webnovel

[FR]Shoto Todoroki - Terroriste des Temps Modernes

« Un meurtrier de masse, l’appelait-on. Le terroriste des temps modernes » Je croyais que j’avais de la chance. Que j’étais différent. Que je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Mais les dés étaient joués depuis longtemps. « C’est amusant, tu ne trouves pas ? Je suis devenu tout ce qu’ils ont dit que je serai » -------- PATREON : patreon.com/Nar_cisseFR English version available on my account

Nar_cisse · Anime und Comics
Zu wenig Bewertungen
125 Chs

Chapitre 95

Dabi avait filé comme une furie à la seconde où il avait entendu l'endroit où son cher et tendre Sho-sho était gardé en captivité.

L'infrastructure médicale se trouvait à l'autre bout de la ville, et il lui aurait fallu plus d'une heure pour y parvenir avec un véhicule.

Les membres survivants de la ligue avaient été confus en le voyant jaillir dans la nuit noire, flammes le propulsant comme un jet, aussi visible que s'il avait été fluorescent.

Le regard d'avertissement qu'il leur avait jeté les avait fait taire avant même qu'ils aient pu dire quoi que ce soit. 

Dabi se fichait que vilains ou héros le pourchassent : de toute façon, à la seconde où Shoto avait été amené au repaire d'All for One, l'opération tout entière était aussi bonne que ruinée.

Les yeux de Dabi étaient exorbités, des vaisseaux sanguins éclatés dans sa sclérose. Un sourire tremblant, retors, soulevait et abaissait les coins de sa bouche comme s'il était prit de spasmes.

L'excitation le rendait nerveux, brouillait ses pensées, le faisait brûler son énergie plus vite et plus fort pour arriver avant que Shoto ne disparaisse.

Parce qu'à part Dabi, personne ne savait à quel point Shoto était dangereux.

Pendant une seconde, Dabi se rappela la fois où il avait presque réussi à le noyer dans son bain. 

Le souvenir se transforma en fantasme et, pour la énième fois, il s'imagina ce qu'aurait été sa vie s'il l'avait fait bouillir dedans.

Dabi atterit comme une furie devant le bâtiment vraisemblablement abandonné.

Ses flammes se dispersèrent, balayant les alentours dans un souffle chaud, alors qu'il fléchissait les jambes pour amortir le choc.

Black Mist apparut entre lui et l'entrée délabrée.

- Dabi, qu'est-ce que tu-

Dabi ne répondit pas et traversa Black Mist en courant. 

La surface du vilain se brouilla alors qu'il se retournait, ses grands yeux jaunes légèrement étrécis.

- Maître ? Dois-je l'arrêter ?

Son oreillette grésilla.

Il entendit un bruit de métal qui s'entrechoquent et sut qu'il s'agissait des instruments avec lesquels on était en train d'opérer All for One.

- Laisse-le et revient

*

Je m'immobilisai sur le seuil de la porte, les yeux grands ouverts.

Devant moi, et s'étendant à perte de vue, se trouvaient une centaine de tubes à essais remplis d'être humanoïdes en position foetale.

Des nomus.

Quelques bulles quittèrent la bouche d'une des créatures sur ma gauche. 

Plus petite que les autres, elle ressemblait plus à un enfant ayant subi une soudaine crise de croissance qu'à un nomu en pleine puissance.

Il était aussi blanc que de la craie, deux minuscules ailes rouges ayant troué son dos en fines lignes pareilles à des branchies.Des protubérances noires sortaient de ses coudes et décrivaient un léger arc de cercle au-dessus de son avant-bras.

Des cornes grisâtres tournoyaient sur ses temps et se mêlaient à ses cheveux dorés.

Tout à coup, la chose ouvrit ses yeux.

Deux pupilles jaunes, fendues verticalement, me scrutèrent avec intérêt.

La chose ne réagit pas lorsque je me mis à peindre sur son tube en verre du bout de mes doigts tâchés d'encre.

Elle me regarda répéter la même opération sur plusieurs des tubes alentour puis ferma les yeux et retourna à son précieux sommeil.

Je continuai le processus, un tube sur deux, jusqu'à avoir recouvert toutes la salle.

Peu importe ce que j'avais cru au départ, ces choses n'étaient pas des nomus. 

Quand à savoir si elles étaient pires, je préférais ne pas prendre le risque.

Couteaux en main, je scannai une dernière fois la salle avant de filer à l'étage supérieur en prenant les escaliers.

A la seconde où j'ouvris la porte du niveau -3, un groupe de cinq hommes armés traversa le couloir.

Le premier, main flottant au-dessus de la poignée que j'avais déjà activée, eut à peine le temps de relever les yeux vers moi que sa main tranchée vola devant son visage.

Les trois hommes derrière lui reculèrent et le dernier me mit en joue.

Une balle siffla, traversant l'air si vite qu'elle créa un souffle de vent.

Je fléchis les jambes, sharingan tournant paresseusement dans mes prunelles, attrapait l'homme à la main tranchée et le balançait sur le tireur.

