Maintenir l'équilibre

//CECI EST UN VIEUX CHAPITRE ! VOUS POUVEZ LE LIRE POUR AVOIR UNE IDEES DES EVENEMENTS FUTURE MAIS POUR LA NOUVELLE VERSION DE L'HISTOIRE IL FAUT ALLER DANS LE VOLUME DEUX.

Je suis dans en train de marcher sur un nuage, au-dessus de moi s'étant une infinité d'étoile et de galaxie. Je marche dans cet océan de coton sans fin et pour une raison que je ne m'explique pas, je suis vraiment détendu.

"Tu ne devrais pas pourtant" Je me retourne pour voir d'où vient la voix et je me retrouve face à mon reflet dans le miroir du risèd.

"Qui es-tu ?"

"Je suis toi, sans vraiment être toi." Je ne sais pas pourquoi mais le simple fait d'entendre cette phrase me fait comprendre ce que j'ai en face de moi.

"Tu es la Bête."

"Bien vus. Mais je ne te retiens pas plus longtemps. Si tu ne te réveilles pas maintenant, nous allons mourir" Je passe à travers les nuages et me dirige droit dans l'obscurité.

Lorsque je me réveille, je n'arrive pas à respirer, quelque chose de mou est devant mon visage. Mes mains sont bloquées par quelque chose de dure. Je tire de toute mes forces et j'arrive à libérer ma main droite, et j'attrape ce qui me bloque le visage. C'était apparemment un coussin qui se déchire dans ma main, et j'aperçois le visage de mon assaillant dans l'explosion de plume, Harry Potter. Il avait les yeux injecter de sang et l'air complétement fou.

Je l'attrape par le bras et le projette contre le mur comme un poupée de chiffon, je sens l'os de son épaule se disloquer durant le mouvement. Je me relève et libère mon autre bras et mes jambes, pendant ce temps, Harry c'est assis sur le sol, son bras pendant sans vie. Du sang s'écoulait d'une blessure à la tête qu'il a dû se faire en heurtant le mur mais ça ne semblait pas le déranger le moins du monde. Il riait simplement comme un possédé, assis là par terre. Je me lève et me précipite sur lui en moins d'une seconde, l'attrapant par la gorge avant de le plaquer contre le mur.

"Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?" En vrai, j'ai assez peu de temps pour me décider. Dumbledore doit déjà être en chemin vers l'infirmerie car je suppose que Harry n'a pas eu le bon sens de se cacher des tableaux. Ah quoique, je peux voir la cape d'invisibilité par terre, ça veut dire que j'ai surement un peu plus de temps que prévus avant qu'un des tableau remarque l'absence de Potter.

"Je sais, je vais commencer par une petite conversation avec le fantôme qui te suit partout." Je lui porte un coup à la mâchoire qui le fait tomber lourdement sur le sol dur de l'infirmerie.

"Maintenant on va avoir une petite conversation entre homme, n'est-ce pas mon cher fantôme de sorcière." J'active ma vue de détraqueur laissant apparaitre le fantôme d'un homme noir légèrement rondelet habillé d'un gilet et d'un chapeau melon. "Tu prends des risques considérables à t'approcher si près de moi."

"Tu peux me voir ?" l'esprit est étonné mais ne parait pas du tout inquiété. "Ça ne change rien, je suis là pour maintenir l'équilibre. Tu ne peux rien faire contre la volonté de la Nature." Il commence à m'exaspérer, je recouvre mes mains de l'aura du détraqueur et l'attrape à la gorge.

"Laisse tomber ton baratin sur l'équilibre et explique-moi plutôt pourquoi tu t'accroches au fils Potter comme à une sangsue." Le fantôme commence à avoir vraiment peur, il ne devait pas s'attendre à ce que je puisse lui faire du mal de l'autre côté du voile.

"Impossible .... Comment est-ce que ... "

"C'est moi qui pose les questions ici, et je n'ai pas toute la nuit." Le fantôme panique, il n'a pas l'air d'être très courageux.

