Famille

Voici le texte avec tous les "Liam" remplacés par "Noctis" :

---

[Guerrière de l'armée sombre originelle]

Noctis, le regard rivé sur le sol, formulait une demande mentale. En réponse, la terre s'ouvrit doucement, laissant émerger une silhouette imposante. De nulle part, la guerrière de l'armée sombre originelle apparut, s'élevant des profondeurs comme une ombre matérialisée. Elle était exactement comme il l'avait vue dans la plaine, ses traits étaient rigides et impassibles, son regard éteint, mais il y avait quelque chose d'infiniment inquiétant dans son silence.

La Guerrière, sombre et menaçante, fixait Noctis, attendant ses ordres. Tout chez elle dégageait une aura de puissance contenue, une force redoutable prête à éclater à tout moment.

----------------------------------------

Description de la [Guerrière de l'armée sombre originelle] : [Avant de devenir déchu, Umbra cherchait la perfection. Il voulait créer un être capable de réfléchir par lui-même.]

Classe du serviteur : Effroi

Rang du serviteur : Sanguinaire

Attributs du serviteur : [Maître d'armes], [fléau dévastateur]

Description de l'attribut [Maître d'armes] : [Le serviteur sait manier toutes les armes et tous les styles de combats.]

Description de l'attribut [fléau dévastateur] : [le serviteur évoluera en classe et en rang au fur et à mesure que son maître progressera.]

----------------------------------------

« Une Effroi Sanguinaire... Créée par Umbra », pensa-t-il, impressionné. Elle maîtrisait toutes les armes et styles de combat, une perfection martiale qui évoluait avec lui. Un tel serviteur n'était pas simplement un cadeau, mais une arme vivante ! C'était un présent inestimable.

Un sourire satisfait étira les lèvres de Noctis. Il aurait amplement le temps de tester ses capacités plus tard. Pour l'heure, il y avait des tâches plus urgentes à accomplir, notamment préparer la salle pour le retour d'Artémis et de Loyd.

- « Il faut que tout soit en ordre... » murmura-t-il.

***

Alors que la Guerrière débarrassait la salle des débris et du cadavre de Thrór avec une efficacité froide fascinante, Noctis se concentra sur lui-même afin de voir ce qui avait réellement changé.

Noctis, maintenant seul, se concentra sur lui-même. Il ressentait le changement profond qui l'habitait. Son corps était plus fort, plus résistant, sa respiration plus régulière, son endurance accrue. Les effets d'être devenu un Maître, pensa-t-il avec satisfaction. Ensuite, le Manteau d'Ao Guang était également devenu plus résistant. Noctis pensait que c'était l'effet du [Corps du Dévoreur] qui l'améliorait, ou du moins, qui relâchait plus de sa puissance.

Son sang était différent. Noctis soupçonnait que [Sang de dragon] ne servait pas qu'à empêcher son sang de couler, mais rendait également plus fluide sa traversée à travers son corps et améliorait légèrement ses capacités physiques et la récupération après une bataille.

« Chaque combat me rend plus fort », se dit-il. Ce constat lui apporta un frisson d'anticipation.

Noctis était devenu un Maître, c'était un fait. Pourtant, il savait qu'il ne pourrait pas battre Roan ou Thrór dans un combat en duel direct, il n'était tout simplement pas assez expérimenté. Il avait tout de même fait un bond dans sa maîtrise de l'épée durant le combat, ayant appris à enrouler sa propre ombre autour de sa lame.

Enfin, maintenant, Noctis avait un puissant Effroi sanguinaire sous son contrôle ! Il ne savait pas comment Thrór avait réussi à obtenir l'âme d'une créature aussi impressionnante, mais c'était tout à son arrangement.

Cependant, même malgré ses nouvelles forces et son fidèle serviteur, il n'était pas prêt de devenir Seigneur, avec le compteur désespérant de [0/5000].

Laissant échapper un lourd soupir, il rappela la Guerrière stoïque dans son âme. Elle sembla couler dans le sol, puis disparaître.

Il y avait encore une question à régler, mais pour cela, il fallait attendre Artémis.

***

Lorsque Artémis et Loyd revinrent dans la pièce, Noctis les attendait avec un semblant de repas. La table autrefois somptueuse avait été réduite à quelques vestiges d'un festin oublié, mais c'était mieux que rien. Il avait improvisé, rassemblant ce qu'il pouvait pour créer un repas modeste mais suffisant.