La balle fila au-dessus de mon épaule et s'encastra dans la porte métallique avec le bruit du tonnerre qui éclate.

Le tireur baissa son arme et essaya de rattraper son coéquipier, trébuchant de plusieurs pas en arrière pour se stabiliser.

J'utilisai le mur sur ma droite comme un tremplin, me propulsant dans les airs au-dessus du groupe avant d'atterrir derrière eux en position accroupie.

Kunais en main, je tranchai les talons d'achille du tireur d'un seul geste.

Le sang gicla sur le sol alors que l'homme hurlait, s'effondrant à terre sous son propre poids et celui de son coéquipier.

Les autres eurent à peine le temps de tourner la tête que je frappai la gorge d'un troisième homme de mon poing, lui broyant la trachée.

Il s'écrasa à genoux, mains sur la gorge, bouche entre-ouverte en un cri silencieux. 

Le quatrième tendit son pistolet vers moi et tira trois fois.

Je vis les balles fendre l'air au ralenti, mon chakra pulsant contre ma peau.

En une seconde et j'étais à terre, balayant les jambes du tireur d'un geste.

Les balles éclatèrent comme une pluie autour de moi, soulevant un nuage de poussière.

Alors même que le tireur était en train de tomber, j'attrapai sa tête d'une main et lui éclatait le crâne contre le sol.

Un 'boum' tonitruant résonna dans le couloir.

Mon kunai quitta ma main comme une flèche, allant se ficher dans la gorge de celui dont j'avais tranché la main.

Yeux rouges brillants, je relevai les yeux vers le cinquième et dernier homme.

Son pistolet était braqué sur ma tête à bout portant.

Son index n'eut même pas le temps d'effleurer la détente que je l'avais déjà arraché de ses mains d'une claque.

Mes jambes me catapultant, je plongeai mon kunai dans sa gorge avant de tirer profondément dans sa chaire, ouvrant un large sillon sanguinolent.

Je pivotai sur mes jambes, arrachant le kunai du corps du mourant, le lançait à toute vitesse sur le tireur aux tendons tranchés.

La lame s'enfonça dans son crâne jusqu'à la poignée.

Je me redressai, légèrement haletant, la respiration sifflante. Les bandes de gaze qui enroulaient mon torse étaient imbibées de sang.

Personne ne se releva.

Je passai à nouveau sur chaque homme, plongeant ma lame dans leurs crânes avant de me redresser.

L'ampoule nue du couloir clignota.

Je relevai la tête vers les bruits de course qui se propageaient à l'étage supérieur. Le fin plafond trembla sous leur assaut.

Je sentis le reste de l'étage puis fit claquer ma langue contre mon palais.

Les coups de feu m'avaient vendu, et je prenais trop de risques à rester ici pour nettoyer le niveau alors qu'All for One était toujours dans les parages.

Je m'accroupis derrière la porte, imbibant ma main d'encre avant de dessiner un petit cercle qui allait du sol puis passait sur les murs. 

En haut, j'entendis la porte en métal claquer contre le mur.

Je serrai les dents, finissant le sceau de fuin à la va-vite.

Les bottes en cuir frappèrent contre le ciment des escaliers. Le bruit des holsters s'entre-choquant contre les cuisses était une cacophonie.

La foudre se mit à crépiter à la surface de ma main droite alors que j'apportai la touche finale à mon œuvre.

La porte de mon étage frappa contre le mur.

Un arc de foudre bleu jaillit de ma paume et fit exploser la seule ampoule du couloir.

La pointe d'un pied eut à peine le temps de passer le seuil de mon couloir qu'on se retrouva plongé dans le noir.

En un éclair et j'avais déjà jailli de ma position accroupie, mon chidori transperçant le coeur du premier homme.

Le second recula d'un pas, ses yeux suivant la lumière flamboyante avec une seconde entière de retard.

Mon poing lumineux frappa sa gorge comme un boulet de canon, lui tranchant la tête d'un seul geste.

Une giclée de sang vola dans les airs.

Ma main traversa un ventre, deux torses, une nouvelle tête.

Il y eut des hurlements.

La première giclée retomba par terre.

Les deux derniers hommes, debout presque l'un derrière l'autre, se mirent à tirer dans tous les sens.

Je sautais sur le mur, une pluie de balles dans mon sillage, traversai le plafond à vive allure avant de sauter, tête à l'envers et jambes repliées, foudre crépitant dans ma main.

Je vis la terreur se dessiner au ralenti sur leurs visages, leurs yeux s'exorbitant jusqu'à ce qu'ils sortent presque de leur paupières, leurs traits se tirant jusqu'à ce qu'ils aient l'air figés, leurs bouches se contorsionnant comme si-

Mon chidori troua la tête du premier puis passa à travers celle du second.

Je fis un salto dans les airs, pivotant pour atterrir souplement sur les marches d'escaliers.

La foudre s'éteignit et mes cheveux retombèrent sur ma peau moite.

