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Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · History
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81 Chs

~Traque (2) ~

"Je crée une diversion sur le petit chemin pour les distraire et en attire le plus possible tandis que toi, tu contournes par la droite et les attaque par l'autre côté pendant qu'ils sont occupés à me gérer, cela te va bien ?"

J'acquiesce à la plutôt bonne proposition de Kenshin tout en continuant de regarder le camp à une petite centaine de mètres plus loin dans la foret, les flammes d'un feu de camp accompagnées d'éclats de rires et de bruits de fêtes dépassent de la petite colline que nos proies se sont dégotées pour passer la nuit.

"Eh ben, on a l'air de prendre du bon temps ici..." Je pense en voyant les lueurs de multiples feux passer outre les nombreux arbres, projetant de ombreuses ombres, certaines informes et d'autres humanoïdes, dansant, bougeant et virevoltant dans la nuit noire.

"Plus pour très longtemps cela dit." Je sifflote doucement en caressant tranquillement la branche sur laquelle je suis assis avec mon wakizashi, faisant partir des petits tas de sciure à chaque passage du métal contre l'arbre, appréciant le toucher de la lame sur du bois, plutôt impatient d'utiliser mes compétences cette fois, pour je ne sais quelle raison particulière.

Est-ce l'envie de rentrer chez moi le plus tôt possible ? l'émanation d'une quelconque colère face à de ce que j'ai vu plus tôt ? Ou bien est-ce le résultat d'une sorte de changement général dans ma personnalité ?

Enfin bon, qui peut savoir ?

Personne, en tout cas j'espère.

Bon finalement, trouver notre petite bande de copains n'a pris que trois jours.

Je sais je suis génial.

Ou plutôt nous sommes, mais bon, c'est moi qui traque et lui qui suit donc bon...

"Je vais aller prendre ma position alors..." J'arrête de siffler pour répondre, me levant pour partir une fois cette formalité terminée, quittant mon coéquipier de circonstances.

Il ne me faut pas longtemps pour arriver à l'endroit choisi, idéalement disposé à l'extrême opposé d'où se trouve encore Kenshin, histoire de les flanquer des deux côtés bien comme il faut.

En parlant d'eux, ma position maintenant plus élevée me permet d'enfin voir clairement les le visage de ce qui jusqu'à présent n'étaient que des ombres inconnues, des mots écrits sur un papier dont on doit se débarrasser, défini plus par leurs actes que par leur réelle apparence.

Et autant dire que je suis déçu.

Attends voir... peut-être que...

"Kai" Je chuchote doucement en joignant mes deux mains, fixant le groupe d'en bas faisant toujours la fête, attendant un changement qui ne vient pas.

"Ce n'est donc pas une illusion." Je murmure en continuant de regarder mes cibles, à la fois déçu, rassuré et... encore quelque peu perplexe.

"En même temps, difficile de ne pas l'être au moins un peu lorsque l'on voit cela." Je pense en continuant de porter mon regard, assez méprisant je l'avoue, sur la troupe ne n'ayant toujours pas pris conscience du changement d'atmosphère.

Une quinzaine, non moins... treize gars pour la plupart presque en guenilles, et en guenilles pour les autres, la peaux sur les os. Avec un arsenal composé au mieux d'épées mal en point, et pour les pires, d'armes de paysans telles que des morceaux de métal médiocrement transformé en lances grâce à un bâton qui devait simplement traîner par là... On peut pas dire que cela vends du rêve.

C'est vraiment ça qui a massacré une dizaine de villages ? Même avec un plus grand nombre, ce genre de racailles aurait évidemment laissé pas mal de plumes, tous justes bon à détrousser de petits marchands et moines faisant les routes, voire de riches un peu stupides.

Bon je connaissais déjà leur nombre grâce à mes autres sens, mais je n'imaginai pas ce genre de type.

Visiblement ça a pas l'air si difficile le pillage. Je devrai peut-être m'y mettre un de ces quatre, au vu du niveau demandé, j'aurai déjà rasé la moitié du pays avant même qu'on n'entende parler de moi.

Je plaisante.

J'espère que ces bouseux ont au moins une petite prime sur leurs têtes pour ce qu'ils ont fait que je pourrais récupérer, histoire de pas être venu pour rien.

Quoiqu'il en soit

"Je me demande quelle genre de diversion mon garde préféré leur a réservé." Je pense en m'imaginant à sa place, réfléchissant déjà à de nombreux moyens possibles pour faire cela.

