webnovel

Un slime chez les shinobis

Alors qu'il meurt presque sans regrets, notre protagoniste se voit proposer un choix par Dieu en personne. Il va se réincarner dans le monde de son choix avec le pouvoir et l'apparence d'un personnage de fiction de son choix. Sans hésiter, il décide de choisir le monde de Naruto et comme personne il choisit Rimuru Tempest. Maintenant avec l'apparence et les pouvoirs de notre petite boule visqueuse préférée, suivez notre ami essayer de survivre dans ce nouveau monde plein de danger, faire des rencontres et surtout s'en foutre totalement de l'intrigue. La couverture ne m'appartiens pas, si vous connaissez son auteur, pouvez vous me dire son nom s'il vous plait. Bien sur, naruto ne m'appartient pas, il appartient à Masashi Kishimoto.

Zenox007 · History
Not enough ratings
81 Chs

~ Ingestion ~

\POV/

"Alors ?!? C'est qui le patron ?!"

Le son se répercutant dans l'entièreté du lieu.

Après cela, un long silence suit ma déclaration. Le seul son pouvant être entendu est le clapotis de l'eau sur la pierre.

Puis, les chauve-souris, commencent à s'agiter et se regroupent.

Elles se mettent à toutes hurler à plein poumons, dans une cacophonie de cris inhumain à en faire presque crever mes tympans.

Elles semblent apeurées et respectueuses. Comme si le fait de tuer leur reine me faisait remplaçants de celle-ci. Elles s'élancent toutes de leurs perchoirs et se mettent à voller autour de moi, les grosses les plus proches et les petites les plus loins, formant un immense tourbillon de milliers d'être noirs volants, dans un magnifique numéro de vols et de cris se gravant à jamais dans ma mémoire.

Le spectacle dure de longues minutes avant qu'elles ne se posent toutes au sol, occupants la plupart de la pièce. Elles se mettent dans ce qui se rapproche le plus d'une position semi-assise semi-agenouillée. Restant autour de moi dans un grand rond, à une distance de sécurité d'un ou deux mètres. Dans un grand silence.

Me regardant avec dans les yeux un mélange de crainte et de dévotion.

En tout cas je crois, à moins que je sois atteint d'un cas aigu d'anthropomorphisme.

Si c'est le cas, je suis bien dans la merde. Et pas que psychologiquement.

Testant ma théorie et mon espérance de vie, je m'approche d'une des plus grandes à ma gauche et je tend lentement et calmement ma main, pour leur montrer que je ne les craint pas, mais que je ne leurs veux en aucun cas du mal.

La grande en question me regarde avec des gros yeux dans ce que je pense être une confusion et se met à fixer ma main dans une expression neutre.

Après quelques secondes de longues hésitations qui me font presque regretter mon geste, elle s'avance et baisse sa tête dans le but de se frotter contre ma paume avec.

Je lui caresse le front avec gentillesse dans un soulagement. Notre contact est hésitant mais non dénué de respect et montre la naissance de quelque chose de nouveau entre nous deux.

Puis, après un petit moment de douceur, je romps le contact et m'éloigne d'elle en pour m'approcher des restes de mon adversaire.

La bête gît grossièrement sur le dos, dans une mare de sang et de fluides dont je ne veux pas connaître la provenance. Les bras écartés, mon couteau toujours fermement planté dans son crâne.

J'allonge ma main et referme mon emprise son le pommeau avant de tirer de toutes mes forces.

Il me faut au final mes deux mains, un grand effort et une longue attente avant que la lame ne sorte brusquement dans un 'splach' dégoûtant. Je suis emporté par le trop de force exercée et je parvient difficilement à rester debout, haletant.

Je reprends mon souffle avant qu'une douleur ne se révèle dans ma cage thoraciques et que je doive m'agenouiller à cause d'elle.

"Je vois, éviter de trop bouger ou de faire trop d'effort, avec ces blessures, je suis mal pour le retour." je me lamente petit temps, très ennuyé par ma situation actuelle.

Après quelques minutes de sourde souffrance, je me relève et me tourne en direction de mon butin, me pensant à ce que je vais m'apprêter à faire ensuite et peser le pour et le contre de cette action.

"Voyons voir, est-ce qu'utiliser pour la première fois une assimilation complète dont je n'ai presque aucune connaissance est une bonne idée ? Surtout vu mes blessures et l'endroit où je suis situé." je réfléchis en jetant un coup d'œil autour de moi.

