CHAPITRE 9 : Exposé !

Max tenait dans ses mains une chose si familière mais si étrangère à ce monde. Un paquet de carte.

Il est vraiment bien fait, pensa-t-il en regardant un homme de trente ans devant lui. Je ne pensais pas que mes amis étaient aussi débrouillard.

« Clu c'est ça ? »

« Oui c'est ça. »

« Un nom étrange mais tant que vous mettez vos compétences à notre service vous serrez bien récompensé. »

C'était la première recrue pour ma salle de jeu alors je ne pouvais pas le laisser filer. Bien que pour le moment, Clu était dans la période d'essai je comptais bien l'embaucher. Son doigté était magique.

Le paquet de carte dans les mains de Max contenait 52 cartes. C'était le classique 4 couleurs allant de As à Reine. 13 cartes par famille de couleur. La sensation si familière du paquet lui fit du bien.

C'était comme un anti-stress.

« Puis-je vous demander si cela vous convient. »

« Oui, il est parfait. »

Les gravures cœur, trèfle, pic et carreaux étaient toutes en noir mais on pouvait les reconnaître et les différencier. Les dessins du valet, dame, reine étaient aussi beaux. Je n'avais rien à redire.

« Si vous êtes prêt à fournir plusieurs jeux de carte ainsi que de remplir d'autre demande à l'avenir alors nous pourrons vous donnez 2 pièces de cuivre par jour pour commencer. »

C'était 60 pièces de cuivre par mois. Une belle somme pour un cultivateur du quatrième niveau d'Apprenti Spirituel. Max n'avait pas peur de dépenser car une salle de jeu pouvait sans doute brasser bien plus en une demi-journée.

Bien sûr, au début il allait embaucher 2 ou 3 personnes. Ce n'était qu'une fois l'argent rentré qu'on pouvait agrandir son business.

« Avec Clu nous avons un fabricant de carte et il peut aussi faire de la gravure de calligraphie donc c'est deux pour le prix d'un. Pour rendre tout opérationnel nous devons encore embaucher un garde. Hum John tu pourrais jouer le rôle au début. »

John était le plus fort du groupe au huitième niveau. C'était déjà bien pour la ville de Lupo enfin pour les jeunes. Les seniors étaient tous dans le grand niveau au dessus.

« Je... . »

Il hésita un instant avant de hocher la tête voyant le visage des autres.

« Merci John. Ne t'inquiètes. Une fois que nous aurons de l'argent on trouvera quelqu'un d'autre. »

Dans ma tête, je me dis que le mieux serait une femme car ainsi les hommes n'auront pas de mauvaises idées ou du moins seraient intimidés.

J'ai demandé ensuite à Carl et Lino mes deux amis restants de trouver des dés dans un marchand. Les dés existaient déjà donc pas besoin d'en faire. Aussi je leur ai dit de trouver un tisseur pour faire des tapis de jeu correct. Quand au mobilier je ne pouvais que l'acheter.

En somme, John sera le gardien, Carl et Lino seront mes deux premiers croupiers tandis que Victor... et bien ce type je ne sais pas quoi en faire.

Avec ça, Max avait Clu comme fabriquant de carte et calligraphe et voulait un tisseur pour faire des tapis ou des tissus pour créer un bel espace.

Il rentrait chez lui après avoir assigné les tâches à tout le monde. Jamais ses amis n'auraient pu être aussi motivés si Max ne leur avait pas montré les principes des jeux de carte avec des paris.

Une fois qu'ils ont comprit que le croupier remportait la plupart du temps la mise ils ont tous accepté. Carl et Lino avaient même commencé à apprendre les règles du black jack ou du poker, les deux jeux de paris les plus joués dans son monde.

Max est rentré joyeux chez lui.

Ce paquet de carte est vraiment bien fait. Je me demandais ce qui pouvait imiter le plastique dans ce monde. Je ne m'attendais à ça.

Clu qui avait fait le paquet avait d'abord utilisé de la soie de ver. Cette dernière a ensuite été plongé dans de l'eau chaude pour détendre les fils avant de les sortir. Grâce à l'énergie spirituelle il a ensuite refroidi la soie qui est devenue élastique et résistante comme le plastique.

Il suffisait de les découper en forme de rectangle pour faire une carte. Pour les desseins, il utilisa une compétence. Clu avait mit de l'encre au bout de ses doigts puis a fait converger l'énergie spirituelle au bout.

La suite était comme le principe d'un tampon sauf que chaque motif était fait à la main ! Le dessin du valet, de la dame et de la reine étaient très beaux voir presque sexy pour la reine.

