Athéna
Le regard du vainqueur, comme s'il aimait passer par-dessus les têtes et montrer sa puissance. Mais ce qui est plus inquiétant, c'est le sourire arrogant.
- Tu n'as rien d'honorable !
- Et je ne suis pas honorable ! Et maintenant, tu prends une serviette et tu commences à frotter avec tes petites mains mes souliers ! Suis mes ordres ! dit-il avec des préjugés.
- Donnez des ordres aux femmes de chambre !
- Veux-tu en être une, petite sotte ? gronda-t-il sur mes lèvres, provoquant un terrible dégoût. - Combien de temps dois-je attendre ? Mettez le feu à leur maison ! Tu vois, chérie, je peux être une vraie méchante !
- Connard! Tu sais depuis combien de temps ils la construisent ? Vous ne vous souciez pas du fait qu'à ce stade, la mère est là, en train de pleurer avec son bébé dans les bras.
- Quel drame ! Tu es tellement émotive, fille. J'en ai assez des flatteries !
- Et vous ? Je me demande en quoi vous êtes différents de nous?
- J'en ai assez de vos bavardages. Je vous donne une dernière chance. Nettoyez mon visage immédiatement. Ou cette famille sans valeur perdra son abri ! Le regard est plein de mépris. Et une foule s'est rassemblée à l'extérieur, attendant les représailles macabres.
- Athéna, n'es-tu pas d'accord ? Il laissera notre village en ruines !
- Quel nom incomparable, scandalisateur ! rit-il méchamment, m'attendant à une soumission totale.
- Je déteste ta domination !
- Soumets-toi ou je leur ferai verser bien des larmes amères ! dit un mauvais homme, j'ai touché le visage de ce trou du cul. Cela m'a demandé un effort, mais dès que j'ai fixé ses yeux un instant, j'ai ressenti un frisson insupportable.
- Tu es satisfait? Ou tu vas m'obliger à me laver les pieds ?
- Plus tard, la jeune fille, nuette et menottée", dit-il en ricanant.
Et puis soudain, je me suis sentie calme tout de suite, il et parti. Mais la bavarde Sati s`est approchée de moi.
- Que d'élans passionnés !
- Es-tu folle ? Regarde ce monstre ambulant au sourire diabolique, sifflai-je en signe de défaite.
- Mais c'est amusant de vous regarder tous les deux !
- Qu'il essaie de mettre les locataires dehors. Je vais lui griffer le visage! J'ai regardé dans sa direction, et il a réussi à parler avec les gens.
- J'ai acheté ce terrain. Et vous, pauvres hères crasseux, vous me gênez. De toute façon, je vais détruire vos maisons ! Alors, de peur que vos proches ne soient blessés, vous devez partir avant l'aube ! Le tyran a eu le culot
- Excusez-moi, M. Bâtard! Où devons-nous aller ? Suis-je intervenue dans la conversation.
- Je m'en fiche ! Je vois que tu t'inquiètes pour ton propre cul. Tu vas devenir un esclave, jeune fille effrontée ?
- Avez-vous perdu la tête ? criai-je pour la dernière fois, et ce sale type est monté dans la voiture et est parti avec son entourage.
- Tu ne devrais pas te disputer avec Adam, il est vindicatif, rappela mon amie Sati.
-C'est effrayant. Je ne lui laisserai pas toucher à mon père. Il s'étoufferait dans son propre échec !
- Et comment comptes-tu t'y prendre pour l'affronter ? demanda-t-elle avec un intérêt non dissimulé.
- Je vais commencer par lui apprendre à être respectueux ! La richesse rend-il plus fort ? Il a tort.
La matinée était trop stressante pour que je parle de mes problèmes à mon père. Après une promenade au grand air, j'étais pressé d'aller au travail. Pour économiser de l'argent sur le transport, j'ai utilisé un vélo. Oui, c'est difficile d'affronter le vent, mais il n'y a pas d'autre solution. J'étais en retard au café et la directrice s'est mise en colère.
- Athéna ! Dois-je te licencier ?!
- J'avais une minute de retard ! trouvai-je des excuses au fur et à mesure.
- Prends ton tablier et mets-toi au travail ! Tu dois apporter du café au monsieur de la table cinq ! parla-t-il d'un ton un peu impérieux.
Au début, je n'ai pas remarqué qui était à la fenêtre et je me suis précipitée vers lui. Mais quand j'ai levé les yeux, j'ai été pétrifiée. Le hautain Adam, jouissant de son influence.
- Quelle surprise, Athéna ! Tu t'entraînes ? Bientôt tu seras ma servante.
- Es-tu pauvre ? Puisque vous allez dans des endroits comme celui-ci..
- Tu es grossière, et je pourrais te mettre à genoux, jeune fille. Heureusement que je suis fatigué !
- C'est vrai ? Quel est votre métier ? Faire du mal aux autres ? J'ai voulu me battre avec lui. Et son regard est devenu instantanément cruel.
- Va chercher le café. Ou ce sera pire.
- Supporte-moi, espèce de dégénéré rassis. Combien de morceaux de sucre dois -je mettre ?
- Aucunement. Je le déteste! grogna-t-il. Je vais mettre du sel dans la tasse à la place. J'en ai mis une généreuse poignée, et je suis gentiment retourné à table.
- Bon appétit !
- Merci, esclave ! goûta-t-il la boisson, mais la recrache aussitôt. L'expression de son visage était trop déprimante. Bientôt, il me rattrapa et me serra le poignet avec une telle force que je faillis hurler.
- Bientôt, tu boiras la coupe de tes propres larmes ! Elles ont un goût salé, prépare-toi, fille ignorante !