#3 : Le fruit du hazard

Dans le chapitre précédent , le jeune homme jamil reçu dans son sommeil la visite du dieu des rêves et sa visite dans le royaume des crystaux qui est fortement sensible aux contacts directs avec les humains fut le siège de plusieurs perturbations . En effet jamil fut le premier être humain à avoir poser son pied dans le monde des crystaux depuis très longtemps et au cours de sa visite il découvri deux rochers argentés polis dont les faces paralèlles présentaient deux vitraux qui abrittaient des créatures soit angéliques soit démoniaques qui ne sont en réalité que les instincts malicieux et honnêtes des êtres humains . Une tempête fut déclencher par la larme du jeune visiteur à la vue de ce spectacle qui nécessita l'intervention du guardien du portail après la destruction de ce dernier . Le guardien répondi à certaines questions du mortel et lui révéla enfin une sombre porphétie dont il serai l'ébauche . Le jeune homme affligé fut transporté avec ce lourd secret par les vents du nord hors du monde des rêves . Les pilastres de la grottes qui étaient portés par le pont suspendu s'élevant au dessus de l'oubli infini ( lieu où l'on punissait les rebels ) furent altérés et détruits par la tempête causée par jamil . Ces colonnes célestes portaient des tableaux où des prophéties dont celle annoncée par le guardien était gravée , mais la destruction des colonnes entraína la perte des tableaux prophétiques dans le monde de l'oubli . Le guardien de l'équilibre dont la responsabilité était de veiller à la protection de ces fresques échoua dans sa mission et se rendi auprés du dieu tisseur au fil d'or : auteur des tableaux qui lui proposa de rendre visite aux dieux frères divins ; les plus sages et les plus puissants des dieux . Eux seuls pouvaient l'eclairer sur le contenu des tableaux vides qui n'attendaient que le temps convenu à leur dévoilement . Le guardien ne fit pas ce dont le nain au fil d'or lui suggéra de faire et ne fit rien . Le jeune homme s'étant réveillé raconta son rêve à sa soeur qui l'enmena chez le médecin à qui elle donna : grande somme d'argent pour diagnostiquer son frère de fou et lui dérober la part de l'héritage qui lui revenait de droit .

Chapitre 3 :

La relation entre le jeune homme et sa famille s'empira de plus en plus et chaque jour et chaque lever de soleil annonçait un déclain du sens de la famille . Ceci fut dû à la soeur de jamil qui insufla à l'oreille de ses proches les mêmes idées que celles avec lesquelles elle avait perverti le médecin . Le jeune homme de jour en jour plongé dans les livres tenta de trouver des explications à ce mysterieux rêve mais l'insuffisance des écrits qu'il lisait le rendait encore plus intolérable , et cela vint justifier l'hypothèse mensongère de sa soeur . Ses jours s'épuisait dans les pages des grimoires et ses nuits les esprits à son chevet le tourmentaient puis se faisaient un plaisir de le regarder s'affadir comme les bougies de son burreau sous le pâle éclairement de la lune , qui lui rappelait également le debut de son rêve. Les pensées le tourmentaient jour et nuit si bien qu'il devint méconnaissable tellement la couleur de son visage devint sombre et aigrie ...Une réunion de famille s'imposa mais sans la présence du jeune homme qui n'y fut pas convié . Cette assemblée réuni la soeur du jeune homme et ses deux frères dont l'un fort peu aimable et l'autre muet , ainsi que les cousins et tout ceux qui portaient le même sang ou qui prenaient part à l'héritage .Tout être possédant le droit de choir à une part se trouva servi , et en fin de réunion un banquet fut érigé en l'honneur de cette journée où les biens furent partagés . Autour d'un banquet où la luxure se mut librement comme bon lui semblait et où l'îvresse s'accoudait en tand que reine , du gibier fut servi , ainsi que les mets le plus nobles et puis enfin de journée le verdicte fut prononcé . Par peur que le jeune fou ne face de victime dans sa démence , il devait quitter la résidence familiale et avant le chant du coq il devait être mort ! C'est là que les deux hommes vêtus de noirs jadis présents à l'enterrement du jeune homme furent conviés au manoir , ils saisirent le jeunes homme déshérité , lui bandèrent les yeux l'enmenèrent dans la forêt , mais se rapellant à ce moment le jour sombre de son enterrement leur conscience ne put leur permettre de lapider un innocent , ils se contentèrent alors de le laisser à son triste sors bien loin des regards de ses proches qui ne quittaient que rarement la résidence , et ne l'ayant laisser voir la route par laquelle ils furent passés pour le bien des de tous , sentaient par là avoir accompli un acte de noblesse ... que la vie est injuste , le passé resurgi à nouveau ! Jamil savait au plus profond de lui que sa destinée serait sombre s'étant référé aux paroles du guardien , quoiqu'il ne savait toujours pas si le rêve et les pensées qui le suivaient de partout étaient réels. Un immense chagrin s'empara de lui et seul dans la forêt dans l'obscurité la plus totale ferma ses paupières blotti contre le sol sous le froid hurlement des loups . Le lendemain il se réveilla avec des douleurs atroces mais heureux de ne pas avoir subi d'attaques de bêtes feroces pendant la nuit et se mit en marche à la recherche d'aide . Il tomba sur un vieil homme qui faisait paître ses brebies sur l'herbe humide du matin pour lui demander la charité . Le vieil homme du nom d'Isaie était bougon et n'appreçiait pas beaucoup la compagnie des hommes . Le vieux pâtre voyant le jeune homme s'approcher se mit sur la défensive et dit : " écartez-vous de mon troupeau , inconnu qui que vous soyez " . Jamil répondi d'un ton épuisé : " je demande compassion auprès de vous " .

