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Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · History
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84 Chs

~ Routine ~

"Mmmmm" Ishi fredonne une pale imitation d'une chanson dont il a totalement oublié le nom tandis qu'il observe paisiblement la petite et tranquille ville de son point de vue surélevé, celle-ci s'endormant peu à peu, les lumières de chaque maison s'éteignant à mesure que les minutes passent, imitant le soleil déjà parti depuis une bonne demi-heure.

"Quel bel endroit."

"Que c'est bon d'arrêter de bouger, au moins pour quelques jours." Il murmure sans s'en rendre compte, ses paroles reflétant l'état d'esprit dans lequel il est.

C'est la première fois que lui et son unité peuvent enfin se poser depuis qu'ils ont quitté le village, il y de ça sept mois, en tout cas sans avoir à se battre bien sûr. La première fois qu'il peut enfin juste s'assoir à un endroit au hasard et juste... observer. Observer la vue, le paysage, la nature, les gens, la vie ne général. La première fois depuis ces sept mois qu'il a passé hors de sa terre natale.

Sept mois, sept longs mois à vagabonder à gauche à droite. À faire bataille et missions en tout genre. Bouger, se battre, bouger, se battre. Sans jamais prendre la moindre journée de repos.

Heureusement, lui et son unité ont été déployés dans cette toute petite ville, à la limite de la bourgade, de quelques milliers d'habitants. Comme garnison probablement comme Ishi pense , même s'il n'ont pas reçu plus d'infos à propos de tout cela si ce n'est juste l'ordre d'y stationner pour une durée indéterminée.

Mais bon, au moins un peu de temps où on peut dormir plus de quatre heures par nuit, où on n'a pas à être trop sur le qui-vive, où personne ne meurt. C'est le meilleur que lui et ses camarades peuvent espérer sans trop rêver.

"À presque croire que j'allais craquer à force." Il s'avoue, n'essayant même plus de se le cacher, pouvant enfin penser clairement. Et sans la crainte que ses équipiers maintenant en train de se détendre ou s'empiffrer autre part ne puisse le soupçonner d'être un dissident, voire pire, un agent étranger.

Non ce n'est pas un dangereux terroriste, ou espion venu de l'extérieur. C'est juste Ishi, Ishi qui est né à Iwa, Ishi qui a grandi à Iwa, Ishi avec ses goûts et ses couleurs, Ishi avec ses amis et sa famille, Ishi qui veut ce qu'il y a de mieux pour les siens, Ishi qui donnerait sa vie pour ses proches et pour son village... Et Ishi avec ses faiblesse.

Ishi qui aspire à plus pour lui et sa famille, qui aspire plus que ça dans ce monde. Ishi qui ne croit plus forcément à tout ça, à tout ce temps et ces vies perdues dans un conflit dont plus grand monde ne connait la raison d'origine, s'il y en a déjà sur cette terre qui l'ont un jour connue ou si cette même raison a un jour existée, de tout manière tout le monde s'en moque.

Ishi aussi s'en moque, il veut juste rentrer, faire sa vie, revoir sa femme et s'occuper de sa fille, aller rendre visite à sa mère, mettre de fleurs sur la tombe de ses ancêtres, ouvrir la librairie qu'il a toujours rêvé de conduire, bref, vivre tout simplement. Vivre, sans avoir à être constamment sur ses gardes, sans avoir à encore prendre une autre vie, sans avoir à toujours cacher ce en quoi il croit.

"Craaac" Il se me tend lorsque un bruit de craquement de branche extrêmement proche lui parvient, le renvoyant sur terre.

"Qui est-là ?" Ishi demande alors, tout en se mettant dans une position défensive, sortant un éclair son kunai de son étuis. Prêt à se battre.

Mais perdant rapidement sa posture tendue une fois que l'origine du bruit se découvre à ses yeux, sous la forme d'une personne qu'il connait plus que bien. Pour avoir été son camarade de classe et ensuite coéquipier, le tout depuis maintenant dix-sept années.

"Oh, c'est toi Sabi..." Ishi dit d'un air soulagé avant de ranger son arme tout en soufflant de soulagement. Etant bien heureux de ne pas avoir un quelconque problème qui gâcherai ses "vacances" si rares.

"Non, c'est le Tsuchikage quatrième du nom." Sabi répond d'un air sarcastique, les yeux au ciel.

"Haha." Ishi rétorque d'un air faussement amusé, appréciant très peu l'idée de se faire railler par son idiot d'ami. Remarquant dans le même moment la position légèrement baissée de son ami, comme s'il souffrait au niveau du ventre.

