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CHAPITRE 12 CHASSE AU TRÉSOR.

Eowyn finit par se redresser, interloquée. Puis, elle soupira, résignée évoquant dans sa tête les phrases sans prendre la peine de les prononcer.

— Ne t'avais-je pas dit, que parfois les résultats sont inattendus quand on fait de la magie ? Merci à la pierre de lune…

— Comment peut-on arrêter ce phénomène ?

— Tu as parlé de deux trois jours dans ton souhait… souleva Eowyn en haussant un sourcil.

— Attends… fit Adrien, interdit. Tu veux dire que je vais entendre toutes tes pensées pendant deux ou trois jours ?

— Ouaip ! dit sa camarade, fataliste. Ça, au moins, tu l'as clairement formulé, heureusement pour nous ! Sinon ça aurait pu durer encore plus longtemps.

— Mais comment on va faire ? C'est assez perturbant.

— Zen ! On va à Valinor ce soir pour soixante-douze heures. On devrait avoir retrouvé la tranquillité de nos esprits avant notre retour. D'ici-là, tu auras peut-être les réponses à tes questions sur les femmes… lança malicieusement Eowyn avec un clin d'oeil.

C'est alors qu'il réalisa qu'elle allait entendre elle aussi ses pensées les plus secrètes… Voilà qui promettait d'être embarrassant ! Puis, il comprit que, lui aussi, connaîtrait ses réflexions… Le rouge lui monta aux joues. Il vit le visage de sa camarade en face de lui prendre une teinte similaire en arrivant à la même conclusion.

— Ça va être un peu… fit Eowyn

— Bizarre… compléta-t-il.

Il sentait la panique l'envahir. Et s'il entendait les pensées de tout le monde ?

— Calme-toi ! ordonna Eowyn. Une fois à Valinor, on aura plus à jouer la comédie. Il est dix-huit heures quarante-cinq, on a trois heures et des poussières à tenir. Peut-être que tu peux demander à tes parents de manger ici. On gagnerait un peu de temps et je pourrais t'aider. Tu rentreras ensuite chez toi un court moment, t'enfermant dans ta chambre, prétextant des devoirs à finir et tu reviendras avant vingt-deux heures.

***

Clémentine s'étrangla presque de joie quand sa fille, lui demanda si son ami pouvait partager leur dîner. Elle appela aussitôt les parents d'Adrien qui acceptèrent tout de suite, demandant à ce que leur fils n'oublie pas qu'ils partaient tôt le lendemain matin pour un voyage d'affaire de deux jours. Ils voulaient qu'il ne rentre pas trop tard afin de lui dire au revoir avant leur départ.

Le dîner fut agréable, mais étrange. Le plat principal, d'abord, était surprenant. C'était bon, mais Adrien ne retrouvait pas le goût des aliments qu'il voyait dans son assiette. Clémentine était-elle une magicienne culinaire ?

Il fut régulièrement embarrassé par les marques d'affection de la mère d'Eowyn. Elle était très tactile, lui donnant tantôt de petites tapes affectives sur la main, tantôt une caresse dans les cheveux. Visiblement, sa mère l'adorait. Lui, n'était pas habitué à de telles marques de tendresse, même s'il n'avait aucun doute sur l'amour que lui vouaient ses parents…

Il éprouva un pincement au cœur quand il dut prendre congé d'Eowyn. Clémentine se retira dans sa chambre tout de suite après. Elle travaillait très tôt le lendemain matin et son mari travaillait de nuit. Eowyn remonta dans sa chambre et patienta, assise sur son lit.

Réglisse vint la rejoindre et la regarda avec intensité. Il paraissait que les chats savaient percer à jour les gens. Alors Eowyn lui expliqua le souhait et ce qui s'en était suivi. Le chat continuait à l'observer, semblant écouter avec attention ses paroles… Quand elle eut terminé son compte-rendu, le chat vint se frotter à elle en ronronnant.