"Un sort a été lancer et une vie devait être donnée en échange. Mais la mère de ce garçon n'est pas morte donc nous avons décidé de rétablir l'équilibre en dégradant petit à petit la santé mentale du garçon qui devait être protégé."

Il me prend un fou rire. En demandant à la Mort de sauver ses parents, j'ai involontairement détruit la vie de Harry en échange parce que des macchabés surnaturels n'ont pas compris ce qu'il s'est passé. Au moins ce n'est pas un grand complot visant à me détruire.

"Comment ça se fait que les choses aient dégénérer à ce point en si peu de temps ? Il allait plus ou moins il n'y a pas si longtemps. Bon c'était un gamin plein d'insécurité qui essayait de se racheter de son comportement merdique mais il n'était pas si timbré."

"Mon rôle est de maintenir le sort qui multiplie ses plus noir pensée. L'abandon, le rejet, la jalousie, la colère, ..., la haine. Il y a quelque temps, il a été plongé dans un torrent de ces émotions et il a finalement sombré."

"Donc si tu venais à disparaitre, il redeviendrait un garçon normal ?" Je ressers un peu plus mon étau sur sa gorge

"Non, les dommages sont irréversibles. Si je ne suis plus là pour maintenir le sort, ses émotions négatives ne seront plus démultipliées mais la folie déjà présente restera."

"Dans ce cas, tu ne me sers plus à rien. Adieu esprit." J'ouvre ma bouche tandis que l'âme du sorcier se désagrège pour franchir mes lèvres.

Etrangement, ce n'était pas désagréable, un peu comme si j'avais avalé un soda trop pétillant. Harry est toujours à mes pieds, inconscient. Je ne peux pas vraiment me permettre qu'il se fasse chasser de Poudlard maintenant. J'essuis le sang à l'aide de lingette et guéris son saignement autant que je le peu avant de le laisser devant l'infirmerie. Je répare les entraves qui se trouve de chaque côté du lit avant de me rattacher. On pourrait penser que ça serait compliquer de s'attacher tout seul à un lit mais la magie simplifie bien les choses.

J'entends plusieurs bruits de pas qui marche dans le couloir et la porte s'ouvrir avant de se refermer. Je crois que j'ai eu ma dose de conneries de Wiccan pour toute une vie.

Le lendemain matin je suis réveillé par les rayons du soleil et ma mère est un train de lire un livre sur les vélanes à côté de moi.

"Bonjour."

"Oh Sean, tu te réveilles enfin ! Comment tu te sens ?" Elle pose son livre sur ses genoux.

"Bien, je crois. Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ?" Elle prend une longue respiration et semble légèrement embarrassée.

"Et bien quand une jeune vélane atteint l'âge où elle commence à chercher son mari, son pouvoir d'attraction commence à se manifester afin d'attirer un maximum de prétendant avec qui elle va pouvoir choisir de passer du temps." J'ai l'impression de me faire traiter comme un enfant à qui on explique comment ont fait les bébés.

"Tu es en train de me dire que j'ai ma puberté ? Mais d'où est ce que la puberté te fait tomber dans les pommes ?"

"Et bien les jeunes filles vélanes ont parfois des fortes poussées de fièvre mais je n'ai jamais entendu parler de quelque chose comme ça."

"Bon et bien maintenant que c'est fini et que je me sens mieux, il est temps que je retourne en cours."

"Pas encore, même si tu ne le sens pas tu dégage une puissante aura d'attirance. Si tu mets le pieds en dehors de l'infirmerie, tu vas rameuter toutes les jeunes filles à proximité. Il faut d'abord que tu apprennes à contrôler cette nouvelle facette de toi."

"Et ça prend combien de temps le contrôle ?"

"Toute une vie. Ta grand-mère est plutôt douée pour ça, elle est capable de presque entièrement effacer son aura. Mais je pense que dans une semaine, tu pourras sortir sans trop de problème."