Chapitre 5 : Paris, me voici !
Lui et Joyce : VOUS ICI ?!
Joyce : mais vous me suivez où c'est comment ?
Lui : je viens ici depuis longtemps donc je crois bien que c'est vous qui me suivez.
Julio : ahh non Tenor, elle a connu ici bien avant toi hein !
Ouiii c'est bien Mr Tenor Amir Khane. Je le supporte plus depuis qu'il s'est permis d'insulter les kehlas comme il le dit si bien, moi je suis quelqu'un de très rancunier donc ça m'est resté en travers de la gorge.
Ok monsieur est soûl mais est-ce une raison de mal me parler ? Non je crois pas non ! Breeef.
Joyce : eh oui la kehla elle a une longueur d'avance sur vous hein.
Lui : ah bah c'est bien pour vous.
Joyce : tchrrrr ! Vous avez que ça vous, votre grosse gueule.
Il contracte les muscles de sa bouche, sert les points et essaie de me donner une gifle. J'attrape sa main au vol lui fait une clé de bras et donne un coup dans ses genoux, ce qui fait qu'il s'écroule directement à terre.
Joyce : la prochaine fois que vous levez la main sur moi c'est vos couilles que je vise, enfin, si vous en avez !
Je remets mon bob, la capuche par-dessus et tourne les talons, les laissant tous sans voix.
Je rentre dans ma voiture et démarre en trombe, je crois que c'est devenu une habitude là.
Une fois loin je pars dans un de ses fou rire mdrr j'en avais les larmes aux yeux wallah. J'étais trop fier de moi vous pouvez pas savoir.
Ahh lui il a trop cru qu'il allait me donner une gifle et puis c'est fini ? Genre je ferme ma gueule ? A tozzzz !
J'en passe, je rentre chez moi, gare mon bijou dans le garage, je me change en pyjama et c'est parti pour le dodo mdrr ! Demain est un autre jour.
Vendredi 15 juin 201*,10h00
Aujourd'hui je bouge pour Pariiiiiiis ! Trop de happytude en moi mdrr c'est Mima qui dit tout le temps ça, d'ailleurs elle ne sait pas que je viens cette conne ! J'lui fait une surprise.
Je boucle mes dernières valises et c'est bon. Je portais un pantalon taille haute déchiré au niveau des genoux bleu, un crop-top manche longue noir et mes URH noires. J'ai déjà mangé. Je me parfume, pour mes cheveux je les ai laissé lâcher. Et pour une fois j'ai fait l'effort de mettre du rouge à lèvres.
Bref, j'ouvre la porte pour ranger les ranger dans le coffre. C'est pas là je trouve Monsieur vous savez qui devant ma porte ?! Dès qu'il me voit il tape un scarface, OOOOK. Il était assis dans sa voiture il faisait face à ma porte il avait les pieds sorti d'la voiture.
Lui : salam.
Je voulais pas lui répondre mais comme on dit toujours répondre à un salam dooonc…
Joyce : aleikoum salam. ( Bien sec là, même bâton est plus mou )
Lui : en fait je viens pour m'excuser du comportement que j'ai eu envers vous. Zehma j'vous ai insulté là sah j'étais khaba t'ça donc j'm'en excuse tahu.
C'est bien au moins il reconnaît ses tords, mais comment je me contre fiche de ses excuses.
Joyce : hum.
Lui : pff j'fais le zemel et je te demande pardon toi t'es là tu fais ta meuf.
Joyce : vous.
Lui : quoi ?
Joyce : je répète vous j'suis votre patronne et non votre pote.
Lui : t'es sah là ? Zehma même quand on est pas au travail j'dois te vouvoyer ?
Joyce : exactement ! Certes nous ne sommes pas au travail mais je ne suis pas pour autant votre pote.
Lui : vous pourriez le devenir hein.
Joyce : non merci, je ne me lie pas d'amitié avec les gens qui pensent que les noires ne sont que des grosses putes.
Lui : j'ai dis ça moi ?
Joyce : non c'est votre conscience qui l'a dit tchrr.
Lui : sah wAllah smeh j'le pensais pas.