Le visage du jeune homme était effrayant , d'une maigreur indescriptible et d'une couleur très sombre . Le vieil homme vit dans la flagrance du regard de jamil une sincère detresse et son coeur s'empli de compassion envers le jeune homme , lui rappelant ses deux fils que la guerre lui avait prit et dont la mort causa l'exil de ce dernier qui ne voulait plus jamais se méler à la laideur humaine , et passa ses jours parmi les animaux ... Isaïe prit le jeune homme dans sa chaumine et son affable femme en prit grand soin lui servant de la soupe à la dinde au près d'un bon feu de cheminée , et étant à l'écoute du moindre besoin de l'haute .La nuit tomba et Isaïe proposa au jeune homme de passer la nuit dans l'étable d'à côté dont il était le propriètaire , ne pouvant d'une part pas laisser un inconnu dormir sous son toît qui abrittait également ses deux filles et d'une autre part laisser le jeune homme qui lui avait imploré son aide repartir dans la forêt en pleine nuit ...

Ce fut une nuit particulièrement désagréable pour le jeune homme où en plus des beuglements des vaches et des brebies et des ululements des chouettes devait supporter l'odeur des sels qui pourrissaient sur le foin du sol , Ïsaie et sa femme se faisant vieux ne pouvant plus nettoyer tous les jours les excréments de leur troupeau . Le lendemain sonna comme un bruit de délivrance pour le jeune homme qui salua Isaie et lui demanda son aide à nouveau pour trouver du travail , celui ci songea un instant et demanda au jeune homme de netoyer l'étable et de lui accordé jusqu'au soir pour recevoir la réponse à sa demande . Le vieil homme fit sortir son troupeau comme d'habitude de bon matin et le jeune homme se mit lui aussi au travail . Et même si cette besogne était plus ou moins ingratte , Jamil y voyait grand plaisir : au moins il n'allait plus devoir supporter cette odeur infâme pendant la nuit .

Le soir du même jour Isaïe rentra chez lui et proposa à jamil de lui offrir un emploi dans la maison de vin de son ami d'enfance ; le seul qui lui restait . le jeune homme accepta l'offre d'un air des plus reconnaissant . Le lendemain lorsque le soleil centrait l'azur dégagé, il se rendi à l'endroit que Isaïe lui avait décrit et chercha à trouver un homme du nom de Jérémie . L'ayant trouver Jeremie qui à longueur de journée à moitié îvre éprouva une sympathie immédiate pour le jeune homme qui commença directement à remettre de l'ordre dans les lieux avant l'arrivée de la clientelle , impatient dès le premier jour. La nuit il rentrait chez lui fatigué et de bon matin, se levait, netoyer l'étable puis se rendait à son travail de nouveau . Ce fut un cycle productif pour le jeune homme qui sentait son coeur soulagé n'ayant d'un côté plus eû de tourments nocturnes depuis quelques temps et d'un autre gagnant sa vie . Un jour qu'il fut accouder à la table à coté d'Isaïe , jamil se deçida à demander l'identité des personnages dans les portraits qui étaient accrochés dans la maison, il se le demandait car les personnages dans les tableaux étaient très jeunes pour être les parents du vieil homme. Ïsaie quoiqu'épprouvant sympathie pour le jeune homme ne parla plus de ces fils depuis leur décès et toute conversation les concernant dans sa maison était interdite. Mais dans une conversation des plus bizzares surgit le sujet de la guerre et de ces victimes et jamil se deçida alors à parler , les deux hommes dans les tableaux étaient les enfants d'Isaïe qui avaient succombés durant la même guerre qui toucha jamil qui raconta son histoire également et les péripéties que sa soeur lui avait également raconté après sa guérison . "Juste ciel ! " s'ecria Ïsaie , l'histoire ne lui était guerre etrangère car deux ans auparavant il avait sauvé un homme agonisant portant le même prenom que jamil . Les données que les deux interlocuteurs donnaient se compléttaient parfaitement . Il n'y avait plus de doute : le pâtre qui sauva la vie de jamil durant la guerre ne put être qu'Isaïe !

