La fin d'une première année d'étude

Ce matin, je prends le train pour rentrer à Londres avec mes amis de Serpentard. Tout le monde à sortis de quoi s'occuper pour le long trajet en train.

"Qu'est-ce que tu vas faire pendant tes vacances Edward ? Des voyages de prévus ?" Je suis assez curieux de savoir où il va.

"Je vais aider mes parents à la ferme. Il va bientôt y avoir plusieurs bébés veaudelune et ils vont avoir besoin de mon aide pour s'en occuper. Ce sont des créatures très fragiles, surtout quand ils viennent de naître." J'aimerais bien voir des veaudelunes. Ils étaient plutôt mignons quand je les ai vus dans le film sur les créatures fantastiques.

"Ça a l'air cool. Tu penses que tes parents seraient d'accord que l'on vienne les voir ?" Daphné semble particulièrement intéressé par les petits veaudelune. C'est vrai que ça pourrait être sympa d'aller les voir.

"Je ne pense pas. Amener des inconnus près de leurs petits risquerait de stresser les adultes qui pourraient abandonner les petites pour leurs survies."

Daphné semble déprimée par la nouvelle et l'excitation de voir les nouveaux bébés veaudelune est retombée aussi vite qu'elle est montée.

"Tu vas rester à Londres ?" Daphné se tourne vers moi.

"Heu, ... oui."

"Dans ce cas, il faudra essayer de se voir pendant les vacances. On pourrait aller faire un tour au chemin de traverse."

"Pourquoi pas. Mais tu es sûr que tes parents seront d'accord ? Ta mère n'avait pas l'air de m'apprécier la dernière fois que je l'ai vue, surtout mon côté vélane."

"Je ne suis pas obligée de lui dire que c'est toi que je vais voir. Je peux juste lui dire que je vais dire bonjour à un ami."

"Comme tu veux, mais tôt ou tard, ce genre d'histoire finit par se savoir." Je ne passe pas vraiment inaperçu et on fait partie tous les deux de familles relativement influentes. Ce n'est qu'une question de temps avant que sa mère soit mise au courant. Mais bon, ce n'est pas comme si c'était mon problème.

Le train finit par arriver après un voyage relativement assez agréable en compagnie des autres. Je ne voie pas ma mère directement et je décide de partir à sa rencontre. En chemin, je trouve Hermione en train de parler avec quelques Serdaigle.

"Bonnes vacances, Hermione."

"À toi aussi Sean. N'oublie pas de m'écrire !"

"C'est promis." Je lui fais juste un signe de la main et continue ma route.

Alors que je ne m'y attendais pas, je tombe sur les Potter tous réunis pour accueillir Harry à la gare. Même Rose est avec eux cette fois-ci. Je m'approche d'eux et sans un mot tend la main vers Harry sous le regard médusé de son père. Celui-ci regarde ma mais pendant quelques secondes, puis il se décide à me la serrer en retour. C'est sur cet au revoir viril que je reprends ma route en glissant un clin d'œil à Rose au passage. Elle semble contente que je l'aie remarqué et me souris en retour.

Je vois au loin les jumeaux Weasley en compagnie de leur mère, Ron, Percy, et Ginny. Je leur fais un petit signe de la main discret tout en continuant ma route.

Je me serrais fait quand même pas mal d'amis durant cette année finalement. Vus comment l'année avait démarré, je suis assez content des relations que j'ai nouées.

Je retrouve enfin ma mère avec Susan un peu plus loin. "Enfin je vous trouve !".

Ma mère se retourne et me sourit. "Sean, te voilà. Ça a été la fin de l'année ?"

"C'était trop bien. Les derniers jours, Sean a aidé Harry Potter à empêcher le vol de la pierre philosophale qui était caché dans l'école."

L'affaire était déjà ébruitée dans les journaux mais pas mon implication par contre. Les journalistes s'étaient principalement concentré sur Harry malgré le fait qu'il est essayé de respecter sa part du marché en mentionnant mon implication.

"Comment ça ? Sean ! Tu ne dois pas faire des choses aussi dangereuse !"

"Ce n'est pas très grave, je me suis fait un peu d'argent par la même occasion. Harry doit m'envoyer cent galions." Elle lève les yeux au ciel et commence à se diriger vers la sortie de la gare.

Après presque une heure de trajet dans la voiture à cause d'un bouchon dans le centre de Londres, on est enfin rentré à la maison. La première chose que je fais est de me rendre dans ma chambre pour ranger ma nouvelle acquisition, la pierre philosophale. Je l'ai déterrée de sous son arbre quelques heures seulement avant notre départ.

L'objet est assez étrange maintenant que je peux l'étudier en toute tranquillité. Elle dégage une étrange énergie, un peu comme si elle était vivante. Par contre si je veux commencer à expérimenter avec celle-ci, j'ai intérêt à me trouver une quantité assez conséquente de plomb.

Le lendemain matin, je me lève de bonne heure pour parler avec mes parents pendant le déjeuner. Ils sont tous les deux déjà en train de manger à table lorsque je les rejoint.

"Bonjour, Sean. Assied toi, il y a des gaufres ce matin pour le petit déjeuner."

Coopy, notre elfe de maison, s'approche de moi avec un grand sourire et me tend son plateau sur lequel trône une vingtaine de gaufres empilée les unes sur les autres.

"Merci Coopy." L'elfe de maison fait une petite gigue avant de disparaître. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'est pas très bavard. Je crois que je ne l'ai jamais entendus parler depuis que je suis ici, mais il aime bien siffler pendant qu'il fait le ménage.

"Alors Sean, maintenant que l'école est finie, on t'inscrirait bien à une activité. J'ai entendu dire que l'équipe régionale junior de Quidditch est très bien."

