- Sans-Nom, vous voila Inquisitor. Vous serez le bras droit de l'église, les yeux du seigneur, ne faite pas honte au Saint-Siège ! A votre demande vous avez été affectée en France, votre avion partira dans la nuit.
Cela faisait dix longue année, que j'attendais ce moment. Cette annonce qui allais enfin me permettre de quitter ce lieu.
Jamais je ne m'étais sentie chez moi,et jamais les membres du Vatican n'avait essayé.
Mon rôle était clairement pas apprécié par les hommes vêtue de noir, et il ne se gênait pas pour me le faire sentir.
Le regard levé vers la coupole de de la Basilique Saint Pierre, regardant une dernière fois l'œuvre de Michel-ange, chaque fois que mes yeux ce posait sur cette peinture, j'était tout bonnement émerveillé. Les détailles, la délicatesse des traits...Bien que plusieurs artiste avait participé sa création, la peinture semblait n'avoir été faite que de la main d'un seul homme.
Tout comme moi de nombreux touriste restait le regard rivé dessus, cherchant à s'imprégner de ce dessin d'une beauté inégalé.
Je le savait, une fois mon avions pris je ne reverrai plus jamais ces lieux, ces monuments.
Je jetai un dernier coup d'œil a la Pietà, une statue de la sainte vierge serrant le corps san vie de son fils. Je l'aimais beaucoup aussi, bien que ce ne sois qu'une statue, Michel-ange avait reussi a faire transporter les émotions. Une tristesse et un amour inconditionnel ce dégageait de cette sculpture. Ce sont ces petites choses qui me manqueront.
Il ne me restait pas énormément de temps, je devais me hâter.
La grande horloge qui ce trouvais en haut du clocher de la basilique indiquait 18h, j'espérai sincèrement que je ne l'avais pas loupée.
Les grands jardin du Vatican s'étendait sur 23 hectare dont la beauté était entretenue parfaitement par des centaines de jardiniers, des hommes fort sympathiques, qui ne me regardait jamais de haut.
Il m'était arrivée de les aider, aimant le contact avec la terre, cela me permettait aussi de souffler des études. Les vieux livres poussiéreux bien que très intéressant finissait tous par me rendre somnolente.
Les fleurs au mille et une couleurs était rangé dans une harmonie parfaite, rien, absolument rien n'était laissé au hasard, tout était calculer pour que ce lieux soit à la hauteur de la ville.
Avançant tranquillement sur le chemin de gravier blanc, regardant les passant prendre des photos des nombreux part terre de fleures, souriant au nonnes qui me snobait sans le moindre mal.
La cause était sûrement mon habit.
D'ordinaire, je portait la tenue d'une novice, mais du faite que mon statue est « changée » j'avais le droit de m'habiller comme les civils. Je n'avais pas opté pour une tenue extravagante, une jupe noir mi longue avec une chemise blanche et une veste noir.
Très monochrome en soit mes cheveux d'ordinaire attacher et caché sous un voile, était lâché, était-ce cela qui les avait gênée ?
J'en mettrai ma main à couper .
Peu à peu le brouhaha des touristes ce faisait de plus en plus rare, l'heure filait et le jardin fermais bientôt ces portes, moi aussi le temps m'était compté.
-Enfin.
La statue de l'Archange Gabriel. Elle était belle et la tombé de la nuit donnais l'impression qu'elle prenait vie. Je fermais les yeux, laissant le calme et la sérénité du lieu ne faire qu'un avec moi. Avant d'être sollicitée par une voix profonde.
- Tu aura mis le temps fillette. Et de tout les lieux que tu choisit c'est devant cet emplumé que tu choisit pour notre rencontre ?
Quand mes yeux se posèrent sur la personne qui me parlais, je ne fut absolument pas surprise de voir qu'il n'était pas humain. L'ombre qui me guettait enfant était un démon.
J'avais eu dix ans pour comprendre que tous n'était pas mauvais et que lui en particulier était mon protecteur, par contre je ne savait pas en quoi nous étions si lié.
Il était grand, vraiment grand, au premier coup d'œil 1m95 2m.
Sa peau avait la couleur de la suie, ses ailes était mutilée et brûler à de nombreux endroit, les conséquences de sa chute …
Des cornes brisé ornait son front et ses yeux avait une teinte particulière, ils n'était pas noir comme ceux d'écrit dans mes livres mais jaune oranger, semblable au coucher de soleil. J'aurais du avoir peur, mais au contraire j'étais heureuse.
