Scénario 2: Contemporain Fantastique

Ceci n'est pas un chapitre. Il s'agit de trames d'histoires qui passent dans ma tête, où le sujet peux varier. Vous l'avez compris, cela s'appel le syndrome de la page blanche. Bien que seul les lecteurs et commentaires pourront me faire avancer dans mon histoire.

Si vous êtes intéressés par une Trame Short Story, laissez un commentaire et si l'inspiration vous viens continuez à écrire, dans les commentaires, la suite de l'histoire : décor, personnages, péripéties, climax, chute, éléments perturbateurs etc.... Si cela ce trouve cela donnera un résultat sympa!

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Elle sirotait son thé vanille, en y trempant de temps à autre sa cuillère de Xutella. La télé, dans son dos diffusait un téléfilm à l'eau de rose. Sa mère, tricotait, assise sur le canapé orange, écoutant distraitement le film.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme réfléchissait intensément.

À quoi? Personne ne pourrait le savoir avec son visage inexpressif. Quand soudain elle s'exclama de sa voix rauque et chaleureuse.

" M'man! J'ai une envie de Loup Garou!"

Sa mère, peu perturbée, continue à compter ses mailles. Son sourcil relevé, air de dire : Qu'est ce qu'elle me raconte celle là encore?!

" C'est bien Nora. Et quand est ce que tu me ramène un petit ami?"

Nora soupira. Encore cette histoire de petit ami. Oui sa sœur et son frère ramène leurs petits amis à la maison depuis leur adolescence.... Mais elle, impossible de s'attirer les regards de quiconque. Même sa vieille mère se faisait draguer!

" Je ne sais pas M'man! Quand il me tombera dessus par accident. Et puis entre mon boulot et la fac..."

" Et il n'y a personne à la fac?"

" ... "

La pauvre Nora ne sus que répondre. Elle glissa sa cuillère dans la bouche, souriant lorsque le goût du Xutella fondu envahi sa bouche, oubliant la question précédente.

Oui, elle s'imagine très bien avec un ou deux Loup Garou dans son pieu... des Bi de préférence.

" ... "

La mère continua son tricot, sachant par habitude où l'esprit de sa fille s'était enfuit.

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La jeune femme se réveilla en sursaut. Ses yeux endormis, ne faisant pas leur boulot, elle préféra tâtonner maladroitement l'oreiller à sa droite pour attraper son téléphone portable. La musique, qu'elle avait mis avant de s'endormir, continuait toujours de passer. Il ne s'était donc pas écoulé plus d'une heure et trente minutes depuis qu'elle était partie pour le pays des songes. Et il eu fallut qu'une terreur nocturne la réveille. Encore.

Nora soupira et se laissa retomber sur son oreiller. Quelques minutes passèrent. Et elle se décida à se lever pour faire un tour dans la salle de bain. Comme une ivrogne ninja après une soirée trop arrosée, elle essaya de ne pas se manger son fauteuil où ses vêtements traînaient, d'atteindre la porte, qu'elle vit d'un peu trop près, le tout, dans une pièce plongée dans l'obscurité de la nuit et dans un silence quasi religieux.

L'habitude se dit-elle. Si on ne compte pas le ménage fait la veille. Ou elle se serait déjà étalée par terre à cause de tout ses papiers.

De retour dans son lit, elle se tourna enfin vers son réveil. Quel intérêt de posséder un réveil si on a déjà un smartphone? Allez demander ça à ceux qui arrivent à ce réveiller seulement grâce à leur horloge interne.

Nora soupira, encore. Elle attrapa sa bouteille d'eau et bu tout en comptant jusqu'à dix, puis elle referma et la posa sur sa table de chevet, cette dernière étant coincée entre son lit et son bureau.

Elle préféra se tourner sous ses couvertures et éteindre sa musique. Puis attirer dans ses bras sa peluche Morphé. Un magnifique tigre rose d'un mètre vingt de long, que son père lui avait offert il y a plus d'une décennie, lors de ses bon jours. Elle embrassa Morphé et se força à ralentir sa respiration et à garder ses pensées de partir en vrac, et finit par s'endormir.

Pour sortir de son sommeil confortable, encore une fois. Mais cette fois ci, après cinq bonnes heures de repos, et grâce à ses réveils.

Elle commença donc par frapper celui posé sur sa table de chevet, éteignant promptement la radio qui diffusait les âneries matinales, puis Nora tritura son téléphone pour stopper la musique aléatoire de l'alarme.

Elle s'étira ou plus exactement se tortilla dans son lit pour se secouer les méninges, les yeux papillonnant et finissant par s'ouvrir, appréciant la douce lumière matinale au travers de ses rideaux beige aux motifs floraux.

Finalement, elle se leva en emportant portable et vêtements dans la salle de bain, pour une douche rapide et une mise en beauté minimale.