"Tout va bien ?" Il demande alors, tandis que son amis se déplace pour se mettre à son niveau.

"Nan nan, ça va" L'autre rassure avec un visage serein mais légèrement souffrant

"J'ai juste dû manger quelque chose de pas frais...."

"Toi, tu feras toujours tout pour m'étonner..." Ishi rigole aux paroles de son ami avant de le voir s'écrouler.

Il se précipite alors et l'attrape à deux mains, l'empêchant de toucher le sol.

"Eh Sabi." Ishi continue avec un ton cette fois plus sérieux

"Tu es sûr que tout va b..."

Il commence à peine sa question qu'il s'arrête, comme coupé, le visage figé dans une expression de pur choc. La stupeur et la confusion se lisant dans ses yeux.

"P...po...q..." Ishi tente tant bien que mal de d'articuler la moindre phrase, sans succès, ne pouvant que bredouiller quelques son épards tout en tremblant, tandis que du sang s'écoule abondamment de sa bouche, brouillant encore plus ses tentatives de prononcer le moindre mot intelligible.

"Ne le prenez pas mal." Sabi répond d'un ton calme, droit face à lui, le visage maintenant complètement dénué de la moindre émotion et expression. Tenant fermement le kunai plongé dans l'artère carotide de son "ami". Avant de le retirer d'un coup sec. Ouvrant encore plus la très grave plaie maintenant béante au niveau du cou d'un Ishi suffocant, d'où gerbe un affreux flot de sang. Celui-ci posant immédiatement malgré sa stupeur, ses mains sur la blessure, dans un acte désespéré pour se sauver en s'empêcher de se vider, s'accrochant désespérément à la vie. celle-ci étant malheureusement trop grave pour vraiment faire quoi que ce soit.

"Merci d'éviter de faire le moindre bruit s'il vous plait."

Ishi entend faiblement tout en s'écroulant au sol, étourdis et manquant d'air, sa vision s'obscurcissant de plus en plus alors qu'il sent un goût de métal se répandre dans sa bouche.

Un ciel étoilé sans nuage, est la dernière chose qu'il peut voir en ce monde avant de fermer définitivement ses yeux.

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\POV Kyoshi/

"Au moins c'était sans fioritures" Je pense, voyant le corps à mes pieds bouger encore légèrement, quelques mouvements post-mortem le traversant, faisant se remuer ses membres.

"Merci d'avoir été rapide." Je remercie le corps tremblotant tout en le ramassant, le tirant par les bras pour le trainer durant quelques mètres, jusqu'à un buisson plutôt dense où je le dépose, lui jetant quelques branchages afin de mieux le dissimiler avant de le quitter, marchant quelques mètres pour me reposter sur le sympathique point de vue où il prenait du bon temps.

"C'est vrai que c'est un très joli endroit" Je commente, observant la petite ville sous mes yeux d'où n'apparaissent plus que quelques lumières éparses à cette heure assez tardive. Validant le commentaire de l'autre.

"Ach."

J'interromps subitement mon observation de la vallée en dessous, laissant échapper un petit gémissement tandis que je me courbe légèrement, frottant dans le même moment ma main contre mon ventre douloureux.

"Et merde." Je jure

"Je savais que c'était une idée de merde d'assimiler le premier de ces cons." Je m'avoue tandis que la douleur se fait toujours aussi déchirante, ne m'habituant jamais vraiment à cette terrible sensation à la fois cérébrale et physique, à chaque fois terrible comme rien d'autre de ce que je n'ai pu vivre.

"Heureusement que je n'ai bouffé que la tête de cet idiot." Je me féliciterai presque de ma prévoyance, s'il elle ne suivait pas une immense connerie. Si je n'avais pas eu cet éclair de lucidité, n'importe lequel des idiots composant cet endroit aurait pu me trouver en position latérale de sécurité en plein milieu de la forêt.

Et au moins, en plus des informations assez importantes, j'ai aussi pu récupérer une technique au passage, c'est toujours ça de pris une "Tsuchi Kairou". Même si mon style s'accorde assez peu avec ce type de combat plutôt offensif, c'est toujours utile de pouvoir enfermer ses ennemis dans une sphère de terre. On sait jamais.

De toute manière, maintenant que c'est fait, on peut juste patienter et attendre que ça passe.