Je venais de retrouver une partie de moi, une partie qui n'aurait jamais du me quitter et qui pourtant la fait, je comprenais mieux maintenant ce sentiment de vide, qui m'était impossible de combler.
- Cet emplumé comme tu l'appel est l'archange Gabriel, est un peu de respect veux- tu.
L'entité roulais des yeux, bien sur qu'il savait qui il était, il avait certainement du le combattre.. Je compris alors que ma demande était déplacé.
- Je ne te demande pas de l'aimer mais de respecter ma foi, donc interdiction de manquer de respect au seigneur , pense tu être capable de cela ?
Le demon semblait ne pas être d'accord mais accepta.
- Ta toujours pas de prénom gamine ?
La demande de mon interlocuteur me dérouta un peu, l'église n'avait pas jugée bon de m'en donner un. Si Sans-nom en était un alors oui il m'avait renommé.
- Hélas, non. Les femmes inquisitrice sont des sans-nom cela leurs est interdit…
Le mot interdit fit doucement rire le démon, c'est alors que j'aperçus ses dents, qui était semblable à celle des squales, une rangé de dents aiguiser à la blancheur parfaite brillais sous la lumières des lampadaire nouvellement allumé.
La nuit était tombé.
- Rien ne devrais être interdit et encore moi le droit d'avoir un prénom, même mon peuple le fait. Toi, est tu d'accord avec cela ?
Bien sur que non, je voulait être nommée en tant qu'être humaine et non objet mais qui était-je pour demander cela ? Personne.
J'appartenais à l'église dès le moment ou le Père Michael avait croisé mon regard.
- Je suis d'accord avec cela…
Première chose que j'appris au contact de mon ami démon était que le mensonge n'était pas possible.
- Alors, tu peux mentir a tes faux hommes de dieu mais pas à moi, mon père n'est autre que le Roi des mensonges. Avec moi tu peut être honnête, n'est crainte du jugement car je n'en n'aurais jamais à ton encontre. Alors je te re-pose la question , cela te convient il d'être nommée Sans-nom ?
J'étais totalement prise au dépourvue. Je venais de mentir et en même temps de pécher !
Mais serais- je assez folle pour avoué ce que j'aimerais…
- Je … enfin… Je ne peux pas faire cela..
- Je ne te forcerais pas à répondre, prend ton temps pour réfléchir à ce que je vient de te dire.
- Oui… Et vous avez vous un prénom ? Car vos nommer par votre nature me déplais un peu..
- Vendi.
Je me répétait en boucle le prénom de « l'homme » qui avait veillé sur moi pendant tout ce temps.
- Puis je vous poser une question Vendi ?
- Je t'écoute.
- Pourquoi avoir été la durant toute ces années ?
Il croisa les bras et pris un temps pour me répondre, il semblait choisir ses mots.
Je lui laissais le temps me retournant vers la statue .
- Je ne peux pas te répondre. Les réponses que tu cherches viendront en temps voulu ainsi qu'un choix cornélien. Ce choix t'apparaîtra comme infaisable bien que je serais à tes coté je ne pourrait t'aider… Je serais témoin et acteur du chemin que tu choisira.
J'aurais voulus lui posée encore mille et une question, mais il disparut avec un léger sourire en coin, le vent murmurais sa dernière phrase.
On ce retrouve en France Fillette !
Que savait il, que j'ignorais ?
Le voyage jusqu'à mon pays natal fut plus rapide que ce que j'avais pu imaginer.
Le Saint-siège avait tout fait pour que je ne croise personne, et cela avait été réussi, mise à part l'hôtesse de l'air et les pilotes il n'y avait pas âme qui vivent à bord.
Durant le trajet, je me remémorais ma discussion avec Vendi, de qu'elle choix parlait il ? Et pourquoi celui-ci serais si dure qu'il me paraîtrait alors insurmontable.
C'était devenue une épée au dessus de ma tête et cela me stressais, je n'aimais pas, ne pas savoir. Mon passer était la seul chose qui ne me gênait pas de ne pas connaître, le reste… si je ne le connaissait pas me terrifiait.
J'arrivais en France au petit matin, la nuit avait été courte.
L'air sec et chaud de L'Italie avait laissé place à une froideur et une humidité à laquelle je n'était plus habituée.
Une voiture m'attendais, un homme semblable à ceux qui m'avait emmener dix année plus tôt ce tenait droit comme un I devant la portière, quand il me vit, sans aucun bonjour ou autre civilité,m'ouvrit la portière.