Peut-être que l'on pourrait les attirer un par un avec des bruit pour ensuite les...

"Eh les mecs ! Vous avez pas v..."

"On va oublier ce genre de raisonnement pour le moment." Je me dis en observant un "guetteur" du côté opposé à moi demander à voix haute, mais tous autour voyant sa tête se séparer du reste de son corps avant même qu'il n'ait le temps de finir.

"D'un autre point de vue il a raison. Parfois, se casser la tête est une telle perte de temps quand on peut faire simplement." Je continue pour moi-même en me rapprochant rapidement de la lisière du camp, invisible à tous ses occupants me tournant le dos, voyant non loin un Kenshin silencieux, presque solennel, sortant des ombres, apparaissant lentement dans le champ de vision de tout le monde.

Eh ben alors, on dirait que cette fois, on a soigné son entrée

"Il a pas mal de classe" Je pense avec un léger sourire à notre rencontre tout en m'approchant du bandit le plus à ma portée, un petit sale avec un genre de bandana rouge sur la tête. Oubliant ce genre de préoccupation une fois que je suis à portée de lame de lui. Le tuant sans effort en lui traversant le thorax de ma lame, touchant son cœur à coup sûr.

Il est grand temps d'en finir avec tout ça.

Je réussi à tuer encore deux autres idiot avant que ce groupe de ploucs ne se rende même compte de ma présence, trop occupé à se faire tailler en pièce par mon allié. Ceux-ci se divisant alors en deux groupes pour essayer de nous gérer en même temps, mais n'y arrivant malheureusement pas.

Il ne faut pas plus d'une petite dizaine de minutes pour que nous en ayons fini, les types composant cette troupe de pillards du dimanche ne faisant pas du tout le poids, tant dans l'équipement que dans la technique ou la tactique.

Me voilà donc debout, marchant autour d'un petit tas de cadavres, cherchant sans diligence le moindre bout de tissu pour débarrasser ma lame du sang répandu sur elle. Ayant fini depuis plusieurs minutes ma mise à mort, mais pas pour autant soulagé, bien au contraire, encore plus ennuyé qu'au début de ce voyage.

"Eh bien." La voix solennelle de Kenshin me sort de mes pensées, celui-ci apparaissant devant moi trempé de sang.

"Je pense que nous en avons fini." Il continue tout en levant les yeux au ciel d'où commence à tomber des gouttelettes, annonçant la pluie prochaine, ce qui ne rehausse pas mon humeur massacrante, me faisant presque trépigner sur place si je ne possédais pas le formidable calme que l'on me connais. Préférant à la place fouiller chaque recoins et poche de ce minable camp en recherche de ce qui me titille l'esprit depuis tout ce temps. Mais ne le trouvant, à défaut de petits ryo et restes de nourritures un peu partout, pas le moindre. Confirmant mes doutes.

"... car comme toujours, deux épées valent mieux qu'une." Je reviens à moi et me rends compte que je l'ai ignoré pendant un petit moment, ayant probablement raté cinq bonnes minutes de discours ennuyant à propos de l'amitié et à propos du fait que cela était "sympa" de se connaitre.

"Nous pouvons donc rentrer" Il termine alors tout en rengainant son katana, sa joie ne pouvant que mal se dissimuler derrière ce ton presque pénitent qui ne lui sied guère.

"Je ne crois pas non." Je l'interrompt brusquement d'une voix lasse, le faisant me regarder avec un visage plus que perplexe tandis que je nettoie rapidement mon arme avec un chiffon pas trop sale que j'ai pu trouver sur un des corps.

Je ne lui laisse pas le temps de lâcher un "Pourquoi ?" que je voyais déjà venir et lui fais signe de la fermer. Profitant pour fouiller au même moment l'une de mes poches intérieures pour prouver mon point de vue, y sortant un petit objet métallique de forme étoilée dont peu ignorent l'existence.

"J'ai trouvé ça dans le village où l'on s'est rencontrés." Je réponds à sa question silencieuse avant de continuer.

"J'ai fouillé chaque minuscule plis vêtements et chaque minuscule pot que cet endroit peut contenir, et je n'en ai pas trouvé un seul." J'explique tout en désignant la place dans laquelle nous sommes d'un geste de la main tenant le petit kunai, celui-ci portant encore des marques d'usure et de brûlures sur ses coins.

Kenshin écarquille alors les yeux à mes paroles, comprenant le message qu'il y a derrière.