— Toi, tu es très intelligente, je pense, fit Eowyn, dans un murmure.

Réglisse miaula et se lova contre elle.

***

Pendant ce temps, Adrien regagnait sa maison. Quand il passa la porte, la voix de sa mère lui demanda de la rejoindre dans le salon. Des valises trônaient à côté de la cheminée.

— Joëlle ? Tu n'aurais pas vu ma cravate bleu foncé ?

— Dans la buanderie, mon cœur. Je viens de la ramener du pressing, fit une femme d'une quarantaine d'années, élégante et tirée à quatre épingles.

Adrien ne lui ressemblait pas beaucoup, mis à part les cheveux et le port de tête. Il fut rassuré de ne pas entendre les pensées de sa mère.

— Trouvée ! Merci, Darling ! lui répondit son mari dans une pièce adjacente.

— Ah ! Adrien ! s'exclama Joëlle en l'avisant. Comment s'est passée ta journée ?

— Bien, merci. Et la tienne ? demanda Adrien.

— Oh ! Tu sais bien que les jours précédents un voyage sont particulièrement éprouvants. Mais assez parlé de moi… Qui est cette mystérieuse amie ?

— Euh… Eh bien c'est une copine du lycée… On est dans la même classe.

— Tu nous la présenteras bientôt, j'espère… Ta mère et moi avons hâte de la connaître.

Un homme de taille moyenne en pantalon de costume et chemise blanche venait d'entrer dans la pièce. Ses yeux bleus se posèrent sur le visage de son fils et il lui sourit chaleureusement.

— Pas de soucis. Je vais dans ma chambre, j'ai des devoirs à finir. Bon voyage à tous les deux ! répondit Adrien rapidement, avant que d'autres questions n'arrivent.

— Sois sage pendant notre absence ! fit Joëlle alors que le jeune homme montait déjà les escaliers.

Adrien referma sa porte de chambre et entreprit de faire son sac de voyage. Il rougit en prenant trois tee-shirts, trois caleçons et trois paires de chaussettes dans sa commode, imaginant ce que sa camarade entendrait pendant les trois prochains jours et notamment ce qu'il pensait d'elle. Bon sang ! Ce que c'était gênant ! Cette histoire de vêtements était aussi à corriger. Eowyn avait tout ce qu'il fallait à Valinor. Il devrait laisser des habits sur place ou en acheter. Ce serait plus facile.

Il espérait que rien de fâcheux n'interviendrait pendant ces quelques jours. Cette histoire d'échange de pensées était déjà suffisamment ennuyeuse. Il imaginait déjà la tête de Mark, lorsqu'ils lui expliqueraient l'incident. Sans compter, qu'il ignorait à quel point ses pouvoirs allaient être affectés.

Prise d'une inspiration, il se concentra sur son tatouage. Un dragon toutes ailes déployées apparut sur son avant-bras… Il était différent de celui qu'il connaissait. Il ne crachait pas du feu, mais semblait en même temps plus grand et menaçant. Une petite dague se distinguait sur son poignet.

Curieux, Adrien essaya le sort de lévitation afin de ranger toutes ses affaires dans son sac. Une grande énergie déferla dans ses paumes et tous les habits furent à leur place en un clin d'œil.

— Ouah ! pensa-t-il en souriant, tout à coup bien plus optimiste… Je pense que ça va être sympa finalement d'être dans sa tête pendant quelques jours. Je pourrais apprendre d'autres sorts ou des choses utiles sur le fonctionnement de Valinor. Peut-être que la télépathie nous sera utile lorsqu'on entrera dans les mines. Bon, il est temps de faire comme si j'allais me coucher.

Il alla à la salle de bain, laissant la porte grande ouverte, prit la dernière brosse à dents sur le rebord de l'évier et se nettoya les dents avec vigueur, faisant le plus de bruit possible. Les parents d'Adrien lui souhaitèrent à nouveau une bonne nuit et partirent se coucher. Une fois que des ronflements se firent entendre dans leur chambre, il sortit de la maison à pas de loup.