Il avait du recevoir des consignes, car à peine avais je assis mon postérieure sur l'assise de la voiture que celui-ci courut ce mettre au volant.
- Je me doute que le Saint-siège vous a ordonné de me conduire quelques part mais j'aimerais faire un crochet par la ville d'Embrun.
Voyant que je n'avais pas de réponse et que celui ci commençait à prendre la route, je repris.
- Je vous le demanderais qu'une seul fois gentiment, emmenez-moi à la ville d'Embrun, ou vous devrez expliquer à vos patron pourquoi je ne serais pas au rendez vous.
Il jeta un bref regard au rétroviseur avant de fermer la petite fenêtre qui me séparait de lui,mais bien qu'il n'appréciait pas mes menaces celui-ci fit demi-tour.
Embrun était la ville ou ma vie avait commencé, la ou le père Michael m'avait recueillie, ce n'était qu'une petite ville entouré par la forêt, elle devait son nom marin à son créateur , Arthur Embrun, il avait fait de cette ville une mine d'or forestière pendant 1 siècle entier, c'était une ville d'environs 1000 habitant, un peu figé dans le temps. Elle avait le charme des petites ville d'époques et cela attirait parfois quelques curieux.
Sa tranquillité m'avait manqué, le Vatican était une ville …. qui ne dormais jamais, entre les touristes et la religions, elle était éveillé matin et soir.
Une heures me séparait de l'aéroport de la ville et pourtant le trajet me semblait durée une éternité, l'angoisse montait.
Je n'avait pas vue mon père spirituel depuis mon départ et bien que nous parlions par lettre, nos ballade et discutions me manquais… Mais après tant d'année allait il me reconnaître ? Ou même se souvenir de moi ? Ma dernière lettre remontait à 4 ans, Le frère Mattia, l'homme qui me servit de professeur m'avait « recommandée » de ne plus communiqué avec, car cela me distrayait trop.
L'église de la ville apparue au loin, son cloché surplombait les maisonnette de pierre.
Rien n'avait vraiment changer, seul quelques nouvelle construction qui changeait le paysage de manière grotesque.
- Arrêtez la voiture, je vais finir à pied. Garez vous, non loin de l'église mais je ne veux que personne ne vous vois, je ne veux causer aucun ennuie à la paroisse.
Il obéis sans ajouter ne serait ce qu'un mot.
La ville était encore endormis, seul les plus ancien de village était dehors profitant de l'air frais de l'automne.
Beaucoup me regardait comme une ombre qui avait disparut de le vue, il est vrais que j' était venue et partie aussi vite que la brise mais mon passage avait semble t'il marqué les esprit.
- Heureuse de revenir ?
La voix de Vendi m'arracha un petit cris de stupeur,le cœur battant je me tourna vers lui, il était adossé a un petit muret, cacher dans l'obscurité d'une ruelle.
- Il va falloir que tu arrête de faire ça ! Tu va finir par me faire avoir une crise cardiaque !
- Les humains sont tellement faible …
- Surement ! Mais je t'en supplie ne le fait plus !
- Je n'en n'aurait plus l'ocassion.
- Et pourquoi ça ?
- Car dorénavant, je ne te quitterais plus d'une semelle !
Il me coupa net dans ma lancé, décidément il avait le chic pour m'ôter les mots de la bouche.
- Pourquoi ne pas m'avoir accompagnée dans l'avion ?
- Pourquoi aurais je du le faire ?
- Pour me tenir compagnie ?
- J'avais des choses à régler.
Un couple de personne âgée passa près de moi un peu effrayer. Leurs regard qui me dévisageait me rapellais de mauvais souvenir, ce qui arracha au démon un petit rire sadique.
- Tu passe pour une folle tu sais ? Personne ne me vois, a moins que je ne le désire ou que la personne est des dons.
- Ils me prennent pour une folle car depuis cinq minutes je parle avec un muret ?!
- hm… on peux résumer la chose comme ça..
- Pourquoi ne pas m'avoir prévenue ?
- Pourquoi aurais je fait cela ? La scène est vraiment hilarante !
On m'avait appris à ne pas juré mais à ce moment précis j'avais envie de l'insulté de tout les noms ! Mais rapidement la colère se mua en rire incontrôlable, l'amitié avec ce démon, les rires de celui-ci et les miens… bien que cela ne sois pas normal, me rendait joie.
L'église en elle même n'avait pas changée, elle était toujours aussi belle. La pierre avait légèrement pris une teinte verdâtre à certain endroit, du au manque de traitement.
