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[FR]Shoto Todoroki - Terroriste des Temps Modernes

« Un meurtrier de masse, l’appelait-on. Le terroriste des temps modernes » Je croyais que j’avais de la chance. Que j’étais différent. Que je pourrais vivre ma vie comme je l’entends. Mais les dés étaient joués depuis longtemps. « C’est amusant, tu ne trouves pas ? Je suis devenu tout ce qu’ils ont dit que je serai » -------- PATREON : patreon.com/Nar_cisseFR English version available on my account

Nar_cisse · Anime und Comics
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Chapitre 64

1 million divisés par 250, ça faisait 4 000 dollars.

Ca n'était pas une fortune, mais c'était une belle somme pour des adolescents qui n'auraient pas à travailler avant encore plusieurs années.

S'ils s'y étaient mit tous ensemble, leurs chances de victoire seraient peut-être passées du 0 absolu à 1%.

Mais les êtres humains sont une espèce cupide, alors peut-être ne faut-il pas trop leur en vouloir d'être tout autant stupides.

- C'est partiiiiiiiiii !, hurla Mic.

La foule d'élèves se jeta sur Shoto comme une meute de loups affamés.

L'adolescent resta debout, le dos bien droit, les trois virgules tournant paresseusement autour de ses pupilles.

Si lents.

Les mains se tendaient vers ses habits, les doigts sur le point de s'accrocher à ses vêtements, les ongles prêts à lui arracher la peau.

Un garçon grand et large avait la main juste derrière sa tête, son index à quelques millimètres seulement de lui arracher son masque. Son coeur battait à vive allure, de la sueur perlant sur sa peau rouge.

Shoto prit une longue inspiration pour se vider la tête de toute pensée.

Ce sera du Taijutsu pur.

Le large garçon cligna des yeux.

Ses doigts se refermèrent sur du vide.

- Où-

Trois doigts s'abattirent comme un châtiment divin sur sa gorge, lui coupant la respiration.

Il porta ses mains à sa gorge, les yeux exorbités, et se prit un violent coup de pied dans la tête qui l'envoya s'écraser contre les élèves derrière lui, les projetant à terre comme des quilles.

Shoto attrapa un poignet, passa sous l'épaule de son possesseur et tira sur le bras. Le garçon – celui à qui il appartenait – hurla alors que son épaule se faisait disloquer.

Certains ralentirent leur assaut en entendant le cri, mais Shoto n'en démordrait pas – pour pouvoir s'arrêter, il aurait fallu ne pas accepter de participer. Maintenant, c'était trop tard.

Shoto abattit le plat de son pied contre un genou, un 'crac' sonore comme seule réponse.

L'adolescent s'effondra à terre, sa bouche ouverte en un cri silencieux, et Shoto marcha sur ses épaules pour se propulser dans les airs. Il écarta ses jambes dans un grand écart, écrasant un nez de son pied arrière et défonçant une mâchoire de son pied avant.

Il atterrit souplement sur le sol, s'accroupit pour éviter un coup de poing.

- Tu vas rester tranqu-

Il attrapa le garçon, lui fit une clé de bras et le força à se tourner vers l'entrée du tunnel d'où venaient des projectiles gros comme des poings. Il gémit de douleur, et Shoto envoya un coup de pied dans l'estomac d'une fille qui s'approchait de trop près, l'envoyant valdinguer comme une poupée de chiffon.

… neuf, dix.

Les projectiles s'arrêtèrent. Shoto fléchit les jambes, souleva le garçon en agrippant son haut puis l'envoya contre le lanceur de projectiles. Le garçon décrivit un arc de cercle parfait, ses pieds battant l'air alors qu'il se retrouva à deux bon mètres au-dessus du sol, son sang ayant quitté son visage depuis longtemps. Il tomba sur le lanceur de projectiles, l'écrasant de tout son poids.

Shoto enroula ses mains derrières les nuques de deux garçons et envoya violemment leur tête l'une contre l'autre, les assommant.

Il y eut un cri de rage et Shoto roula sur le côté, évitant promptement un poing qui s'abattit là où il se trouvait une seconde plus tôt. Il n'offrit qu'un bref coup d'oeil au sol craquelé, préférant se jeter sur le géant qui bombait le torse, ses muscles donnant plus l'impression d'appartenir à un body builder qu'à un adolescent.

Le monstre dans l'enveloppe mortelle essaya d'enserrer Shoto entre ses bras puissants – sûrement pour l'écraser – mais le garçon était trop rapide et agile, passant juste en-dessous de son piège.

Il utilisa sa cuisse fléchie comme appui, posa son pied sur son épaule avant de faire un bref demi-tour, enroulant ses cuisses autour du cou du garçon.