"Mais ces types ont pourtant le butin." Il argue en désignant un tas de coffres et d'affaires sur le côté r-contenant des lots de nourritures, ryos et autres objets précieux. Issus probablement tous des différents pillages.

"Ce qui fait de nos gars au mieux de simples charognards." Je rétorque d'un ton las

"De petits bandits sans la moindre importance ou force, qui ne font que profiter de la moindre occasion pour amasser plus d'argent qu'ils ne pourraient normalement prendre tout seul."

"Cela se sentait rien qu'à leur nombre et leur force." Je rajoute en désignant les restes des types en question d'un geste dédaigneux de la main.

"Des types comme ça n'auraient jamais pu massacrer avec une telle précision et une telle rapidité autant de villages, en plus sans perdre aucun de leurs membres." Je finis face à un Kenshin grave, semblant plutôt convaincu.

Juste des petites mouches venues après pour se repaitre des restes comme les petits mendiantes qu'elles sont. Rien d'accompli, juste récupérer ce que d'autres plus forts laissent car ils n'en veulent pas.

"Y a-t-il un village à proximité ?" Je continue alors, puisqu'il ne semble plus y avoir besoin d'en discuter plus longtemps.

Kenshin se met alors à lever les yeux et les garder dirigés vers le haut tout en arborant un visage crispé, réfléchissant intensément à la question semble-t-il.

"Il y a une petite ville à une quinzaine de kilomètres vers le nord." Il finit par répondre, me faisant dans le même temps signe qu'il est prêt à partir.

Je hoche la tête et prends juste le temps de jeter le chiffon que j'avais dans les mains par terre avant de courir directement dans la direction indiquée, suivi de mon allié. Ne voulant pas perdre la moindre seconde.

Avec un peu de chance, on y sera avant que ces types n'en aient déjà fini.

"Oh et au fait... si j'étais toi je me préparerai bien" Je conseille simplement d'un ton sur à Kenshin, sans pour autant le regarder ou bien m'arrêter. Celui-ci me donnant, si je le devine bien, un visage confus.

"Au vu du manque de trace, de la rapidité d'action et de l'efficacité de leur part, on a pas affaire à la même chose que plutôt." Je réponds à sa question silencieuse en posant les doutes qui me rongent depuis le début de cette mission. Kenshin y acquiesçant silencieusement.

Quelques heures passent durant lesquelles nous ne prenons que de rapides pauses d'une à deux minutes avant de reprendre la route, pressé par le manque de temps. Ignorant au maximum la fatigue qui, malgré l'entrainement et l'habitude à ce style de vie, ne va pas tarder à devenir un problème.

"Vraiment une vie de merde." Je ne peux que penser avec amertume alors que les premiers rayons du soleil commencent à apparaître à l'horizon, me rappelant cela doit bien faire deux petits jours que je n'ai pas dormis.

Je m'imagine être dans un bon lit bien chaud et bien douillet avant de revenir, entendant le souffle d'un objet se déplaçant à vive allure, le sifflement semblant presque inaudible à mes oreilles.

"Couche toi !" Je prévient Kenshin avec un cris avant de lui sauter dessus pour le plaquer au sol à cause de son manque de réaction. Lui et moi tombant tous les deux sans grâce tandis qu'une sorte de javelot entièrement fait de métal ne frôle nos tête, celle de Kenshin en particulier, pour se planter contre un arbre derrière, s'y enfonçant de moitié presque comme si c'était du beurre.

"...qu'est qu'il y a ?" J'entends un Kenshin énervé essayant difficilement se laisser se remettre les idées en place grommeler, la plupart de ses mots étant perdu avec son visage collé face contre terre, tenu fermement par ma main.

Je le relâche sans grande attention , celle-ci étant plus accaparée par ce qui a failli nous liquider sans le moindre bruit. Voyant que l'objet plus loin semble être en fait rattaché à une mince ficelle, ficelle qui se tend soudainement sous mes yeux.

Et merde.

J'attrape à toute vitesse un Kenshin se relevant en jurant des mots incompréhensible et ne lui demande pas son reste avant de je le jeter plus loin avant de me baisser à mon tour, évitant de nouveau le javelot, qui se trouve finalement être une sorte de réplique géante d'une épingle servant à coudre, tiré dans notre direction par son fil, revenant non de manière droite mais en faisant un grand zigzague dont la trajectoire correspond aux emplacements de mon allié et moi-même, qui nous aurait embroché sans problèmes si nous n'avions pas réagis à temps.