Sur le parvis une pancarte était posé sur un chevalet, une noce funèbre avait lieu.
Le père allait être occupé et je ne voulais pas le déranger…Rebroussant chemin, je fut stopper net par une personne.
Une voix douce et familière me força à le retourner, devant moi ce tenait une sœur d'une trentaine d'année, il me fallut plusieurs minutes pour la reconnaître.
- Sœur Lucie ?
Le temps ne l'avait pas changé, seul le voile qu'elle portait indiquait qu'elle avait prononcé ses vœux.
- Marie est-ce vraiment toi ?! Oh seigneur…. !
La jeune femme me pris dans ses bras, me serrant tendrement contre elle, laissant sa chaleur m'envelopper avec joie. J'avais rêver de ce genre de moment durant dix ans…
- Quand tu est partie le couvent était bouleversé, aucune de nous n'avions pu te dire au revoir, pas même sœur Fran…
- Comment va t'elle ? Je comptait aller la voir après le père Mickaël…
- Marie… Elle n'est plus de ce monde… Le cancer à eu raison d'elle.
La sœur fit quelques signes de croix, récitant quelques prière.
- Je suis désolée… j'aurais aimée être la pour elle comme elle la été pour moi..
Les larmes commencèrent à monter, et Lucie voyant la nouvelle me chamboulée me resserrais auprès d'elle. La disparition de sœur Fran avait du fracturer le couvent, elle était le ciment de cette famille.. Cette femme était une sainte, faisant passer le bien etre des autres après le sien.
- Ou est elle enterrer ? J'irais m'y recueillir après mes obligations..
- Elle est au couvent, son dernier souhait était « D'être mise en terre près des parterre de rosier. »
Sans contrôler mes émotions, un flot de larme roulait le long de mes joues, cette femme qui avait été un guide, un soutient avait souhaiter être mise en terre à l'endroit ou j'avais planté mes rosiers. Ce petit gestes anodin me réconfortais pour une seul raison : Mère Fran ne m'avais jamais oubliée.
Encore dans les bras de la sœur, les yeux toujours embué par les larmes, du coin de l'oeil j 'aperçu une scène pour le moins surprenante. Vendi en pleine « bagarre » avec les chiens errant du quartier. Les canidés lui hurlait dessus, grognait comme si il était posséder, bientôt rejoint par les félins qui eut aussi ce mirent à feulé comme des bêtes devenue folle. Le démon acculé par les animaux furieux ne bougeait pas, il leurs demandait de ne pas bouger et essayait entre autre de les calmer mais plus il tentait de les dompter et plus la situation dégénérait.
- Tiens c'est étrange, d'habitude ils sont adorable et très calme.
D'un geste vif elle les siffla et bien que déçu de devoir quitter leurs proies, les canidés vinrent vers nous avant de s'asseoir a nos pieds, mais à aucun moment ils ne lâchaient du regard mon ami.
- Euh… Sœur Lucie sais tu ou je peux trouver le père Michael ?
- Tu n'est pas au courant de ça non plus ? Le père est devenue enseignant il y'a quatre ans . A l'école de Sainte Catherine dans la ville voisin. Il vient faire la messe du Dimanche chaque semaine alors si tu veux ..
- Je n'est pas parler avec le père depuis plusieurs année… J'essaierai de passer un Dimanche alors … Et je ne vous ai pas demander, mais pourquoi êtes vous sœur ici ? Vous vouliez être affecter à la capital il me semble.
- Quand tu est partie, j'était si triste que j'ai demander à être affectée ici dans l'espoir de t'y revoir et mes prière ont été entendue ! Je suis contente que tu sois revenue ma petite Marie !
- Je suis aussi heureuse d'être de retour, quand je reviendrais voir le père il serait agréable que nous prenions le thé tous ensemble !
Je vais devoir te laissée, je suis attendu. Au plaisir sœur Lucie.
- A la prochaine fois ma petite Marie .
J'avais le sentiment de mettre déplacer pour pas grand-chose bien que les retrouvaille avec ma consœur me rendait vraiment heureuse, mais les nouvelles au sujet de la mère Fran me chamboulait.
Remontant la rue, qui s'éveillait de plus en plus, bientôt rejoint par Vendi, toujours suivi du regard par les animaux.
- Tu compte m'expliquer ?
- Je n'est rien à ajouter.
Le démon croisais les bras en soupirant blasé de la situation, qui moi malgré tout me faisait doucement sourire .