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Naruto: Reborn as Shukaku

Alors que le sage des six chemins était en train de séparer le juubi en neufs créatures différentes, créant ainsi les fameuses bêtes à queues. Un morceau d'âme d'un autre monde s'est retrouvé aspiré dans l'Ichibi, prenant ainsi le corps à peine forme et vidé de toute conscience du petit dernier des bijuu. Qu'est-ce qu'un Shukaku réincarné et bien différent de l'original impactera dans cette histoire ? Changera-t-il de manière exponentielle le monde de naruto ?

Zenox007 · Anime & Comics
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16 Chs

~ Activités de groupe ~

"Shukaku."

Une voix calme, presque froide me sort de ma rêverie, enfin, de ma méditation je voulais dire.

"Oui Isubo ?" Je réponds lorsque je me tourne vers ma tortue de mer préférée, assez intrigué, plutôt impatient d'entendre ce dont le paresseux numéro un de la fratrie a à me dire. Sachant le bougre particulièrement peu loquace et enclin à démarrer une discussion, l'heure étant en plain milieu de sa sieste cela est encore plus inhabituel de sa part

Cela doit être assez important s'il prend le temps de m'en parler.

"Voudrais-tu venir nager avec moi cette après-midi ?" Il me propose sans détour.

C'est une des nombreuses choses que j'apprécie chez Isubo, c'est que lui au moins, il est direct.

Maintenant qu'il me le dit, c'est vrai qu'il a effectivement pris l'habitude de venir presque quotidiennement se baigner dans la mer d'à coté.

Se baigner…

J'ai vraiment une tête à ça ?

Autant je pouvais y prendre du plaisir dans moins ancienne vie, mais maintenant ça me semble si… anti climatique.

Ce qui est quelque peu logique, pas sûr qu'avec mon corps de sable je sois vraiment fait pour la vie marine.

Entre nous, n'y a bien qu'Isobu et l'autre limace qui fait des bulles pour aimer ce genre d'activités.

"Ce sera l'occasion de discuter."

Voyant mon expression hésitante, il rajoute alors, jetant dans le même temps un léger coup d'œil en direction de Son Gokū non loin en train de s'amuser à exploser des flancs de montagnes à coup de poing.

J'acquiesce alors à cela, comprenant sans problème ce qu'il essaye de me dire.

C'est ça, allons discuter…

Au pire ce sera l'occasion de voir du paysage.

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"Père n'en a plus pour très longtemps."

Isobu à moitié immergé dans l'eau me sort sans ambages, plus comme une affirmation que comme une vraie question. Gardant son habituel ton monocorde, faisant presque oublier la nature de la question.

"Mmmm." Je fais paresseusement, pas vraiment étonné qu'Isobu, avec sa capacité à décrypter tout ce qui bouge, soit au courant à ce sujet. Sachant très bien que l'état désastreux de père n'a échappé à personne.

Même ces têtes brulées toujours en manque d'action et de défis que sont Son Gokū, Gyūki et Kurama commencent déjà à se changer aux fur et à mesure que la maladie de père devient de plus en plus apparent, perdant leur coté jovial et joueur pour se renfermer sur eux-mêmes, devenant chaque jour qui passe plus idiots, bagarreurs et de mauvaise humeur. Ce qui explique probablement pourquoi j'ai pu voir ces dernières semaines Son Gokū passer ses journées à fracasser la roche à coup de poings, quand il ne cherche pas à massacrer autre chose.

Ma première pensée était qu'il cherchait de l'or, jusqu'à ce qu'il en trouve et qu'il le réduise aussi en miettes.

Le brillant homme d'affaires en moi pleure toujours de ce gâchis.

Ô capitalisme, pourquoi t'ont-ils infligé cela ?

D'ailleurs on peut dire la même chose de toute la famille pour ces dernières semaine, chacun perd sa bonne humeur, se renferme sur lui-même, devient de moins en moins loquace, et pour ceux qui l'étaient déjà, carrément muets. Chacun reste dans son coin, passant presque plus de temps à ruminer qu'ils n'en prennent pour tout le reste. Devient plus violent aussi, ceux déjà plus souvent enclins à... l'action, devenant presque tous très faciles à irriter.

Bien trop faciles si je devais donner mon avis.

À croire que le paternel est la seule chose qui empêche cette famille de s'écrouler et de se déchirer dans un festival de violence.