En vrai, ce n'est pas une mauvaise idée mais je sais que Harry est probablement déjà l'attrapeur de cette équipe. Quitte à jouer au quidditch, autant être la vedette. J'essayerais peut-être de rentrer dans l'équipe de Serpentard l'année prochaine.

"J'ai déjà beaucoup de choses à faire pendant ses vacances. À ce propos, j'ai fini le prototype et il est fonctionnel. Théoriquement il fonctionne partout sur terre mais je n'ai pas encore fait de test entre les continents. Est-ce que tu as réfléchi au financement que je t'ai demandé pour pouvoir le fabriquer à grandes échelles ?"

"Hé bien, s'il fonctionne comme tu le prétends, il faudrait que je fasse une estimation de son coût de fabrication et de l'équipement nécessaire. Nous en rediscuterons plus tard."

"D'accord. Est-ce que je peux acheter du plomb, j'en ai besoin pour essayer d'améliorer le magiphone."

"Bien sûr, j'ai justement entendu dire que le département d'alchimie du ministère à des vielles réserve de plomb dont ils voudraient se débarrasser." Mon père relève la tête de son journal. C'est bien la première fois que j'entends qu'il y a des alchimistes qui travaillent au ministère. "J'aimerais bien voir ce magiphone quand tu auras fini."

"Bien sûr ! Tu seras l'un des premiers à en avoir un." Il hoche la tête, satisfait.

"Tant que j'y pense, nous avons été invité à l'anniversaire d'Harry Potter."

"Encore ? Mais on y est déjà allé l'année passée !"

"Oui mais nous avons reçu une invitation donc nous irons une fois de plus cette année."

Je pousse un soupir mental. Les fêtes d'anniversaires ce n'est vraiment pas mon truc.

"D'accord."

Je finis rapidement mon déjeuner. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire aujourd'hui. Le magiphone est terminé et mon père me ramènera du plomb ce soir probablement.

J'ouvre un cahier de notes vierges et commence à griphoner des idées de chose que je pourrais réaliser. Je ne trouve rien de vraiment très intéressant jusqu'à ce que mon regard tombe sur l'armoire à disparaître que j'ai mise dans un coin de ma chambre.

Et si c'était l'idée dont j'avais besoin . Je pourrais créer des moyens de transport qui n'utiliseraient pas de poudre de cheminette et par la même occasion un système de livraison des colis bien plus efficace pour les sorciers ! Si je couple le sort qui fait fonctionner l'armoire à disparaître et que je rajoute le système de communication du magiphone, je pourrais essayer de fabriquer des cabines un peu à la stargate qui permettrait de voyager partout dans le monde ou de se faire livrer de n'importe où.

Je commence à gribouiller des croquis et à dessiner des runes qui pourraient faire fonctionner l'appareille.

Vers dix-neuf heures trente, j'entends quelqu'un frapper à ma porte. Avant que j'ai le temps de répondre, celle-ci s'ouvre et mon père la franchis avec un épais sac en toile sur l'épaule. Il le laisse lourdement tomber sur mon lit qui grince sous le poids de celui-ci.

"Tiens, voilà le plomb que je t'ai promis. Les alchimistes du ministère étaient assez contents de s'en débarrasser et ils m'ont donné tous leurs surplus."

J'ouvre le sac et examine sont contenus. Il doit y avoir une trentaine de lingot d'un kilo à l'intérieur de celui-ci. Je fais un rapide calcul mental de la valeur de celui-ci une fois que je l'aurais transformé en or. D'après ce que j'ai regardé ce matin, l'or vaut à peu près 11 000 euros du kilo, ce qui fait qu'il y a seulement 330 000 euros dans le sac. On est encore assez loin du montant qu'il me faudrait pour acheter un bâtiment et créer une chaîne de production. J'avais plutôt misé sur 3 000 000 d'euros donc dix fois plus.

"Merci papa. Je pense qu'il va m'en falloir encore plus, j'irais demain chez un ferrailleur moldus pour en acheter."

"Il t'en faut autant que ça ? Qu'est-ce que tu veux faire avec, une armure ?"

"Je prévois de fabriquer plusieurs formes pour tester leurs efficacités. Je préfère être large dans les prévisions de matériel."

"Comme tu veux, il doit y avoir un peu d'argent moldus dans le coffre. Tu n'as qu'à prendre ce dont tu as besoin."

Exactement ce dont j'avais besoin. Le plomb ne coûte quasiment rien, à peine un millier d'euros la tonne. Je peux déjà transformer ce que je possède et l'amener à Gringotts pour me remplir les poches.

Mon père quitte ma chambre et me laisse enfin seul. Je sors la pierre philosophale et commence à me mettre au travail. Il me faut un moment pour comprendre comment elle fonctionne. Pendant certaine tentative, elle transformait mon lingot de bronze en or et pendant d'autres, c'était de l'élixir de longue vie qui s'échappait de la pierre. En fait c'est le sens dans lequel la magie circule à l'intérieur de la pierre qui détermine le résultat. Je transforme tous mes lingots mais je me demande quand même comment je vais faire pour ouvrir un compte à gringotts sans que mes parents soient au courant? Même si je change d'apparence, ça m'étonnerais qu'il laisse quelqu'un qui ne peut pas prouver son identité ouvrir un compte.

Alors que je suis en pleine réflexion, la porte de ma chambre s'ouvre sur ma mère stupéfaite, qui me trouve devant une petite pile d'or.

"SEAN NATHANOS BARTOLOMUE BONES ! EST-CE QUE CE SONT DES LINGOTS D'OR DEVANT TOI ?!"

"Et merde ..."