Je me calme et mord donc ma chique tandis que je m'assois sur un rocher donnant sur la vallée en dessous, attendant juste tranquillement que cet insupportable mal de... tout le corps, passe, sachant l'endroit totalement désert de toute présence autre que la mienne, en tout cas maintenant. Essayant de trier à nouveau la vague de souvenirs m'envahissant la tête suite à l'assimilation de ce... Sabi. Broyant et jetant les pensées et souvenirs inutiles pour uniquement me focaliser sur les secrets militaires et civil qu'un shinobi d'Iwa; même un simple pion, pourrait savoir. Après tout, même la plus petite échelle peut connaitre quelque chose d'intéressant.

J'aurais aussi bien aimé gratter un peu plus de savoir en terme de combat, mais ni le temps, ni la faible valeur de ce cas ne me le permettent. Ce sera pour une autre fois.

Je profite de cette "pause" improvisée pour fouiller une de mes poches, y sortant un petit carnet suivi d'un crayon.

"Alors, alors, alors." Je répète, concentré tout atteignant la bonne page. Où sont déjà inscrits plusieurs notes et nombres. Et commence à gribouiller tout en restructurant mes pensées, gardant tout de même une oreille attentive au cas où.

Donc, Pan... Panitoshi, petite bourgade de 5 000 habitants, grand maximum. Garnison, pas plus d'une cinquantaine de personnes. Possible nœud logistique d'Iwa pour l'effort de guerre sur le front nord. Possible grande importance, attention fortement suggérée.

Une fois tout cela noté, je ferme promptement le carnet avant de me plonger totalement dans mes pensées, mettant tous mes efforts à traiter les souvenirs de ce type qui sont encore non vus, afin de trouver la moindre chose utile, mais ne tombant sur rien de spécialement intéressant, l'extrême majorité de ceux-ci étant de simples souvenirs de bons moments et de son village natal. Même si je ne me plonge pas réellement dans ses souvenirs, y jetant un petit coup d'œil tout au plus avant de passer à un autre. Et me focalisant seulement sur des souvenirs "récents" et jetant les autres aux oubliettes. Ma capacité à ne pouvoir sélectionner que les souvenirs les plus récemment ancrés dans le cerveau, n'étant pas encore très au point, mais ça viendra avec le temps. Ne pouvant que faire au pif pour l'instant.

De toute manière je pense que c'est une perte de temps, pour celui-ci, de toute manière j'ai tout ce qu'il me faut.

Après une vingtaine de minutes passées à faire le ménage dans ma tête. Et une fois que le mal est devenu plus, supportable, je quitte ma position de seiza pour me mettre à courir dans la direction inverse au village. Ne préférant pas prendre de risques inutiles, surtout pour si peu.

"J'ai déjà rempli tout ce qu'il m'était demandé ici." Je pense en m'enfonçant dans la forêt, en direction du camp non loin, à une nuit de course d'ici maximum. Pour faire mon rapport. sur ma mission.

"Heureusement que j'ai été seul sur celle-là." Je pense, content qu'aucun autre n'ai été là pour me gêner. Ou prendre des décision stupide, irréfléchies et sous le coup de l'émotion, comme semble vouloir le faire absolument tout le monde qui bosse avec moi.

À part lui, bien évidement.

"Ahhh." Je souffle de contentement, ressentant le bonheur d'une mission bien réussie, et surtout, enfin sans le moindre accros ou espèce d'imprévu. Chose que je n'ai plus eu depuis... jamais en fait. Et bizarrement, ça se passe bien seulement quand je suis seul, donc quand c'est uniquement moi qui décide et fait les choses, quel hasard.

"Finalement, c'est pas trop mal ce job d'éclaireur." Je pense en me remémorant ce qui m'a mené à maintenant.

Bien sûr, une fois notre séparation faite, je n'ai plus jamais recroisé... cette personne.

Et après ma petite aventure avec lui, j'ai été intégré à une nouvelle unité, puis une autre et puis encore une autre. Et tout cela pour enchainer à nouveau plus de missions de reconnaissance, plus de missions de sabotage, plus de batailles, plus de guerres, plus de morts, etc. Réussissant, et ce malgré le nombre apparemment sans fin de pièges, batailles rangées et évènement fortuit que ce monde de merde a à m'offrir, à survivre je ne sais comment à tout ça. Pendant, je sais pas, quatre voire cinq mois.