"Ce qui est clairement le cas." Je pense tout en clignant plusieurs fois des yeux avec un visage pincé, agacé par un soleil un peu trop lumineux, surtout en cette période de l'année.

Hagoromo est clairement le seul pilier de cette grande structure qu'est notre famille, une belle et grande structure c'est vrai, mais tellement fragile.

Sans lui, cette grande maison ne tient au mieux que du joli château de carte, prêt à s'effondrer d'une minute à l'autre.

Et on peut déjà aisément le voir, à mesure que le pilier se fait vieux et pourrit, le château se fait de plus en plus fragile et de plus en plus chancelant, chacune des cartes le composant devenant, à mesure que les jours passent, toujours plus prêt à lâcher prise et se détacher de la structure, rendant celle-ci chaque jour plus tremblante.

"Est-ce que tu pense qu'ils sont maintenant prêts à reprendre le flambeau ?"

Voilà, enfin arrivés à la grande question. La seule raison pour laquelle nous sommes ici.

Je fredonne sans grande joie, terriblement occupé que je suis à prendre le soleil, couché sur la petite plage bordant la mer peu agitée, quelques restes de vagues se fracassant sans grande puissance sur mon corps, me faisant ressentir un effet similaire à des caresses. Chose que je n'aurais jamais imaginée. Comme quoi ça valait déjà plus ou moins la peine.

"J'ai peu d'espoir à propos de cette idée" Je réponds paresseusement, fermant peu à peu les yeux à mesure que je m'habitue à toutes ces différentes sensations que je n'ai pas ressenties depuis un petit moment.

Les douces caresses du soleil sur la peau, l'odeur de sel omniprésente, l'eau passant sur le corps, tentant désespérément de se frayer un chemin jusqu'à je ne sais où. Le bruit des mouettes qui n'ont bizarrement pas déguerpies lors de notre venue.

Ah, c'est agréable de se poser de temps en temps.

"Alors quand ?"

Isobu, attendant probablement que je développe, poursuit alors.

"Pour être honnête…" Je fais un sourire pincé, assez peu optimiste

"Même dans vingt ans, ces deux idiots ne seraient pas proches de l'être…"

"Ne penses-tu pas que leur voyages respectifs les ont tous deux améliorés et préparés à ça ?" Isobu demande d'une voix perplexe.

"Autant de mois passés à parcourir le monde et à se découvrir soi-même. Il devrait y avoir au moins une légère amélioration."

"Mmmm." Je fais, peu convaincu.

C'est vrai que maintenant qu'il le dit, cela fait déjà un sacré moment que les deux gamins sont partis. Combien de temps exactement ? Six ? Huit mois ?

Voyons voir, ils sont tous les deux partis au même moment, celui de leur seizième anniversaire. On est le 11 octobre, cela fait donc 9 mois et 8 jours qu'ils sont tous les deux partis Kami seul sait où dans leur espèce de voyage initiatique en quête de je ne sais quoi.

Bordel ça en fait des jours à marcher et à parler au premiers idiots venus. J'espère que ces deux là vont penser à revenir, ils me manquent malgré leur stupidité.

Leur absence, plus l'état du vieux, autant dire que l'ambiance a été de glace ces derniers temps. Je commence vraiment à saturer.

Ça commence à faire long la promenade, surtout si c'est juste pour se connaitre eux-mêmes et tester leurs capacités à guider le monde. Un simple cours de yoga et une séance avec une vieille voyante gitane auraient suffis.

Si tant est que les gitans existent dans ce monde. Ce qui est impossible, les portefeuilles et les guitares n'existent pas dans ce monde, de quoi tiendraient-ils leurs revenus ?

Humour…

Encore une des idées saugrenues du vieux, qui à part lui qui pourrait penser que marcher pendant un an peut t'apporter quoi que ce soit ou peut te rendre meilleur ?

"Clairement, ils ont du beaucoup s'améliorer. Mais pas assez pour être prêt." Je reprends, sachant pertinemment qu'aucun voyage, entrainement, cours ou comment tu veux l'appeler ne peut les préparer à ce qu'ils vont devoir endosser dans si peu de temps.

De toute manière, existe-t-il ou a-t-il déjà existé au sein de l'humanité, de ce monde comme des autres, quelqu'un prêt à gouverner ? Quelqu'un né pour le faire ?

