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Chapitre 23 : Guerre

La journée passe, on voit tout le monde dans la salle à manger sauf Arthur, il frappe avec son épée dans le vide, Günther arrive.

-Je vois que tu n'as pas changé tes habitudes.

-Ça me détend.

-J'ai appris pour Amélia, bravo.

-Merci... Dit Günther...

-Pas besoin de demander, je sais ce que tu veux.

Il lui donne une épée en bois.

-Tu veux voir où tu en es hein.

-J'ai une technique à tester.

-Ça y est tu as développé ton style ?

-On peut dire ça.

Les deux activent leur perception, et Arthur attaque en premier, la scène est trop rapide pour comprendre ce qu'il se passe, mais Günther est au sol se tenant l'estomac, il a mal.

-Oh merde... je ne l'ai pas vu venir celui là. C'était quoi ?

-Juste un brin de lune.

Arthur donne sa main pour l'aider à se relever.

-Avec une vraie lame je serais mort.

-On a bien fait de prendre des lames en bois.

Günther semble fier de voir Arthur grandir.

-T'as enfin le niveau pour être mon rival haha !

Arthur rigole à son tour.

Transition, ils rejoignent la salle à manger, et les images qui suivent sont des moments de la vie dans la caserne, des entraînements joyeux, parfois durs, Arthur passe beaucoup de moment avec Leo.

-Allez un dernier effort !!

Zed essaye de se la péter montrant qu'il est le plus endurant, et Melvine n'en plus de courir et de s'entraîner.

Mais leurs entraînements sont interrompus par un soldat arrive annonçant qu'Eclats leur déclare la guerre.

Le roi se tient devant les soldats.

-Merci à vous de défendre encore une fois notre royaume, je sais que cette guerre ne sera pas facile, que vous devrez vous battre contre certains de vos anciens camarades. Mais je compte sur vous cette fois encore pour protéger notre peuple, vos familles et notre honneur.

Les soldats acclament le roi.

-Je vais nommer 3 grands commandants : Le soldat dragon Ericson LeGrand, le soldat dragon Nizu « Le Rapide » et enfin Günther Brick, leurs ordres sont absolus et chacun d'entre eux auront une unité indépendante, je laisse le soldat Ericson vous donner vos attributions et vos rôles. Soldats, Revenez nous en vie.

Les soldats s'inclinent respectueusement, et les soldats sont éparpillés dans plusieurs unités différentes.

Arthur est chef de l'unité indépendante d'Ericson, ils ne sont jamais vus, Ericson est immense.

-Tu es un peu gringalet pour un instructeur.

-Si vous le dîtes haha !

-Hmm.. Tu gardes bien ton sang-froid. Choisis les soldats que tu veux emmener.

-Il vaudrait pas mieux que vous choisissiez ?

-Non, il faut que tu choisisses des soldats de confiance, votre unité sera l'une des plus importantes de cette bataille.

-Bien compris !

Arthur part chercher des soldats.

« Voilà donc ton élève Suke. »

Transition, les soldats sont prêts pour le départ, Arthur est équipé, derrière lui il y a Zed, Melvine, d'autres soldats de son unité, et aussi Addel qui s'est porté volontaire.

Il parle avec Günther avant le départ.

-Tu ne prends pas Léo ?

-Je l'ai déjà dit. Je ne mènerais pas un enfant à la guerre.

-Même s'il en a envie ?

-C'est encore un enfant Günther.

-Désolé Arthur.

-??

Léo arrive, équipé lui aussi.

-LÉO !

Il regarde Günther et comprend tout, il s'énerve.

-T'es sérieux Günther ?

-On a besoin du plus de bras possibles, et tu sais comme moi à quel point Léo est fort.

Il attrape le haut de la cape de Günther.

-TU TE FOUS DE MA GUEULE ?

Il attrape la main d'Arthur.

-Calme toi.

-Comment tu veux que je me calme enfoiré ? T'emmène un putain de gamin faire la guerre et tu trouves ça correct ?

Léo met sa main aussi sur celle d'Arthur.

-C'est mon choix. Arrêtez.

-Léo, tu te rends compte de ce qu'il va se passer là bas ?

-Oui je vais pouvoir venger ma famille.

Arthur se rend compte qu'il n'avait jamais entendu l'histoire de Léo.

-Eclats m'a enlevé ma famille, alors je vais leur enlever la leur.

Les yeux de Léo sont sombres, lui qui avait tant de vie dans son regard, Arthur se dit que ce n'est pas Léo, il enlève sa main.

-Tu te trompes Léo, ce n'est pas de vengeance dont tu as envie.

-C'est un objectif bien plus réalisable, que de devenir une légende.

Arthur ne sait pas quoi répondre.

-Vous êtes ridicule.

Léo s'en va, Arthur ne dit plus rien, la colère semble avoir laissé place à la tristesse.

-Günther. Prenez soin de vous.

-Évidemment. 

Arthur rejoint son unité, Ericson est là.

-Faîtes un dernier au revoir à vos proches, la guerre pourrait durer une semaine comme 10 ans, alors dîtes bien tout ce que vous avez sur le cœur.

Les soldats comprennent toute l'importance de cette phrase, certains commencent à stresser et pleurer sous la pression.

Arthur dit au revoir à la patronne, à Amélia et Deliah.

-Reviens en vie.

Arthur est motivé plus que jamais, il sait que des gens comptent sur lui.

Transition, ils marchent en direction du champ de bataille.

Melvine tremble, elle est terrifiée, Arthur met une main dans son dos.

-Ça va aller, je suis là.

-M-Merci.

Dans le groupe à côté d'eux il y a Léo, Arthur l'ignore complètement et Günther parle avec Léo.

-Tu es sûr que tu n'as rien à lui dire ?

-Absolument, il ne peut pas comprendre.

« J'espère que la guerre va vite se finir, sinon les réconciliations vont être compliquées. »

Les unités s'arrêtent en même temps après 2 longues journées de marche.

-On va établir un camp ici puis je vous expliquerais le plan.

Les soldats commencent à déployer des tentes.

-Sérieux on aurait pas pu se téléporter avec les Bellard ?

-Il paraît qu'il est tombé dans le coma.

-Ah ouais? Pourquoi ?

-D'après les rumeurs sa fille aurait trouvé un mec et il a fait un arrêt cardiaque en voyant la scène.

Arthur devient blanc, Ericson interromps leur conversation.

-Si vous avez le temps de parler, vous avez le temps d'assembler le reste.

-O-Oui pardon !!

Il va vers Arthur.

-T'as fait fort ce coup là.

-Désolé de nous retarder...

-Je rigolais.

« Il n'a pas du tout l'air de rigoler. Et comment il est au courant que je sors avec Amélia ? »

-Je n'ai jamais aimé qu'on soit téléporté directement sur le champ de bataille.

-C'est pratique pourtant.

-Hmm.. On ne sait jamais ce que prépare notre adversaire, avoir un peu de recul fait toujours du bien.

-C'est pour ça qu'on s'arrête ici ?

-Exactement, je vais faire le pitch, viens avec moi.