Au niveau géopolitique, rien de vraiment très bon de notre côté, on continue à rester sur la défensive, usant de nos tactiques de guérilla et de notre avantage du terrain. Et malgré un ralentissement suite à quelques victoires de notre part au début, l'avancée d'Iwa se fait toujours petit à petit, celle-ci reprenant même une poussée de plus en plus rapide et inquiétante ces dernières semaines, en particulier au pays du vent qui, sans le soutien militaire et surtout logistique de Konoha, aurait déjà dû plier le genou.

Tu m'étonnes, en même temps, difficile de tenir une guerre de longue durée quand 90 pourcent de ton territoire est du désert et que tu as une économie qui dans les meilleurs moment se place à égalité avec la Grèce.

Et sinon de l'autre côté du monde, Kiri s'est finalement joint à la fête, attaquant le pays du feu concentré sur l'ouest par derrière tout en profitant de la situation pour faire de même avec Kumo, alors lui aussi en guerre avec Iwa, et aussi Konoha par la même occasion. Compliqué...

Bref donc me voilà, parcourant sans arrêt tous les coins de ce pays de merde qu'on nomme Kusa. Enfin, jusqu'au jour où ma dernière unité a été dissoute, pour cause de manque de personnes.

Le plus étrange étant que, pour une fois, ce n'était pas à cause d'un manque de personne dans mon unité.

Apparemment cette guerre a duré sacrément longtemps, même un peu trop. Les deux cotés ont de moins en moins de réserves disponibles, même en assouplissant encore l'âge de combattre et les critères de sélection, et doivent donc composer avec de moins en moins d'effectifs. Je vous jure, si ça continue, on verra des vieillards, des bébés et des femmes enceintes s'étriper sur un champ de bataille.

Le QG a donc décidé de dissoudre nombre d'équipes, notamment de reconnaissances, pour dispatcher les gains en hommes sur les secteurs en grands manques. Créant à la place des équipes plus réduites, composées uniquement de deux ou trois.

Voire d'un seule personne dans certains cas. Et devinez qui peut encore compter sur sa superbe chance ? Me voilà donc à me trimballer de gauche à droite, surtout pour des petits boulots d'éclaireur, histoire de ne pas être trop en danger.

Au moins, je n'ai plus à craindre que les erreurs d'un ou d'autre ne me retombent dessus.

Mes pensées sont interrompues lorsque j'entends une fluctuation dans l'air, un bruissement d'ailes que je reconnait facilement.

"Alors, aucun problème ?" Je demande, tandis que je ressens une masse se poser sur ma tête.

"Non aucun." Une voix aigüe, tout sauf humaine me répond tandis que je sens ce qui est sur ma tête s'étaler, comme couché dessus.

"Vous aviez raison, j'ai pu trouver deux grands bâtiments à la périphérie du villages, des entrepôts, et fortement gardés."

"Bonne fille." Je félicite Deimeja tout en lui caressant le ventre, qu'elle laisse exposé en roupillant faiblement sur ma tête. Notant précieusement ces paroles au fond de mon esprit.

"J'espère qu'avec ces informations, je pourrais faire au moins une petite différence dans tout ça." Je pense en continuant ma course.

Quitte à faire la guerre sans y avoir le choix, autant faire en sorte de gagner.

De toute manière, j'ai toujours été d'un naturel compétitif et très mauvais perdant.

\Ellipse/

"Voilà à peu près tout ce qu'il y a à savoir." Je finis tout en donnant à l'homme blond, aux cheveux légèrement grisonnants, assis devant moi la page de mon cahier, que j'ai ultérieurement arrachée de celui-ci.

Ce dernier reste alors quelques minutes dans un silence tranquille, son crayon fait un bruit sec de frottement alors qu'il aspire longuement sa cigarette avant de souffler, remplissant une partie de la tente d'une fumée grise, puis retranscrit rapidement les informations que je lui ai données sur des feuilles posée devant lui, puis les prenant et les comparant avec d'autres dossiers trainant aussi sur la table qui lui sert de bureau.

"Vous avez trouvé ça tout seul ?" Me demande, la voix rauque et grave de cet homme que je vois si souvent.

"Oui Yamanaka-sama." Je mens facilement face à celui qui a été chargé d'organiser et de retranscrire tout l'aspect informationnel de cette partie du front, avec qui j'ai pris une certaine habitude depuis ces deux-trois dernières missions.

"Bien." Il répond simplement, d'un ton assez concentré tout en continuant à lire je ne sais quoi. Avant de brusquement poser sa feuille et de reprendre.

"Je vais en faire part à en haut, on enverra probablement les anbu pour gérer ce travail." Il dit d'un air distrait, regardant dans le vide, perdus dans je ne sais quelle réflexion.