Tous trois s'installèrent au sol, leur fatigue visible, leur esprit lourd de souvenirs récents. Personne ne parlait beaucoup. L'atmosphère était empreinte de ce mélange étrange entre l'excitation des nouveaux pouvoirs et la lourdeur de la bataille qu'ils venaient de traverser. Artémis et Loyd, tout comme lui, avaient évolué. Ils étaient maintenant des Maîtres, eux aussi. Noctis fixait Artémis depuis un moment déjà, cherchant ses mots. Finalement, il se lança.

- « Artémis, à propos de tes parents... Ce sont bien eux, n'est-ce pas ? » demanda-t-il, sa voix mesurée mais teintée de curiosité.

Artémis lui offrit un sourire triste, presque résigné. « Oui, mon père est le roi Throne et ma mère la reine Ambre, si c'est ce que tu veux savoir. Ils m'ont tous les deux donné des cadeaux pour m'aider à survivre en dehors du domaine. Ma mère m'a offert quelques gouttes de son sang, qui peuvent soigner n'importe quelle blessure. Mon père, lui, a enfermé une partie de son pouvoir dans cet anneau que je porte. »

Elle marqua une pause, son regard se perdant un instant, comme si elle revivait les souvenirs de ces moments.

- « Les gens ont souvent tendance à croire que l'aspect magique de mon père est lié à la brume, mais la brume n'est que le pouvoir mystique de Miyang. En réalité, il est lié aux épées et à l'acier. »

Le silence retomba. Leurs assiettes, lentement, se vidaient. Chaque bouchée ramenait un peu de force, un peu de vie dans leurs corps épuisés. Artémis semblait se détendre, mais ses mots résonnaient encore dans l'esprit de Noctis.

- « Je n'aime pas parler de mes parents. », ajouta-t-elle enfin. « Je préfère qu'on me voie comme une personne normale, pas comme une noble. »

Il y eut une longue pause, durant laquelle tous finirent de manger. Puis, soudain, Loyd brisa le silence avec un large sourire.

- « Alors t'es une princesse, hein ? »

Artémis leva les yeux vers lui, un léger sourire aux lèvres, l'ombre d'une plaisanterie venant éclairer son visage habituellement si sérieux.

- « Une princesse ? Oui, si on veut, » répondit-elle en haussant les épaules. « Mais une princesse qui rampe dans la boue, se bat dans des champs de bataille et dort à la belle étoile, ça te va toujours ? »

Loyd éclata de rire, un rire franc qui résonna dans la salle vide. « C'est exactement ce que j'attendrais d'une princesse dans ce monde ! Tu crois quoi, que je t'imagine dans une robe avec des servantes autour de toi ? »

- « Oh, j'en doute pas, » répondit-elle avec un sourire moqueur. « Mais ne t'y habitue pas trop. »

Noctis regarda la scène avec amusement. Il ne put s'empêcher de sourire en voyant ses compagnons enfin relâcher un peu de la tension accumulée depuis la bataille. Il réalisa à quel point ils avaient tous changé en si peu de temps. Le poids des responsabilités pesait sur leurs épaules, mais en cet instant, ils pouvaient profiter d'un bref moment de répit.

- « Pour être honnête, » intervint Noctis en prenant une gorgée de son verre, « je ne te voyais pas non plus comme une princesse. »

Artémis leva un sourcil. « Vraiment ? Et comment me voyais-tu alors ? »

Noctis réfléchit un instant, cherchant à exprimer ses pensées sans trop d'hésitation. - « Comme quelqu'un qui trace son propre chemin. Tu as peut-être du sang royal, mais tu es bien plus que cela. »

Un silence accueillit ses paroles, mais ce n'était plus un silence lourd de non-dits comme avant. C'était un silence d'acceptation, de réflexion. Artémis hocha légèrement la tête, appréciant ses mots sans en dire plus. Loyd, de son côté, continuait de jouer avec son assiette vide, un sourire toujours accroché aux lèvres.

- « Et toi, Noctis ? » demanda-t-il soudainement, avec une lueur d'intérêt dans les yeux. « Tu ne nous as jamais parlé de ta propre famille. Tu as bien des parents, non ? Ou est-ce qu'on doit t'appeler prince aussi ? »

Noctis éclata d'un petit rire. « Non, aucun titre de noblesse dans ma famille, crois-moi. Juste des gens