Joyce : c'est bien.
Lui : pff en fait comment t'es trop têtue !
Apparemment il a toujours pas compris la signification du mot vouvoiement lui tchrr. Je continua à ranger mes valises dans le coffre. Je ferma à clé mon appartement. Je daigna rentrer dans ma voiture quand il tira mon bras.
Joyce : lâchez-moi je vous prie.
Lui : non putain ! J'suis là j'fais le canard j'vous demande pardon depuis j'sais pas quand et tu fais la miss ? Bah nique ta grand-mère sœur.
J'lui ai foutue une putain de gifle, il est pas prêt de l'oublier.
Joyce : ok vous m'insultez moi, ok vous insultez les noirs mais sur sa tombe ne vous avisez plus jamais d'insulter ma grand-mère batard ! Autrement j'oublierais le peu de respect que je vous porte.
J'ai claqué ma portière et j'ai cogné ma tête sur le klaxon,ce qui fit un bruit sourd. Quant à Mr Khane il était resté devant la voiture la main sur sa joue. Il a pas le droit de parler d'elle putain ! Il a pas le droit.
*Flashback*
« Joyce elle est partie elle ne reviendra plus jamais c'est fini. Elle aurait aimé te voir une dernière fois, mais c'est trop tard. »
*End of flashback*
Mamie est morte quand j'avais 20 ans, je devais aller la voir pendant les vacances mais cette année là j'avais un stage d'une très grande importance. Quand mon stage fut fini et que je voulais aller au bled, on m'a dit que c'était trop tard, qu'elle était partie…
Et jusqu'à présent j'ai ce regret de ne pas être venue lui dire que je l'aime une dernière fois.
Bref, je démarre la voiture et m'en vais en laissant Mr Khane toujours dans la même position.
Je vous passe le trajet.
13h30 ( je n'ai aucune idée de la durée du trajet en voiture de Marseille à Paris )
Je gare ma voiture devant le tribunal et sors. Qu'est ce que je fais là ? J'attends Mima,et oui elle est avocate la-celle elle n'a plus le temps hein ! Je me mets juste à côté de sa voiture mais de dos.
J'attends qu'elle sorte du tribunal. Quelques minutes plus tard elle débarque en mode robe d'avocate,talons et tout mdrr. Comment elle force !
Joyce : tchai Mima ibé ka forcé deh ( tchai Mima tu forces deh ) !
Elle se retourne vers moi et crie mdrr !
Elle : AHHHHH JOYCEAAA PUTAINNN ! J'Y CROIS PAS ATTENDS JE RÊVE LÀ !
Joyce : oui tu es dans ton lit et tu rêves dhe imbécile !
Elle saute sur moi et fond en larmes.
Joyce : ohh Mima pourquoi tu pleures ? T'es pas contente de me voir ah ?
Elle : snif Joyce ça fait 2 ans. 2 ans que j'attends ce jour putain. Je pensais ne plus jamais te revoir. Sniff Joyce tu m'as tellement manqué. Je.. Joyce ça fait deux longues années. Je… Putain j'ai pas les mots.
A l'entente de ses paroles je me suis mise à pleurer aussi. C'est vrai que à cause de mon travail j'ai beaucoup délaissé ma famille.
Elle arrivait même pas à respirer tellement elle suffoquais. Je lui essuie ses larmes et la prends dans mes bras.
Joyce : shhhh Mima arrête… je suis là maintenant… pleure pas saa. Snif Mima arrête.
Elle : snif regarde – nous en mode fragile bagn..*rires*
Joyce : mdrr la vie toi t'es un cas quoi. *rires*
Elle : c'est pas tout mais toutes ses émotions m'ont donné faim koy.
Joyce : même moi on va manger et en même temps tu me raconteras tout tout tout.
Elle : ya pas de soucis bon on va manger chez toi. Tout le monde y est.
Joyce : c'est parti ! Attends on y va avec quelle voiture ?
Elle : la tienne. Je demanderai au chauffeur de m'amener ma voiture.
Joyce : rayy Mima fangan ! ( puissance de Mima )
Elle : faut laisser droooon mdrr !