Et je ne veux pas savoir.

"Ou bien au pire ce sera à la racine de ce boulot, si ce borgne accepte de se séparer de quelques-uns pour un petit moment." Il rajoute dans un murmure, probablement uniquement destiné à lui. Ce logonyme qu'il utilise m'étant bizarrement peu familier et piquant quasi instantanément mon intérêt.

Moi qui ai toujours eu un point d'honneur à tout savoir, l'utile comme l'inutile, en particulier quand ça concerne des villages cachés, j'en suis instantanément curieux.

"Quoiqu'il en soit." Il change de sujet, ne semblant pas envieux de développer, reportant plutôt on attention sur moi.

"Laissons ça pour ceux que cela intéresse, parlons à la place de votre prochaine mission jeune homme." Il me dit d'un ton plus enjoué, oubliant malencontreusement que je viens de littéralement à peine rentrer de ma mission. En même temps, c'est la vie.

"On nous a rapporté le cas de nombreux troubles dans la région de Kusotto." Il continue d'un air plus grave. Piquant à nouveau mon intérêt, pas à cause de son ton, mais pour la zone en question.

"Monsieur, si je me puis me permettre." Je l'interromps le plus poliment possible entre deux de ses phrases consistant à m'expliquer l'endroit, que je comprends vu d'où je viens mais qui pour moi sont assez inutiles au vde mes connaissances.

"Pourquoi ne pas envoyer quelqu'un de Konoha ou venant du QG de l'est ?" Je demande, assez confus. C'est pourtant bien plus proche d'eux, c'est même leur zone étant donné que cela donne sur la mer, non loin du pays des arbres. Donc, pourquoi envoyer des gens du QG de l'ouest ?"

"Pourquoi vous n'êtes plus que seul à venir pour vos missions et pour les remplir. Pour cinq avant ?" Il demande rhétoriquement avant de rajouter d'un air abattu.

"Manque de personnel."

"Bref." Il balaye d'un doux revers de la main.

"Revenons au problème."

"On nous rapporte le cas de plusieurs villages pillés, leurs habitants tous massacrés, le bétail et le foin détruit, de même que les maisons qui sont brulées. De cas de voyageurs attaqués et tué sur la route, riches et nobles comme de la plus grande pauvreté. Même mode opératoire à chacune des fois." Il m'explique de son air grave retrouvé.

"Probablement des bandes de brigands, de mercenaires, de ronins ou d'anciens soldats ayant déserté. Profitant de la guerre et du grand manque de ressources allouées à la sécurité, spécialement dans cette partie du pays, pour s'en prendre à la population et s'enrichir dans un festin de pillages et de tueries."

"Votre mission est d'aller dans la vallée de Suu, où un autre village dévalisé, le cinquième et, pour l'instant, dernier de cette série a été signalé, les habitants tous mort encore une fois. C'est donc l'actuelle dernière que nous avons de ce groupe de meurtriers, utilisez-le comme début de piste pour les débusquer. Trouvez les et, si c'est à votre portée, éliminez la menace."

"Et si ce n'est pas à ma portée ?" Je demande, légèrement perplexe.

"J'aurai des renforts ?"

"Manque de personnel." L'autre me rétorque d'un ton las.

"Donc, à moins que ce ne soit une menace véritablement importante, ce qui n'est très probablement pas du tout le cas étant donné que les bandits sont une formalité, même pour vous. Il vous est donc sommé de régler cette histoire vous-même et de ne demander de l'aide que dans un cas d'extrême nécessité." Il me renseigne en me lançant un parchemin, contenant un carte à ce que je vois et sûrement quelques informations supplémentaires de la missions et de la zone en question.

"Vous pouvez disposer." Il finis avant de me dire au revoir d'un geste de la main, à moins que ce ne soit pour me chasser, je ne sais pas.

Je me tourne alors et sort rapidement de la petite tente, étant aveuglé quelques minutes par la différence de luminosité, retrouvant rapidement la vue pour contempler les centaines de tentes devant moi, l'énorme QG ouest d'où fourmille une agitation comme d'habitude innommable.

"Bon ben. Il y plus qu'à y aller." Je pense en glissant le rouleau dans mes poches.

"Je n'aurais qu'à m'arrêter sur le chemin pour roupiller quelques heures.

"Au moins ce sera une mission banale." Je me dis en commençant à partir en direction plein est.

"De simples petits brigands à éliminer, rien de bien méchant."

Une simple, inintéressante et facile mission de routine, c'est sympa, pour changer.