Elle en ressortit, fraîche et prête pour attaquer une nouvelle journée de travail. Se déplaçant dans son appartement vers la kitchenette, elle prit une pomme dans la panière à fruit du comptoir, son paquet préféré de biscuit au cinq céréales dans un placard et une brique de lait chocolaté de son frigidaire. Elle posa le tout sur sa petite table à manger, où reposait déjà son ordinateur portable et une pile de dossier déjà traités.

Elle ouvrit rideaux et fenêtre pour laisser l'air rafraîchir le studio et lui permettre de petit déjeuner avec les bruits de la ville qui se réveille. Elle retourna vers sa table et s'assit en déplaçant l'ordinateur sur la seconde chaise, et tendit le bras pour attraper son lait qu'elle commença à boire en relisant ses papiers. On pourrait croire qu'une telle manœuvre serait dangereuse: manger au dessus de papiers important, mais tout cela ne semblait pas déranger notre Conseillère d'Education. Elle eu plus de mal avec sa pomme cela dit mais les biscuits, dont les miettes étaient savamment aspirées, finirent engloutis en moins de temps qu'il lui en fallut pour lire la conclusion des dossiers.

Ses patients de la matinée étaient des habitués donc à part les notes des séances précédentes, elle connaissait ces dossiers relativement bien. Relativement oui, parce que l'être humain est bien plus complexe que quelques mots noirs sur blanc. Nora soupira.

Quelle idée de passer sa soirée au téléphone avec son petit frère qui ne faisait que de se plaindre de son compagnon? Tout en étant sur les genoux de ce dernier cela dit... Par masochisme ? Ou par ennuis. Oh non, son frère n'était pas une distraction à proprement parler mais entendre ses fausses complaintes pouvait détendre certains. Trop de guimauves et d'arc-en-ciel.

Son déjeuner finit, la table débarrassée et nettoyé, la fenêtre refermée, Nora passa se laver les dents dans la salle de bain puis, se prépara ses dernière affaires pour aller à son cabinet.

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La jeune Nora Salyndre est l'aînée de sa fratrie, et la dernière à avoir fini ses études. Sa jeune sœur, avait décroché son diplôme d'Aide Soignante et d'Infirmière, après une adolescence compliquée et des études peu florissante au départ et son jeune frère, par défaut décida de continuer dans le bâtiment, quel cliché masculin, si on oublie le fait qu'il avait grandit entouré de ses sœurs et de sa mère sans une once de présence masculine...

Mais si quelqu'un venait à faire un commentaire sur son orientation sexuelle, que cette personne n'aille pas ce plaindre si le toit de sa maison s'écroule sur sa tête dû à un déficit architectural, puis que l'infirmière refuse de lui administrer de la morphine pour recoudre son crâne. Et que son notaire lui annonce que ses comptes n'étaient pas en règles après une inspection des Services Financiers.

Oui, Nora avait une famille plutôt dérangée. Mais elle l'aimait. En tant que aînée de la famille, elle eu le droit à l'inévitable drame familial des jeunes mariés, de l'insupportable belle famille et des engueulades violentes entre parents avec les emplois du temps classique des fonctionnaires qui se précipitaient du matin au soir pour faire vivre cette nouvelle famille. Ainsi que l'arrivée soudaine de ces chose moches, minuscules qui ne faisait que dormir, crier, manger, pleurer, baver, puer et voler l'attention déjà quasi inexistante de ses parents. On peut en comprendre que la croissance de Nora, niveau relationnel ne battait pas son plein dès l'enfance, et encore moins son développement émotionnel, donnant naissance à une adolescente inexpressive, trop mature pour son age, trop introvertie, trop affable, trop tout et pas assez stupide, comme tout les enfants de son âge. Inévitablement, lorsque la jeune femme en prit conscience, il était déjà temps de penser à son avenir et penser à s'amuser dans l'ignorance du monde adulte était déjà passée. En conclusion, Nora vit sa crise d'adolescence arriver au plus mauvais moment, retardant ses choix éducationnel, malgré ses capacités intellectuelles précoces.

Donc non seulement elle eu du mal à trouver sa voie mais elle eu aussi du mal à comprendre les interactions relationnelles, faisant d'elle une adulte célibataire et au début de sa carrière malgré ses 30 ans révolu.

A cause d'un événement inattendu elle finit par décrocher un diplôme en psychologie et malheureusement elle attira l'attention de ces vieux bougres au sommet de la hiérarchie, la promouvant au rang d'assistante de direction en Pédagogie. Pour la plupart une telle progression dans les échelons et sur tout un diplôme si vite acquis, pourrait causer des crises cardiaques à tous. Mais Nora ne voulait qu'une chose: Vivre paisiblement sans contraintes ni stress.

Mais dans ce monde, il est impossible de prendre ses rêves pour la réalité...

... Du moins... jusqu'à ce jour...