Le vieillard se souvint du nom du jeune homme puisque l'ayant enmené à l'hopital les parents de l'agonisant l'avait appelé par son prénom quoiqu'il n'était pas conscient jadis .

Et comme le hazard fait bien les choses ils furent amenés à se revoir et à sympathiser ensemble . Suite à cette conversation la relation entre les deux hommes devint plus solide les jours à venir , mais Jamil demanda à Ïsaie de garder l'identité de sa famille méconnue même auprès de sa femme pour éviter toute méconvenue. Le temps passait et ïsaie au dos courbé par l'âge rendi l'âme emportant le secret de Jamil avec lui un pluvieux soir de vendredi . Ce fut un brave et vaillant homme qui fit le bien durant sa vie . L'aïeul fut enterré , et la fameuse brebie : celle qui retrouva jamil et qui était la préférée d'Ïsaie fut sacrifiée sur un autel en signe de reconnaissance . L'étable et la chaumine du vieil homme appartenaient desormais à sa femme Madeleine ,qui voyant dans jamil le fils qu'elle aurai aimé voir lui demanda de continuer à mener sa vie comme si Ïsaie était toujours présent , d'après elle : c'était la volonté de son cher mari . Des années passèrent et Jamil se trouva intrigué par l'une des filles d'Isaie , mais n'osant par lui addresser la parole il travailla jour et nuit gagnant toujours plus d'argent pour pouvoir parvenir à la connaître d'avantage . Les jours passèrent et les premières rides commencèrent à apparaitre sur le front de Jamil devenu un homme , il se decida enfin à demander la main de Rosée la fille d'isaïe de sa mère Madeleine . Celle-ci lui fut accordée , de belles fiancailles eurent lieu dans le jardin de la rose : n'étant pas trop éloigné de leur modeste demeure . Le couple était heureux et un silencieux mariage eut également lieu à l'approche de l'hiver quelques mois suivant les fiancailles dans la bénédiction de la mère de Rosée . Jamil tand à lui était légerment attristé de ne pouvoir convié aucun membre de sa famille ,et croyant jadis en la fidélité des hommes se trouva deçu d'avantage . Il tenta de camoufler ses sentiments mais la prunelle de ses yeux cachait une grande contrariété . Les deux amoureux vivaient dans la joie et menaient une vie d'amour bien que miséreux . Rosée n'osa jamais demander à jamil la cause du décet de ses parents : ce dernier lui ayant menti à ce propos pour camoufler la veritable histoire que seul Ïsaie connaissait et prit avec lui vers l'au dela. même si elle se posait quand même quelques questions qui croissaient à chaque fin de jour blasé du lendemain . Rosée ; par la bénédiction de sa mère reçu sa part de l'héritage en or et deçida de la vendre pour déménager ,ayant mûrement réfléchi avec son mari à la fondation d'une belle famille . Et un jour alors qu'ils décidèrent de se rendre en ville pour vendre l'or que Rosée eut reçue de sa mère , jamil vit du recoin de son oeil son infâme soeur , celle qui l'avait chassé et était à la cause de sa misère . Il ne la salua pas mais son humeur fut perturbée et cela se ressentait auprés de sa femme qui garda pourtant son silence . Ils continuèrent leur trajet et puis rentrèrent chez eux . Jamil avait une vague idée du manoir familial où il demeura pendant des années mais les jours eurent rouillés ce souvenir , sa femme tand à elle lui avait demandé l'identité de cette femme mais sa reponse fut " personne ! ". Et la question tomba dans le gouffre de l'oubli . Sa soeur à son tour retourna chez-elle et garda incertaine la rencontre secrète . Des sentiments de culpabilité firent surface dans le coeur de Berthe soeur de jamil mais pendant une courte periode de temps et sa nature égoïste resurgi étouffant le bruit de conscience agonisante . Aucune réponse ne conclus réelement si Berthe est de nature égoïste dès sa naissance , après tout ce fut elle qui ouvri le cerceuil de son frère autrefois , ou bien cette nature mysterieuse soudaine serai l'oeuvre de l'accomplissement de la prophétie du guardien . Un an plus tard le couple enménagea dans la ville et eut son premier enfant , ce fut une fille au visage angélque qu'ils nommèrent ainsi ,et l'année suivante ils eurent leur second enfant qui porta le nom de Jacob. La naissance de cette progéniture marquera le commençement d'une toute nouvelle ère qui fut planifiée il y'a des ciècles dans l'autre monde .

.........à suivre ..........

Chapitre 4 : la résurrection de passé .