Il entra chez Eowyn tout aussi furtivement et rejoignit son amie qui caressait toujours Réglisse sur le lit. Celle-ci releva la tête, s'étira et lui fit des ronds de jambes sans hésitation.

— Elle est maligne, on dirait qu'elle m'a reconnu, fit Adrien.

— Il semblerait, dit Eowyn en souriant. Elle me donne parfois l'impression de comprendre tout ce que je dis. Prêt à partir ?

— Ouais !

La jeune femme prit une craie sur le bureau et traça au sol la marque qu'il avait laissée derrière le poster d'ACDC. Il prit son sac et la main qu'elle lui tendit et ils se placèrent pieds joints dessus.

— Au fait, dit-il d'un coup. Par curiosité, peux-tu me montrer ton tatouage, s'il te plaît ?

Eowyn releva la tête surprise, mais s'exécuta, après avoir dénudé son avant-bras. Un grand tigre étendu sur un sol se dessina entouré de signes tribaux. Une épée barrait son poignet, une couronne et son numéro de matricule occupaient le creux de son coude. Des idéogrammes japonais, qu'elle ne connaissait pas, décoraient une grande partie des lignes noires épaisses.

— Le mien aussi a changé. Pourquoi ? s'étonna Adrien.

— Parce qu'il évolue en fonction de nous, lui répondit Eowyn, de nos capacités. Il semblerait que notre pouvoir et nos talents innés aient également été mélangés. Notre animal totem dépend de notre caractère. Il est donc logique que nous l'ayons conservé, même si son aspect est différent.

À ce moment-là, le portail commença à s'ouvrir et les deux amis se laissèrent aspirer à l'intérieur.

***

— Ah vous voilà ! s'écria Mark en allant directement faire une bise à Eowyn…

— Euh… Mark ? fit Eowyn.

— Oui, chaton ?

Adrien tressaillit au surnom donné à sa camarade. Eowyn ne sembla pas y prêter attention.

— On a eu un petit problème tout à l'heure…

— C'est-à-dire ?

— Un souhait malencontreux avec une pierre de lune entre les mains… poursuivit la jeune femme.

— Et quelle conséquence, ce souhait a-t-il eu ? demanda Yohan qui venait de rentrer dans le salon.

— Il m'entend et j'entends ses pensées, débita rapidement Eowyn en rougissant.

Mark regarda Adrien, puis Eowyn, puis à nouveau Adrien et revint sur son amie.

— Par télépathie ? l'interrogea-t-il.

— Oui, fit l'intéressée.

Un éclat de rire retentit alors derrière eux… Jonathan, qui avait suivi toute la conversation, était hilare.

— Ravie que tu trouves ça drôle, maugréa Eowyn en faisant la moue.

— Eh bien voilà qui devrait être intéressant, commenta Yohan en frottant son menton. Combien de temps va durer la plaisanterie ?

— Deux ou trois jours, répondit Adrien, penaud.

— Quoi ? s'exclama Mark.

Il avait l'air furieux.

— Tu l'as fait exprès ? cracha-t-il à l'adresse d'Adrien.

— Je te jure que non !

— Enfin ! Mark ! intervint Katherine. Pourquoi l'aurait-il fait exprès ?

— J'ai une vague idée, marmonna-t-il…

Après avoir convenu d'une heure de réveil, les six amis partirent dans leur chambre. Eowyn enfila rapidement un pyjama en essayant de ne pas écouter les pensées d'Adrien… Ce qui fut moins facile au bout de quelque temps quand elle se rendit compte qu'elle percevait aussi ses rêves ... et qu'elle en était la vedette.

Le réveil sonna à six heures trente. Après une douche et un déjeuner rapide, ils se mirent en route.

***

— Vous ne devriez pas avoir un treillis ou un uniforme ? s'interrogea Adrien en regardant les tenues disparates des autres sorciers.