Je me relève de suite et met position tout en sortant mon wakizashi. Avant de ressentir une douleur à mon bras droit.

"Chier." Je pense en vérifiant brièvement celui-ci pour y découvrir une entaille assez profonde le zébrant, preuve physique de la dangerosité de cette curieuse arme.

Je m'assure une seconde que la blessure n'est pas trop un problème avant de revenir sur le plus gros problème, mon assaillant. Faisant attention à toutes les directions autour de moi, l'endroit d'où a été tiré le fil en premier, mais ne voyant rien, ne tombant que sur l'opaque obscurité couvrant encore ce lieu en cette nuit, mon adversaire, au vu de son arme et de son jeu jusqu'à maintenant, se cachant probablement et attendant simplement le bon moment pour frapper, à l'abris derrière la noirceur sans fin de la forêt.

C'est ce que je ferai en tout cas.

Comprenant cela, je me focalise alors sur mon ouïe. Essayant de déterminer d'où viendra le prochain coup et aussi où pourrait se trouver mon agresseur lorsque j'entends un clappement de main, comme pour me féliciter, suivi d'une voix sinistre.

"Hum hum hum... bravo." La voix susurrante et moqueuse m'interpelle tandis que les sons d'applaudissement continuent, les deux résonnant tout autour de moi tel une musique macabre, à la fois de derrière moi, de devant moi, aussi de ma gauche que de ma droite, de partout dans la forêt, comme s'il ne venaient d'aucune direction en particulier. Probablement une sorte de jutsu auditif.

"Et merde, il a l'air d'avoir trouvé mon point fort." Je me rends compte rapidement pendant que je fouille mes poches. profitant de cette sorte de temps mort pour essayer de panser mon bras ou du moins de ralentir le saignement.

S'il me prive de mon avantage auditif, il m'empêche d'utiliser un des rares moyens à ma disposition pour le trouver dans le noir de la nuit, on a pas affaire à une débutant.

Je ne fais alors que la seule chose que je puisse faire en ce moment, j'inspire et expire lentement pour m'aider à me concentrer, me plongeant quasi totalement dans un seul de mes cinq sens, le seul qui puisse vraiment m'être utile à ce moment-là.

"Olala." la voix moqueuse reprends, cassante comme une lame.

"Et moi qui pensais que ce connard de chef ne m'avait détaché du groupe et envoyé ici que pour tuer plus de morveux et de moutons, on dirait que finalement je serai le seul à me trouver un adversaire digne de ce nom aujourd'hui."

"Bien que morveux ne soit pas faux Huhuhu" Elle rajoute quelques secondes après, dans une phrase que seul un homme se retenant de rire à une très bonne blague ferai.

Sauf que là il est seul.

Je laisse de côté cette idée lorsqu'un tout petit bruit de frottement, signe que l'arme se déplace, parvient à mes oreilles. Dans ma zone, derrière moi, Près, plutôt près, mais pas tellement.

Je vois...

"Kenshin, cinquante degré à droite." Je le préviens, celui-ci mettant sa lame contre lui pour bloquer, avant de se prendre un coup de pied dans le dos si j'en croit mes tympans.

Je me retourne alors à et esquive instantanément encore une fois l'aiguille géante puis saute sans attendre pour éviter son fil en acier, celui-ci tentant de m'entourer pour m'attraper tel un cow-boys tirant au lasso sur une vache.

"Bons réflexes." La voix me félicite sans pour autant que cela sonne comme tel, apparaissant sous la forme d'une corps élancé, à la limite du lâche, possédant une masse de cheveux crépus et désordonnés, le tout caché par un masque d'anbu qui fait froid dans le dos. Encore plus une fois que celui-ci libère une formidable puissance de ki, me clouant presque sur place. Devant résister de toutes mes forces pour rester debout, presque à genou face à cette immense et incommensurable masse d'intention de tuer. Le mal et la haine se dégageant sans peine d'un tel être. Provoquant en moi une peur sans fin, physique, instinctive.

"Bien le bonjour." La personne devant fait après quelques secondes de silence où elle m'a laissé reprendre plus ou moins possession de moi, arborant un grand sourire que je devine dans ses petits bruit s'apparentant à des gloussements, tandis qu'elle continue dans ce qui se mélange entre une présentation et un ricanement macabre.

"Je me présente. Kushimaru Kuriarare, pour vous servir."