatigué cette fois, un visage plus proche de ce qu'il aurait vu s'il était venu un peu plus tard dans la journée.

Johann :

S'il te plaît, essaye de comprendre.

J'ai souffert à l'intérieur de ce bureau pendant beaucoup trop longtemps.

Please understand, I've been suffering inside for too long.

Liroy se retourne et marche pour quitter le bureau, suivi de Johann.

En quittant le bureau de Johann, Liroy ferme la porte derrière lui.

Liroy :

Je peux voir ça.

Les deux partent ensuite descendre les escaliers, tout en parlant pendant le trajet.

Après avoir atteint le dixième étage, ils partent ensuite rentrer dans une salle, rempli d'employés qui parlent entre eux.

Quand Johann et Liroy arrivent dans la salle, tout le monde se lève, par politesse.

Liroy :

Tout le monde, asseyez vous.

Tout le monde s'assoit, comme Liroy l'a demandé.

Liroy et Johann avancent pour s'asseoir sur deux chaises placés tout devant, devant une grande table rectangulaire où s'assoient tout autour, les employés.

Ils s'assoient sur la chaise, comme ils le font à chaque réunion, avant de commencer la réunion.

Johann:

Tout le monde est là ?

Un employé plus réactif que les autres, lui répond.

Oui, tout le monde est là, personne est absent.

Johann a demandé ça, parce qu'il y' a 20 employés.

Il veut absolumenter éviter de commencer la réunion, sans la présence de personnes qui sont requises aujourd'hui.

Johann:

Bien, enlevons toutes les parties superflues.

Quand est-ce que la nouvelle monnaie va être lancé ?

La personne responsable de la production de la monnaie, répond.

Au maximum, dans deux années.

Bien sûr, cela dépendra surtout des quantités d'argent et d'or encore présents dans les grandes banques.

Heureusement pour nous, selon nos estimations, avec toutes les ressources que l'on a déjà pu recueillir des banques, nous serons capable de créer suffisamment de liquidités pour toute la population.

Pour au moins les prochaines décennies.

C'est en grande partie due à la baisse drastique de la population, en terme de nombre d'individus.

Le problème qui reste, est, comment faire en sorte que la population accepte la nouvelle monnaie.

Nous étions en discution avec la nouvelle branche de la faction, le centre d'informations, pour savoir comment faire ça.

De ce qu'on a vu, ça sera sûrement la partie la plus complexe du processus, mais aussi la plus simple en théorie.

Ce n'est pas un problème où l'on peut compter sur des forgerons pour le régler, en créant de la monnaie.

Mais plutôt, un problème qui touche à l'opinion de la population, et à sa perception de la nouvelle monnaie.

Sur l'aspect psychologique donc.

Johann:

C'est tout ce que j'avais besoin de savoir.

Sinon, certaines personnes n'étaient pas là à la dernière réunion.

Laissez moi vous rappeler ce que les pièces de la communauté signifie en terme de nom.

La population a subit depuis plusieurs années des attaques de toutes parts, elle a besoin de stabilité après tout ce chaos, qui continue encore aujourd'hui.

L'objectif de notre faction est de rétablir la stabilité, purement et simplement.

Dans ce but, le nom de la monnaie a toute son importance.

Savoir que l'argent que l'on dépense à comme nom, pièces de la communauté, cela donne l'impression que l'on fait partie d'un ensemble stable, même si ce n'est pas le cas.

Une communauté est un groupe qui s'entraide, qui se défend, comme une grande famille.

Le peu de réconfort que l'on est capable de donner à la population, nous essaierons de le transmettre à travers ce nom, nous ne sommes pas tout seuls.

Nous faisons partie d'un ensemble, c'est ce que ce nom signifie.

Et la preuve que ce n'est pas du vent cette entraide, nous le montrerons à travers nos accomplissements en tant que faction, c'est un avertissement.

Nous devons réussir à sauver la population de toutes les menaces, nous représentons une partie de l'espoir qui règne, même dans ce monde désolé.

C'est pour ça que cette monnaie existe, elle est l'indicateur de notre progression.

Si on échoue, la confiance en elle disparaîtra, et si on réussit, personne ne contestera sa légitimité.

Voilà ce que sont les pièces de la communauté.

Tout les employés se mettent à applaudir, visiblement satisfait par le discours de Johann.

Johann leur montre en retour un petit d'incompréhension sur son visage, masqué par un sourire forcé.

Johann :

(Pourquoi vous applaudissez à chaque fois ?

J'ai fait que vous expliquer.)

Liroy est amusé en voyant la tête que fait Johann, sûrement habitué à souvent le voir dans cet état.

Johann se reprend rapidement en main dès que les applaudissements se terminent.

Johann :

C'est la fin de la réunion, retournez à vos postes de travail.

Nous nous reverrons à la prochaine réunion.

Chacun leur tour, chaque employés disent au revoir à Johann et Liroy.

En retour, Johann et Liroy disent au revoir à eux aussi, chacun montrant un sourire à l'autre.

Laissant après quelques minutes, Liroy et Johann, seuls.

Liroy:

Après avoir tué le leader des Infamous Bastards, ça sera plus facile de se battre à égalité avec l'Etoile Polaire.

Johann :

Ouais.

Mais, tu penses qu'on arrivera à débusquer tous ses espions à temps ?

Est-ce que c'est au moins possible à ce stade ?

Liroy se tourne vers Johann, en le regardant.

Liroy :

Je sais que tu es inquiet.

On a eu que des pistes menant à ça, mais dès qu'on le trouve, tu auras le plaisir de le tuer avec tes propres mains si tu veux.

Pff, tous ces papiers t'empêchent d'agir comme tu le voudrais.

Tu sais très bien qu'on va le trouver, mais on dirait que c'est pas ça qui t'inquiètes le plus.

Je le vois à ton visage, tu es pas comme d'habitude.

Johann :

Tu sais ce qui hante réellement mes cauchemars ?

Liroy :

Non, dis moi.

Johann, loin de l'homme sans peur qu'il laisse voir aux autres, il montre à Liroy toute la peur qu'il ressent, son expression montrant qu'il est terrifié.

Johann laisse ses mains sur les épaules de Liroy, le fixant droit dans les yeux.

Johann :

Ce qui me fait vraiment peur, c'est de me dire qu'attaquer Paolo est une erreur.

J'ai peur des ennemis que je peux pas voir, qui se cachent en attendant une opportunité.

Liroy, je suis convaincu que tout le monde va mourir dès que Paolo se fera tuer.

Liroy :

Calme toi, ça n'a pas de sens ce que tu dis.

Tu n'es pas du genre à paniquer comme ça.

Johann :

Liroy, si jamais je dois mourir un jour, promets moi de ne pas chercher à combattre celui qui me tueras, je t'en supplie.

Le corps de Johann tremble dans tous les sens, d'une peur que Liroy n'arrive pas à comprendre.

En prenant au sérieux ce que Johann dit, Liroy lui répond.

Liroy :

Je te le promets.