Chaque homme portait un pantalon et un tee-shirt en coton recouvert par une veste en peau et en cuir, sauf lui qui avait revêtu un survêtement. Katherine et Eowyn avaient une tenue similaire : leggings et tee-shirt en coton, veste ajustée en cuir. Chacun arborait une épée à la ceinture et des habits de couleurs différentes : rouge pour Eowyn, bleu pour Jonathan, beige pour Mark, vert pour Katherine et marron pour Yohan.

Jonathan ricana :

— Mais nous sommes en uniforme, le bleu.

— Arrête de m'appeler comme ça, grimaça Adrien.

Il n'avait pas cessé de le charrier sur son ignorance et sur le souhait depuis le petit-déjeuner. Visiblement la situation l'amusait beaucoup. Mark prit alors la parole.

— Ce que veut dire Jo, c'est qu'ici les codes sont différents du Vieux Monde. Tu ne l'as peut-être pas remarqué, mais des sigles sont brodés sur nos vêtements.

Il désigna sur sa poche avant, une couronne, quatre petites pierres précieuses en dessous, ainsi qu'une petite plume.

— Tout cela indique que nous faisons allons bientôt faire partie de l'armée d'Émeraude. C'est un uniforme temporaire.

— N'êtes-vous pas censés porter les mêmes couleurs ou, du moins, celle de votre armée ? demanda Adrien.

— Les couleurs indiquent l'élément que nous contrôlons : le feu, l'esprit, la terre, l'eau et l'air.

Mark désigna tour à tour Eowyn, Katherine, Yohan, Jonathan et lui-même.

— Ce sont des couleurs très voyantes je trouve, remarqua Adrien.

— Inutile de se camoufler ici, lui répondit Yohan. Nous percevons la magie et même parfois, en fonction de notre animal totem, les odeurs autour de nous à plusieurs dizaines de mètres.

— Je ne ressens rien du tout, fit Adrien tristement, pas même votre magie…

— Ça viendra avec l'expérience, dit Eowyn avec un petit sourire, au fur et à mesure où ton pouvoir va se développer. En attendant, tu devras te fier à nous.

Adrien acquiesça en silence. Il savait sa camarade sincère. La troupe marchait dans une forêt épaisse constituée de feuillus aux troncs noueux et recouverts de lierre. Les ronces et l'abondance des fougères-aigles contribuaient à obscurcir l'horizon. Seul le chemin à leur pied permettait de se repérer. De chaque côté, le paysage était le même, comme une mer verte et sombre, à perte de vue.

— Un vrai décor de film d'horreur, pensa Adrien.

— Je suis d'accord, frissonna Katherine.

— Qu'est-ce que tu dis ? lui demanda son petit ami.

— Je suis d'accord avec les pensées d'Adrien, cette forêt est sinistre.

— Tu entends mes pensées, s'exclama le jeune homme, effaré.

— Nous avons tous des talents particuliers, l'informa alors Mark. C'est vrai que nous n'avons pas pris le temps de t'en aviser.

— Est-ce que… commença Adrien.

— Je suis la seule, du moins je l'étais jusqu'à hier, ne t'inquiète pas, le rassura Katherine. J'écoute d'ailleurs rarement les pensées des autres. Quand il y a trop de monde autour de moi, cela finit par me donner la migraine. Mais là, nous sommes un petit groupe et j'essaie de percevoir les pensées d'un éventuel sorcier ou loup-garou qui nous épierait.

— On s'y fait, t'angoisse pas ! fit Jonathan en lui tapant amicalement l'épaule, ce qui surprit Adrien. Et puis, à la maison, c'est difficile d'avoir des secrets les uns pour les autres de toute façon.

— En parlant de secret, demanda Eowyn, vous pensez que le capitaine va gober notre histoire ?

— Pourquoi, fit Mark, intrigué, tu as un mauvais pressentiment ?

— Mauvais, je ne sais pas, mais j'ai l'impression qu'il ne va pas réagir de la façon que l'on imagine. Je ne sais pas… Il y a quelque chose qui nous échappe.