Le brusque manque d'air fit tourner la tête de l'adolescent au violet.

Il planta ses mains dans les cuisses de Shoto, essayant de l'arracher à sa prise, enfonçant ses ongles dans sa chaire.

Shoto serra plus durement qu'il ne l'aurait fait en tant normal, ne voulant pas perdre plus de temps que nécessaire contre mini-hulk.

Le géant tituba en arrière, se décidant à écraser Shoto contre le mur et – il s'évanouit promptement.

Shoto utilisa son corps tombant pour se propulser contre le mur tout proche, son élan le propulsant assez vite pour faire deux immenses pas et lui permettre de contourner le plus gros de la foule encore parquée à l'arrière.

Son objectif était le paquet d'élèves des filières technologiques entassées autour de ce qui ressemblait à une mini-machine en fin d'assemblage. L'un d'eux croisa son regard, de la sueur perlant à grosses gouttes en le voyant.

- Il est là ! Que quelqu'un le retienne !

Personne ne pouvait le retenir.

Les virgules tournèrent paresseusement dans ses yeux, son cerveau analysant à une vitesse sur-réaliste les dizaines de mains tendues pour l'agripper, une fois qu'il perdrait la hauteur de son saut.

Il fit alors la chose la plus évidente dans cette situation : il sauta pieds joints sur une paire de mains, brisant les doigts sans se faire agripper.

Il se laissa chuta au sol, balayant tous les élèves d'un simple coup de pied au raz du sol.

Il se précipita sur la machine, les élèves travaillant autour se dispersant comme des animaux apeurés.

Shoto se saisit de la lance géante et, sans crier garde, la brisa en deux contre sa cuisse.

- Comment est-ce qu'il a fait ça ?, murmura l'un, les yeux écarquillés. C'était une barre en méta-

Shoto abattait le plat de sa main contre sa nuque, l'envoyant de façon effective au royaume des songes.

Il était maintenant au coeur du plus grand nombre d'élèves et, comme tout shinobi qui se respecte, il les pulvérisa un à un.

Son corps n'était plus que l'instrument qu'il utilisait pour parvenir à ses fins, ses mains des armes mortelles semant douleur et chaos. Il tournoyait, envoyant tantôt des coups de pieds sonnant le glas tantôt des coups de poings brisant des rêves.

Parfois il s'abaissait, ses yeux scannant brièvement la zone autour de lui avant qu'il ne se remette à l'action encore plus vite qu'avant.

Les corps s'empilaient, les adolescents ne se relevant pas.

C'était ça, la différence entre eux et lui.

Même avec la promesse de l'argent, aucun d'entre eux ne lui arrivait à la cheville.

Leurs gestes étaient maladroits, leurs visages effrayés – même s'ils étaient d'une médiocrité aberrante, Shoto était galvanisé.

A vrai dire, un sourire franc se dessinait sous son masque.

Il était né pour ça, l'adrénaline des batailles et la satisfaction d'une victoire totale et incontestée.

Il était le meilleur, il le savait, et bientôt le monde entier le saurait aussi.

- Todoroki, l'interpella un grand blond en frappant ses poings l'un contre l'autre, de l'électricité vibrant par-dessus sa peau. Toi et ton masque à 500 000 dollars feriez mieux d'arr-

Le poing de Shoto s'abattit violemment contre son estomac, expulsant l'air de ses poumons. L'électricité disparut alors que ses yeux roulaient dans leurs orbites, de la salive coulant de sa bouche.

Shoto regarda autour de lui, ses yeux passant sur les visages hésitants ou tout bonnement effrayés.

Beaucoup trop d'entre eux étaient encore debout, et si en plus de cela ils se dispersaient dans le tunnel…

- Je rajoute un bonus d'un million pour celui d'entre-vous qui me vaincra ici, dans les (il jeta un coup d'oeil à son chronomètre) les 8 dernières minutes qu'il nous reste.

Les visages sombres devinrent lumineux, leur confiance faussement placée éclairant leurs traits. Shoto ne les comprenait pas, ils venaient de le voir écraser tous ceux sur son chemin sans une goutte de sueur mais ils en redemandaient encore dès lors qu'il mentionnait un peu d'argent.

… ils disent que jésus marche, moi je dis que l'argent parle.

Ils se jetèrent sur lui, certains activant même leurs Alters. C'étaient des Alters de seconde zone, rien de bien grandiose, du genre de doigts lumineux ou la peau qui devenait rouge – autrement, c'auraient été eux les élèves des filières héroïques.

Tout le monde était autour de Shoto, formant un cercle de plus en plus étroit. Shoto les laissa faire jusqu'à ce qu'il ne soit plus en mesure de voir d'espaces entre les corps l'entourant.