"C'est vrai que, quel que soit mon problème, plus de puissance ne serait pas de mal." je rétorque

"La question est, quels risques j'encoure si j'assimile ma proie, est-ce que cela marche même pour les animaux ? Est-ce que cette chose est même un animal 'normal' et non une créature d'invocation comme celles dont appris l'existence à la bibliothèque ?" je me pose, un peu anxieux à propos de tous les facteurs inconnus de cette équation.

Qu'est-ce que je déteste quand je n'ai pas tout les paramètres et informations en comptes, surtout quand je dois prendre une décision.

Je soupire à cette idée avant de conclure la question.

"J'aurais beaux me creuser la tête, je ne saurais pas jusqu'à ce que j'aurais essayé." On entend sortir à demi-mot de mes lèvres.

"Alors c'est décidé !" je change pour un ton plus excité en frappant dans mes mains. "Il est temps de rassasier ma soif de pouvoir !" je conclus en me transformant en masse gelatinneuse.

Comme il y a des années, je sens mon corps devenir mou et liquide. Je perd ma vision, mon ouïe et mon odorat pour un unique sens du toucher.

Je me déplace à l'aveuglette en prenant plus ou moins la direction de mon dîner.

Je m'arrête quand ma masse touche ce que je pense être la patte arrière gauche de ce dernier.

"Je te remercie pour ce repas, tu étais un adversaire fort et digne. Ton sacrifice ne sera pas vain, ta puissance deviendra mienne ... et ton corps aussi. Je te remercie pour ces précieux cadeaux. Tu vivras à travers mon œuvre. Tu seras moi et je serai toi. Là où s'arrête ton chemin commence le mien." je proclame solennellement dans un murmure, faisant une minute de silence et une courte prière pour mon défunt ennemi.

....

"Plus de retour en arrière possible ... c'est parti. Bon appétit !" je crie alors que je m'élance en direction du cadavre, lui atterrissant dessus et le recouvrant de mon corps flasque. L'engloutissant totalement et le dissolvant dans mon ventre.

Les secondes passent et je le sens peu à peu se rappetisser et disparaître à l'intérieur de moi. Un sentiment de paix et de complaisance se développant en moi, comme quand on finit un bon repas en ayant le ventre plein.

Le corps finit lentement par être complètement dissous.

Quand, je sens comme une bifurcation apparaître au fond de mon esprit, comme un choix que l'on me donne. Comme si je devais choisir entre assimilation et stockage.

"Cela ne m'était jamais apparu.

Hmmmm.... Peut-être est-ce dû au fait que je n'ai jamais assimilé d'être vivant." je théorise

"Ces connaissances enfouies doivent être un genre d'instinct ou de subconscient. Peut-être l'œuvre de dieu." je continue, me donnant une forme de réponse.

Je finis par me reprendre et repousser cette question à plus tard. J'ai d'autres choses à faire en ce moment.

Je commence à essayer de déchiffrer les connaissances que me donne mon instinct, qui sont comme des sortes de messages codés ou des textes en langue étrangère inscrits dans les recoins les plus profonds de mon esprit.

Le temps passe inexorablement alors que je tente de comprendre ma méthode d'ingestion complète, analysant et comprenant petit à petit chaque paramètre de mon kekkei genkai.

"On dirait que j'ai un choix, soit je fais comme les autres matériaux, je le stocke dans mon ventre. Soit je dois modifier mon corps et mon ADN dans le but d'assimiler le corps en question et de ne faire qu'un avec." Je résume ce que j'ai découvert, intrigué par l'idée de modifier mon ADN, donc mon moi profond. Mais trouvant cela étonnamment logique.

"Effectivement, comment pourrais-je, dans ce monde qui est comme l'ancien, dicté par la logique, utiliser les capacités de personnes dont la limite de lignée est littéralement due à leur filiation, donc patrimoine génétique. Et d'animaux ayant des capacités que seule leur espèce dispose. Sans pour autant changer mon corp et mes gènes dans leurs être ?" je questionne rhétoriquement, conscient du caractère extrêmement logique de cette contrainte.

"Quoi qu'il en soit, il est temps de se mettre au travail." je m'attelle à commencer mon changement interne, en me plongeant instinctivement dans un état méditatif. Et en plongeant mes pensées en moi-même. J'essaie d'observer tout, du plus petit détail à l'entièreté de l'ensemble.