— Tu ne devrais pas t'inquiéter à cause d'un pressentiment Eowyn, fit Adrien.

Pourtant, lui aussi sentait désormais un malaise, il avait l'impression étrange de marcher dans la brume et de se débattre vainement avec des vapeurs oppressantes. Puis, un flash passa devant ses yeux, une brusque image du capitaine grimaçant à la lecture d'une feuille posée sur son bureau. L'image s'évanouit et il retrouva rapidement l'usage de ses sens.

— Adrien !

— Eowyn !

Plusieurs voix les appelaient. Lorsqu'ils eurent repris le contrôle de leur corps, ils levèrent tous deux les yeux et se rendirent compte qu'ils étaient tombés sur leurs genoux. Se relevant, Eowyn prit la parole.

— Il vient de prendre connaissance de notre rapport. Il n'est pas ravi.

— C'est le moins que l'on puisse dire, vu sa grimace ! renchérit Adrien, se levant à son tour

Tout le monde le regarda.

— Tu as vu la même chose que moi ?

Eowyn le dévisageait avec incrédulité. Il plissa les yeux, incertain.

— Il faut croire… Tu as des … visions, Eowyn ?

— J'aperçois, quand je le souhaite des bribes du passé, du présent et parfois du futur. Ce n'est pas très net, cela demande de la concentration. Parfois, les émotions des gens que je connais sont telles, que les visions viennent d'elle-même. Attends une minute… Ça veut dire, que tu as le même pouvoir que moi ?

Elle était éberluée. Ce don n'était pas si courant que cela.

— Je pense qu'il s'agit d'autre chose, intervint Yohan. Adrien a énormément d'intuition, comme s'il percevait inconsciemment des signes dans l'ambiance ou dans l'ensemble des réflexions des gens qui l'entourent.

— Alors quoi ? Je n'entends pas que les pensées d'Eowyn, je perçois aussi ses visions ? s'interrogea Adrien.

— Non je ne crois pas. Je pense que tu es un médium, fit Yohan, tout à fait sérieusement.

— Ce n'est pas un type qui voit des esprits ça ? intervint Jonathan, arrachant les mots de la bouche au lycéen.

— Pas que, souffla Eowyn, semblant comprendre quelque chose.

Adrien percevait les rouages dans son esprit, à mesure qu'elle les faisait jouer et comprenait les tenants et les aboutissants de la situation.

––Les médiums perçoivent le monde différemment. Ils sont plus sensibles aux sentiments que la plupart des gens, sachant discerner les faux-semblants et les mensonges, ainsi que les restants d'âme sur Terre. Les esprits si tu veux, dit-elle en captant le regard inquiet d'Adrien. Ils sont capables de sentir des lieux chargés d'émotions, comme ceux ayant une histoire. Ils les fascinent ou les terrifient, parfois sans raison particulière, sans même connaître l'importance de ces endroits. Il est très possible, que tu es eu la même vision que moi, parce que ton acuité est exacerbée.

— Ça voudrait dire qu'il peut… copier… les pouvoirs des autres ? s'interrogea Mark, intéressé.

— Pas copier, juste partager certains pouvoirs lorsque les gens sont à proximité… expliqua Yohan. En dehors de ce fichu souhait, il pourrait entendre les pensées des autres, via Katherine par exemple.

— À moins que tout cela ne soit que la conséquence du sortilège, avança Jonathan, sceptique, et qu'il ne perçoive les pensées des femmes que durant soixante-douze heures.

— D'une femme ! le corrigea Katherine, amusée.

Mark grogna et Adrien descendit brusquement de son nuage. Un moment, il s'était senti ragaillardi à l'idée de pouvoir faire des choses aussi impressionnantes. Maintenant, il était sûr que Jonathan avait raison. Dans trois jours, il n'aurait plus aucune vision ne percevrait plus aucune pensée. Il soupira, déçu…