Très certainement que non. Voire un non catégorique.

On ne peut être prêt à régner, surtout de manière aussi… absolue. On ne peut apprendre à régner avant de cela ne se produise.

Quoiqu'il en soit.

"Cessons de nous inquiéter à propos de choses impossibles à changer."

Je conclus, empêchant mon frère de continuer si celui-ci le voulait, d'un ton plus sec que je ne l'aurais voulu. Cette conversation commence à m'agacer.

À quoi bon se soucier du futur désastre que mon idéaliste de père et mes idiots de frères sont sur le point de provoquer ? Cela ne s'est pas encore produis et aucun des bijuu, moins compris, n'avons le moindre pouvoir à ce sujet. Alors autant éviter de broyer du noir à propos de choses impossibles à changer.

La vie est courte et il faut être réaliste. Lutter contre l'inévitable, c'est du temps perdu ; accepter un fait accompli est une preuve de sagesse, d'intelligence.

Qui est-ce qui avait dit ça encore ?

J'ai oublié… on s'en fout.

"Essayons plutôt de profiter de ce beau temps de saison." Je propose à la place avec un sourire agréable.

"Ce serait dommage de ne pas le faire. On devrait toujours jouir au maximum des bonnes choses avant qu'elles ne disparaissent et soient remplacées par des mauvaises."

C'est toujours lorsqu'on est au plus bas que l'on regrette de ne pas avoir suffisamment aimé et pris plaisir à être au plus haut.

Si seulement on arrêtait d'être heureux, on pourrait peut-être profiter de la vie.

Celle là aussi elle n'est pas de moi.

Ma mémoire me fait défaut.

Je devrais peut-être écrire certains souvenirs importants quelque part. Ce serait une bonne idée de pouvoir me rappeler de mes anciennes connaissances.

On ne sait jamais, peut-être que la connaissance de comment marchent les cours du bitcoin pourraient êtres utiles dans ce monde magique technologiquement coincé entre quatre centre et cinquante avant Jésus Christ.

Faudrait déjà trouver quelque chose à ma taille, je me sens pas d'humeur à essayer d'écrire avec un crayon d'une dizaine de centimètres.

Est-ce que ce monde possède-t-il même la connaissance du crayons ?

Nan mais il faut quand-même se poser cette question à un moment, je veux dire. Ces gens ne connaissent même pas la fourchettes !

Quoiqu'il en soit...

"Profitons." Je souffle, plus pour moi-même que pour quelqu'un d'autre, Isubo s'étant déjà immergé dans l'eau pour dormir comme à son habitude.

Ce que je suis sur le point d'imiter, la partie immergée dans l'eau en moins.

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"C'était bien."

Isobu brise le calme silence une fois que la maison commence à se dessiner devant nous, signifiant la très prochaine fin de notre petite balade, ces mots étant les premiers dits par l'un de nous deux depuis la fin de notre discussion à propos du paternel et de son héritage.

Pas que ce soit spécialement inhabituel, on a jamais vraiment eu besoin de se parler très longtemps lui et moi.

"Mmm." Je fais d'un ton tranquille, sachant très bien que, contrairement aux autres, Isubo ne sera jamais offensé par mes réponses évasives et marmonnées. Ce dont je profite à souhait.

Enfin bon, qu'est-ce que je peux faire pour passer le temps maintenant ?

"Shukaku !"

Ah tiens… déjà là ?

Mes pensées pleines d'ennui sont interrompues par un grand cris qui, malgré la distance, me perce déjà les tympans. Qui pourraient me faire aisément reconnaitre la personne en question même si je ne connaissais pas déjà sa voix.

Je me tourne lentement vers ma droite pour voir au loin un nuage de poussière courir dans ma direction sans sembler vouloir ralentir ne serait-ce qu'un petit peu. La terre elle-même semblant vouloir se briser sous la pression. Des tonnes et des tonnes de poussières se levant à chaque mètre parcouru par le nouveau venu.

"Hello. Comment ça va Son Gokū ?" Je demande alors que le nuage s'arrête brusquement à quelques mètres de moi, faisant exploser des gerbes de terres, poussière et autres petites choses ennuyeuses dans toutes les direction (Je crois même avoir aperçu une paire de hérissons voler au passage). Celui-ci se dissipant rapidement pour révéler un Gorille des plus massifs, même comparé à moi, gorille s'il on oublie les quatre queues de pieuvres qu'il arbore, son pelage rouge brillant sous ce soleil d'été et faisant de lui un véritable phare même en plein jours.