14h50
Mima me tire vers la porte de chez moi. Généralement les vendredis maman elle invite toute la famille à déjeuner à la maison. Donc derrière la porte se trouve une vingtaine de personnes que je n'ai pas vu depuis 2 ans.
Mima : allez viens Tantie Amira et Tonton Balla ( mes parents) ils vont halluciné surtout Amadi.
Joyce : pfff comment je stresse !
Mima : mdrr t'inquiète pas ça va bien se passer.
Elle sonne à la porte et me cache derrière elle. Quelqu'un lui ouvre la porte, je n'ai aucune idée de qui est ce.
… : Ahh Mima ma fille ça va ?
Mima : ça va tata et toi ?
Dès que j'ai entendu sa voix mes yeux se remplirent de larmes. C'est maman.
Maman : entre.
Mima : attends Tata j'ai une surprise pour toi.
Maman : une surprise wa ? Si c'est encore un Kinder surprise je veux pas deh !
Mdrrr
Mima : mdrr non Tata c'est autre chose.
Maman : yiehh moi je vois rien hein.
Mima : regarde bien.
Elle se pousse pour que maman me voit. Dès qu'elle me voit des larmes s'échappe de ses yeux. Je la prends directement dans mes bras.
Elle : Joyce ? Joyce c'est vraiment toi ? Tu…
Joyce : oui maman, c'est moi. Joyce ta fille.
Elle : pourquoi tu ne venais jamais me voir hein Joyce. Tu ne m'as même pas appelé une seule fois. Sais-tu comment je me suis inquiétée Joyce ? Comment as-tu pu me laisser comme ça Joyce ? J'ai été la première à te soutenir quand tu parlais de tes projets et maintenant que tu as réussi,tu ne viens même plus voir ta maman ? Ma fille, comment hein comment ?! Tu m'as donc oublié si facilement ?
Joyce : maman snif dit pas ça. Je ne t'ai pas oublié, maman wallah c'est à cause du travail. Tous les jours je travaille tardivement maman dès que j'ai pu je suis venue ici. Maman je te promets que plus jamais je te laisserai sans nouvelle. Sniff Maman… ma…je..je…wallah..pardon..pardonne-moi.
Elle : calme toi,shhh quoi qu'un enfant fasse à sa mère elle le lui pardonne toujours.
Elle me prend dans ses bras et essuie mes larmes. Quelques minutes après nous entrons dans le salon. Tout le monde se retourne vers nous.
Papa : Joyce ? Lahila Mouhamadara Sourouleh. I do ? ( c'est toi )
J'hoche la tête.
Joyce : Aw ni sogoma. ( Bonjour )
Eux : m'ba ( façon de répondre )
Ils m'ont tous salué et pris dans leurs bras. Ensuite nous avons tous mangé et rigoler. Il y avait tout le monde dont mes frères :
Amadi : vous le connaissez déjà. Sinon il est grand, 1m95 yeux noirs. 28 ans. Il est charmant de fou. Il est marié à une soudanaise Soukeï et ils ont une petite fille Liyah. Gérant d'une boîte.
Madi : lui c'est mon jumeaux ( façon de parler ) il est vraiment beau il fait dans les 1m90,les yeux verts de maman. Un pur comique lui. 26 ans célibataire. Médecin généraliste.
Sidy : caractère de merde. On ne se parle plus depuis 4 mois. 24 ans je sais pas si il est célibataire ou en couple,de toute façon je m'en fiche pas mal. Ingénieur.
Il y avait mes autres tantes et cousins mais ils sont pas intéressant. J'étais assise dans un petit coin avec Madi on discutait tranquillement.
Joyce : alors Madi t'as toujours pas trouvé ta hlel et ton succès ?
Lui : pour ma hlel j'en ai une sur le técô et pour le succès tkt je suis en route mais disons que là j'ai plus d'essence.
Joyce : mdrrr ! N'importe quoi.
… : OOOH MAIS QUEL SURPRISE JOYCE PUTA EST DE RETOUR.
Suite dans la prochaine partie !
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