Et, au bout d'un moment, je finis par y arriver. Je finis par entrer en mon moi intérieur. Par ressentir ce que je suis au plus profond de mon être.

Je les sens, chaque chose en moi. Chaque molécule qui se déplace dans sa petite zone, l'intégralité des globules blancs patrouillant dans mes circuits sanguins. Mes neurones se touchant pour transmettre l'information. Chaque partie de mon coeur, de mon foie, de mes poumons, de mon système digestif, tout. Chaque morceau de mon anatomie, chaque chose qui compose mon corps. Tout, absolument tout. Jusqu'au moindre atome. Je me vois tel que je suis.

Je sens l'immense activité constante qu'est mon corp. Je comprends enfin la merveille architecturale qu'est mon anatomie. C'est... impressionnant.

Époustouflant, que dis-je, extraordinaire.

"Bon, il serait prudent de pas trop toucher à ça." Je m'éloigne, n'ayant aucune envie de chambouler tout ça et de me réveiller sans intestin grêle.

J'abandonne mon état extatique et me reconcentre vers le tas de viande qui est stocké dans mon estomac, ainsi que sur ce qui est conservé dans mes cellules.

Suivant mes intuitions, j'attrape le cadavre et le divise en des milliers de petits bouts que je dispose en moi, dans toutes les zones de mon corp. Je prends son ADN, le brise, le fractionne et le colle au miens. Quand au mien, je le modifie aussi, j'allonge certaines parties, change leurs formes et leurs longueurs. Laisse des pans entiers vides, pour permettre à l'autre de s'y placer. Permettant aux deux de s'assembler et de ne faire qu'un.

La sensation est bizarre, comme si la totalité de mon corps était pris d'une grande vague de picotements et de fourmillements.

Ignorant la sensation extrêmement dérangeante, je continue la division et la fusion des deux êtres. Ne me concentrant uniquement que sur ça. Sans prêter aucune attention au monde extérieur. Comme si rien d'autre existait.

Je sens les démangeaisons augmenter et les picotements devenir peu à peu de la douleur alors que ma proie est totalement ingérée et que nos corps commencent à ne faire qu'un seul être.

J'y vais un peu à tâtons et ma démarche est hésitante, c'est ma première fois. Et je n'ai jamais vu où fait de choses similaires à ça.

Et après tout, j'ai tout mon temps, je ne suis pas pressé.

Ducoup je fais les choses sans hâte, je m'assure que tout est bien là où il faut et que je n'oublie rien.

Après quelques heures de dur laveurs, les deux adn finissent leur association, ne font plus qu'un. Et je sens leurs restes disparaître dans le nouveau. Combinaison parfaite des deux. Comme s'il n'étaient qu'un à la base, comme s'il n'était pas une association de deux choses complètement différentes et qu'il ne venait pas tout juste d'être créé.

Je vois la naissance d'un tout nouvel adn. Et complètement créé par moi... Magnifique.

Suite à cela, je sens mon corps complètement changer, je sens chaque cellule, atome, neurones, globules etc qui s'agitent, changent de place et se transforment pour former quelque chose de nouveau. Mon être entier se réarrangeant en une version améliorée de lui-même.

Mais la sensation n'es pas agréable, c'est comme si des milliards de fourmis grouillaient sous ma peaux, le picotements est constant et énorme. Et tandis que mon corp bouge et s'altère, je me sens un peu dans les vapes, tué par la dose d'efforts de cette journée.

Soudain, la douleur explose en moi, je la ressens dans chaque pores de ma peau. Elle parcours mes moindres recoins. J'ai l'impression d'être brûlé vif, d'avoir un feu allumé à l'intérieur de mon corp. Et qu'à l'extérieur des milliers d'aiguilles sont enfoncées dans ma chair.

La souffrance est horrible et ne semble en aucun cas vouloir s'arrêter, c'est comme si mon corp se révoltait contre moi et réclamait la mort. Se déplacer même de quelques millimètres est une torture sans pareil. Je pense que je n'ai jamais eu aussi mal de toute cette vie.

Happé par cette douleur fulgurante, je hurle à plein poumons. Mon calvaire et mes cris durent pour moi des années, avant que je finisse par m'évanouir à cause de la trop grande souffrance et sombrer dans les bras de Morphée.