Ce fut un massacre d'une rare brutalité.

Les virgules tournaient paresseusement autour de ses pupilles mais ses mouvements étaient si rapides qu'ils semblaient presque flous par moments.

Il ne perdait jamais de temps de regarder à qui il s'en prenait, ses gestes précis et calculés au millimètre près. Il était déchaîné, et rien ni personne ne pourrait l'arrêter avant qu'il ait finit.

Coup dans la gorge, pied dans un estomac, tête explosée contre le sol et nez brisé par un poing…

Pour lui c'étaient tous les mêmes, et il n'y avait aucune distinction à faire.

La foule perdit de la masse rapidement, le nombre d'opposants diminuant à vitesse grand V.

Une jeune fille était restée figée près de l'entrée, sa bouche tremblante et ses mains serrées devant son coeur. Il y avait ces bruits horribles d'os qui se brisent et ces cris épouvantables auxquels il mettait fin d'un simple coup dans la nuque.

Il se déplaçait si vite que parfois elle n'arrivait plus à le suivre : un instant il tenait un garçon par le col de son t-shirt et de l'autre il assénait un coup de poing dans la mâchoire d'un autre individu.

Mais parfois il semblait moins consciencieux, 'n'achevant' pas les élèves pour revenir se débarrasser d'eux quelques secondes plus tard, une fois qu'ils lui avaient tourné le dos en espérant s'enfuir.

C'était comme si – elle lécha ses lèvres sèches – comme s'il voulait leur offrir cette lueur d'espoir avant de l'écraser. C'était comme si...

- Il… il s'amuse avec nous, réalisa-t-elle, ses yeux s'écarquillant de terreur. Depuis le départ, on avait aucune chance de gagner.

Ce type, ce Shoto Todoroki – il n'avait jamais eu l'intention de donner les un million à qui que ce soit. S'il les avait proposés comme il l'avait fait, c'était parce qu'il était sûr que personne n'était capable de les gagner.

Elle lui tourna le dos, courant vers l'entrée du tunnel, son coeur battant à tout rompre.

Si elle parvenait à t-

Son corps s'effondra comme un sac alors que ses doigts effleuraient la lumière éclatante.

Un disque en métal tomba juste à côté d'elle.

Shoto se redressa, sa main tendue pour son lancé revenant près de son corps.

Il regarda son œuvre, les corps d'adolescents empilés les uns sur les autres à la va-vite.

A part lui, plus personne n'était debout (ou conscient) dans ce tunnel.

Ils n'avaient pas été des combattants aguerris ou des adversaires redoutables, mais ils avaient été amusants. Et pour ça, Shoto les remerciait.

Il prit une grande inspiration, se tournant vers l'entrée de l'arène.

J'ai une course à gagner, maintenant.

Bonus 1 :

- Ca a déjà commencé, Chef.

Teka Todoroki retira son manteau, le confiant à un de ses subordonnés qui alla le ranger.

Elle s'assit sur le fauteuil de cuir blanc faisant face à la télévision, son regard scrutateur ne quittant pas une seconde le visage de son petit-fils.

- Un rafraîchissement, Chef ?, lui proposa un de ses gardes du corps.

Elle secoua la tête et il alla proposer les boissons (quoique avec moins de courtoisie) aux autres hommes de main de Teka.

Le salon, bien que très vaste et généralement très vide, était dorénavant bondé. Une quantité impressionnante des hommes de main de Teka se trouvaient dans la pièce, discutant à voix basse sans perdre une miette du divertissement.

A vrai dire c'étaient une poignée d'entre-eux qui lui avaient demandé d'organiser cette petite session cinéma, prétextant vouloir voir le futur boss en action. Quant à savoir comment ils avaient apprit que Shoto participerait au Championnat, et bien disons que les soldats Todoroki étaient capables dans plus de domaines que la protection et le meurtre.

Teka avait accepté, estimant qu'une petite journée à 'procrastiner' n'aurait en rien un impact négatif sur l'empire des Todoroki, bien au contraire. De son point de vue, c'était comme une session cohésion.

Et si ça leur permettait à tous de réaliser à quel point le prochain Don était un monstre en devenir…

Quelqu'un siffla.

- Shoto-sama a une de ces paires de - (On lui mit un coup de coude dans les côtes : il jeta un coup d'oeil nerveux à Teka, lui offrant un sourire contrit) une paire de courage.

Certains se moquèrent de la façon dont il avait rattrapé la situation.

- Une paire de courage, c'est ça, siffla un grand barbu.

Bonus 2 :

- … Un million de dollars pour celui qui me vaincra lors de ce Championnat.

Endavor soupira, sentant une énième migraine poindre le bout de son nez.

-… Shoto….