"Je me porte bien." Celui-ci me répond d'un ton énergique, ce dernier réussissant presque à cacher le soupçon de malaise que je sens en mon frère, celui-ci étant apparu en lui ces derniers mois et ne l'ayant pas quitté une seconde depuis.

"Je ne t'attendais pas si tôt." Je lui avoue avant de rajouter d'un ton amusé

"Il faut croire que j'ai sous-estimé ton amour du combat."

"Comment savais-tu ?"

Mon frère singe demande d'un ton interloqué, sa voix sortant avec puissance tandis que sa bouche forme un rictus qu'i apprécie particulièrement faire pour impressionner les autres avec ses fameuses défenses.

Je n'ai jamais compris pourquoi il adorait faire ça. Et je n'ai jamais vraiment essayer de comprendre non plus. Probablement un truc à voir avec l'instinct de domination des gorilles. J'imagine…

"Idiot, il serait sensé de ta part de ne pas oublier que Shukaku est particulièrement bon pour ressentir le chakra."

Une autre voix se fait entendre assez proche de nous.

"Cela pourrait t'être utile un jour." Le nouvel arrivant termine avant de se révéler, sous la forme d'un Ushi-oni, plus précisément de la fusion étrange entre un poulpe géant et un bison américain, mais avec des bras d'humain et un corps teinte gris-mauve.

Bordel, il faut vraiment que je parle au vieux. Un chat en feu, un buffle poulpe, un gorille poulpe, une limace de mer, un cheval dauphin avec cinq cornes sur la tête ? A quoi il pensait quand ils nous a créé ? Même moi j'aurais du mal à imaginer des truc comme ça. Mon corps actuel y compris.

Heureusement que c'est pas lui qui a été responsable de la création l'humanité, sinon ces petits trucs auraient tenus moins longtemps que les dodos.

"Bonjour à toi aussi Gyūki." J'arrêtes mes réflexion parasites pour saluer le second arrivant d'un ton tout aussi sympathique, plutôt heureux de retrouver ces deux-là. Cela faisait un moment que je ne leur avait pas parlé, même si nous habitons au même endroit précis.

Je suis content de voir que nos relations sont en meilleures termes que je ne le pensais. C'est toujours un plaisir de voir mes adorables frangins revenir vers moi.

"Je n'ai même pas encore commencé, comment sais-tu à propos du combat ?" Gokū continue, ignorant le commentaire acides typique de Gyūki.

"Pour quelle autre raison toi, Son Gokū, le roi de la bagarre, tu ferait tous ces kilomètres pour venir me parler ?" Je rétorque en haussant un sourcil en direction de mon frère à quatre queues.

"Mouais, pas faux." Ce dernier accepte assez facilement avant de continuer.

"Nous trois, en même temps, chacun pour soi. On perd lorsque l'on se rend ou reste plus de 10 secondes au sol. Tu es d'accord ?"

Un bon gros combat pour passer le temps ?

Mais avec grand plaisir mon garçon.

"C'est quand tu veux." J'accepte avec joie, heureux de pouvoir m'amuser et d'enfin pouvoir tester mes nouveaux coups.

Malgré ma nature tranquille, il faut bien se défouler de temps en temps. Et malheureusement je peux rarement me défouler sur quelque chose sans détruire la zone sur laquelle cela se passe pour les deux prochaines décennies.

"Te joins-tu à nous Isobu ?" Son Gokū demande alors à la tortue restée en retrait.

Plus pour être poli j'imagine, qu'Isobu participe à ce genre de choses serait tellement étrange.

"Je passe sur celle-ci." Ce dernier rejette poliment avant de se tourner en direction d'un lac non loin de là, probablement afin de s'y poser.

Comme si tu ne venais pas de faire ça pendant quatre heures d'affilées.

"Je pense que l'on peut commencer." Reprends Gyūki une fois que la tortue s'est suffisamment éloigné pour être à l'abris. Celui-ci se reculant de quelques pas avant de se mettre en position.

"J'imagine oui." Je confirme ces propos avant de former une boule de sable de plusieurs tonnes pour la lancer tout droit en direction de son visage.