Les deux corps transpercés tombèrent comme des sacs.

J'ouvris la bouche, inspirant un air chargé de sang et de pisse.

Tout à coup la chaleur grimpa d'une centaine de degrés dans la cage d'escalier.

J'eus à peine le temps de tourner la tête vers la porte en métal, sur lequel 2 était peint, que celle-ci explosa.

Un geyser de flammes bleues en jaillit, me projetant en arrière avec la puissance d'un typhon.

Je croisai mes bras devant mon visage pour me protéger alors que le feu me fit valdinguer contre les escaliers, ma colonne vertébrale heurtant violemment la barrière métallique avant qu'elle ne plie sous mon poids.

Je me fracassai contre un mur, fendant le ciment sous mon poids, avant que mon chakra ne prenne le dessus et ne m'y colle complètement.

Le geyser brûlant me passa dessus à toute vitesse, asséchant ma peau presque plus vite que je ne pouvais la réhydrater.

J'avais l'impression d'être dans un volcan dans lequel un sèche cheveux à échelle terrestre soufflait à plein régime.

Ma glace rentra dans mon système nerveux, refroidissant mon sang bouillant et gelant ma peau pour faire baisser ma température. 

Des engelures recouvrirent mes phalanges, se propageant jusqu'à rendre mes doigts glacés. 

J'expirai un nuage de vapeur qui se transforma en vapeur bouillante dans la chaleur. 

Puis, tout à coup, le geyser de flammes s'arrêta.

Je ne réfléchis même pas, utilisant le mur comme tremplin pour me propulser comme une flèche au-dessus des escaliers, l'air sec craquant comme du bois auquel on était sur le point de mettre feu.

Dabi jaillit de la porte du 2, poing brûlant de flammes, un sourire si grand sur les lèvres qu'il lui dévorait les trois-quarts du visage.

Je tendis la main devant moi et un véritable blizzard en jaillit, éclatant comme une tempête gelée tout autour de nous.

Nos Alters se percutèrent avec la violence de deux camions lancés à pleine vitesse.

Un nuage de vapeur bouillant jaillit au point de contact, explosant comme une bombe de vapeur et nous enveloppant dans un cocon de fumée blanchâtre. 

Dabi rit, une larme de sang roulant sur sa paupière inférieure.

- Quel accueil, Sho-sho ! Je n'en attendais pas moins de toi !

Je lui envoyais un coup de pied dans le torse qu'il para de son avant-bras.

L'utilisant comme tremplin, je tournoyai sur moi-même et lui envoyait mon pied gauche en pleine face.

Dabi fut violemment projeté en arrière, trouant la fumée comme un boulet de canon.

Je ne le lâchai pas d'une semelle, volant presque au-dessus des escaliers qui nous menaient à la porte du -2.

Voûté, les bras lâches, j'attrapai les deux kunais sur les corps calcinés sans m'arrêter.

Dabi croisa mon regard par-dessus ses bras croisés.

Je levai le bras droit, poignard en main prêt à s'abattre sur lui.

Une nouvelle bourrasque de flammes bleues jaillit de son corps, me repoussant en arrière avec la puissance d'un cyclone.

Je serrai les dents, sentant mes vêtements fondre sur ma peau, puis abattis mon couteau sur son avant-bras droit.

Il hurla comme un dément alors que je faisais glisser la lame dans sa chaire, creusant une tranchée de son poignet à son coude. 

- Tu peux pas me tuer ! Tu peux pas !

Prit d'une soudaine crise d'hystérie, Touya se mit à caqueter comme une oie folle.

- Tu peux pas ! Tu peux pas !

J'arrachai mon kunai de son avant-bras avant de frapper son coeur.

Touya écarquilla les yeux et mit son avant-bras tranché sur mon chemin, faisant assez dévier ma lame pour qu'elle finisse dans sa clavicule. 

L'impact fit tituber Dabi en arrière, jusqu'à ce que ses pieds heurtent un cadavre brûlé.

Il tomba en arrière, sourcils haussés, bouche entre-ouverte, alors que déjà j'étais sur lui, mon poing droit serrant son t-shirt pour le maintenir en place, mon kunai aiguisé brillant dans ma main gauche, juste au-dessus de ma tête. 

- Tu peux pas ! Arrête ! Fais pas ça !

Ma lame descendit comme un jugement divin.

Touya s'embrasa comme une torche humaine, ses flammes bleues tournant au blanc aveuglant durant une seconde.

Je serrai les dents, une goutte de sueur roulant au coin de ma bouche.

Touya heurta le sol, tressautant contre le ciment. 

Il pourrait invoquer les feux de l'enfer que rien n'empêcherait la gravité de finir le travail avec mon couteau. 

- Si tu me tues, la vidéo sera envoyée à tous les médias !

Ma lame se figea au-dessus de sa gorge, à un cheveu de lui trancher la peau.

Sharingan tournant paresseusement dans mes pupilles, je scrutai ses traits.

Il ne ment pas.

- Quelle vidéo ?