Au moins, c'est accrocheur. Les hommes ont peur du plaisir car ils ressentent de la douleur mais cela ne les empêchent pas d'aimer, d'admirer ou de se sentir excité devant une belle femme.

Ne manque donc plus que les tapis de jeu. Pour les meubles je peux en acheter quelques-uns. Commençons avec deux tables. C'est déjà 5 pièces de cuivre la table en bois commune.

Si c'était un bois solide manier dans la main d'un expert ce serait 5 pièces d'or. Selon les matériaux utilisés et la technique de découpe, les prix variaient.

Max poussa la porte de sa chambre.

« Aaaaah, il expira. Demain j'irais voir l'endroit que j'ai acheté. C'est techniquement mon premier achat et ma première propriété ! Même si c'est dans un coin un peu paumé c'est mieux que rien. »

Pour trouver un lieu à 5 pièces d'argent pas besoin de préciser que c'était clairement petit et dans un coin malfamé de la ville de Lupo.

Ma main allait attraper mon livre contenant toute mon expérience sexuelle quand j'ai sentit le vide.

« Hein ? »

C'était vide. Mon visage devint noir. Quelqu'un l'avait prit. En regardant mieux j'ai trouvé un petit papier.

« Venez ce soir dans la cour arrière à minuit sinon je dirais tout car je sais tout ! »

« Merde... qui c'est ? Tante Meg ? »

Mon seul suspect était ma tante qui avait des vues sur moi. La seule autre fille avec qui j'ai interagi était celle qui avait à moitié violé l'autre Max il y a plus d'un an. Donc tante Meg devait bien être celle qui a fait tout ça.

« Je devrais fermer ma porte à clef à partir de maintenant. »

Jamais un homme ou une femme de ménage de ma famille aurait fait ça sinon les conséquences seraient terribles.

Max sentait que les choses se passaient mal. Il voulait se venger d'elle mais avec sa culture impossible de faire un geste.

Ses prochaines compétences pourraient être utilisés mais uniquement à partir du quatrième niveau. Les trois premiers niveaux étaient comparables aux mortels. Il n'y avait aucun avantage ni gloire à gagner.

« Voyons ce qu'elle me veut. Vu qu'elle me veut, je peux changer les règles et tourner les choses à mon avantage comme tu as le droit à seulement 2 minutes... . Mouais on a vu mieux. »

Max essayait de se rassurer. Le livre contenait toutes ces connaissances du sexe. Jamais il ne devrait le perdre. C'était sa base pour enseigner aux futurs prostitués de son bordel.

Dans l'anxiété minuit approcha rapidement.

L'arrière court de la famille Heart était grande et bordait les montagnes de la ville car le domaine de la famille était adossé aux montagnes. Parfait pour ne pas se faire prendre à revers.

C'était tellement grand que l'arrière court faisait plusieurs kilomètres carrés. Pour se retrouver en pleine nuit ici, on était sûr que personne ne viendrait vous déranger.

Soudain, une ombre est sortie des buissons. Elle faisait à peine ma taille et même si elle portait une robe noire pour se cacher je voyais que ces courbes ne correspondait pas à celles de ma tante.

« Qui es-tu ? »

Elle ne dit rien.

« Si tu ne veux rien dire alors rend moi mon livre. »

Je le voyais caché dans ses vêtements.

« C'est un bon livre, dit-elle finalement. »

« Sa voix m'est familière et pourtant je ne la reconnais pas, murmura-t-il. Est-ce une servante au final ? Et alors rend le moi ! »

« Je veux bien te le rendre à condition que tu me dises qui tu es ! »

« Qui suis-je tu ne le sais pas alors que tu es rentré dans ma chambre. »

Max sentait que la voix était vraiment familière et pourtant, il ne pouvait pas mettre le doigt dessus.

« Si tu obéis à mes ordres alors je te le rendrais. »

Comme je m'y attendais, du chantage sexuel j'imagine.

« Je ne vois pas ce que je gagne à accepter. »

« C'est ça ou rien. Allons dans les bains. Il n'y a personne à cette heure là. Je veux vraiment te voir te faire plaisir, mon cher frère ! »

Alors que je faisais le premier pas vers les sources je me suis arrêté en entendant la fin de sa phrase.

« Pas possible... . »

La fille s'est montrée enlevant le grand voile cachant son visage et son corps. Ma sœur !

Lien vers la version imagée de l'histoire ( image +18 par moments générée par IA ) totalement gratuite :

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