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chapitre 2: la maison d'Andrew street

J'aménageai  dans la maison  en date du 23 juillet 2019 . J'ai laissé comprendre , il me semble , que cette maison était très au-delà de mes attentes _comme elle serait d'ailleurs pour tout autre jeune étudiant , qui n'aurait aucun mal à se satisfaire d'une chambre à l'université _ . Mon étonnement vis-à-vis de la maison , était due à son imposante taille. En effet , la maison était assez grande pour accueillir en son sein une famille entière sans que cette dernière ne fut jamais à l'étroit même en accueillant des visiteurs . Outre les proportions plus que suffisantes , la maison était d'une beauté extrêmement bien entretenue par , j'imagine, ceux qui avaient jadis habité là . Elle ne me semblait pas plus vieille d'un ou deux ans . Tout ce luxe me mis quelque peu ,mal à l'aise si bien qu'au début , je n'arrivais guère à me concevoir propriétaire d'une telle maison , ce sentiment de malaise, dû à se confort exagéré pour un jeune d'une modeste provenance ne m'as d'ailleurs toujours pas quitté jusqu'à maintenant.

Conformément à mes exigences , la maison était située dans le quartier Andrew street à seulement 20 minutes de marche de l'université Johnson . L'entrée de la propriété donnée directement sur un long trottoir qui longait l'allé, jusqu'à une bifurcation entre la route qui conduit à Bourg street et celle qui en remontant, mène droit à l'Université Johnson . La série de 5 marches assez spacieuse qui eu accueilli trois adultes assis le long de sa largeur donnaient sous un porche qui recouvrait une large véranda dont le pavement supporté deux lourds piliers en béton sculpté sur toute la surface d'intrigant motif qui ne manquaient pas de susciter un moi quelques comparaison avec ceux des temples grecques. Des deux côtés de la porte peinte en un beau rouge pourpre se trouvaient deux belles fenêtres vitrées qui servaient à illuminer l'intérieur . Les deux fenêtres en face ne furent pas les seules, car , la maison portée le long des deux mûrs de façade chacun deux autres fenêtres peintes et dotées de la même verrerie. Au-dessus du porche on pouvait facilement apercevoir , si l'on se tenait de l'autre côté de la rue , que la maison était à étage , et que la face de celle-ci était elle aussi douée du même modèle de fenêtre . Toute cette masse de pierres et de bois reposé sur une topographie plutôt plate qui laisse aisément entrevoir que les ingénieurs n'eussent pas connu beaucoup de difficultés à ériger cette bâtisse .

L'arrière donné sur un jardin , qui en son centre receler une fontaine , hélas, qui ne semblait plus marché ou peut-être n'avait jamais été alimenté sous demande des anciens propriétaires . Deux bancs se faisaient face des deux côtés du jardin .

L'intérieur quant à lui n'était pas en marge sur le soin et l'entretien . La qualité du décor et des meubles qui occupaient le grand salon témoignaient du goût vif du propriétaire pour l'architecture de la fin du 18 e siècle et pour ce bois qui devrait être sans doute du jatoba ou du bois de padouk. J'étais dans les premiers temps très frappé par le contraste entre l'extérieur aux allures moderne et l'intérieur qui était comme figé dans les temps . Le centre du salon portait une table massive sculptée du même bois que celui des deux beaux divans qui ornaient la pièce . Le mur à côté de la porte située dans sa largeur entre les deux fenêtres vitrées de l'entrée , portait une forme sculptée en son centre qui laisse croire que ce fut là que l'on prévoyait de mettre un téléviseur . La maison était d'ailleurs , cruellement dépourvue d'appareil électronique . Un choix dû au goût très classique du constructeur , j'imagine . À gauche du salon une large pièce dont les meubles ne laissaient aucun doute quant à son usage . C'était la salle à manger . La table toujours sculptée des mêmes motifs était entourée de 8 chaises faite du même bois que le reste d'autres objets en bois dont la maison était si richement décorée. Derrière la salle à manger c'était la cuisine , très belle et équipée de toutes sortes d'ustensiles bien que ces tiroirs fussent vides . C'était là une tâche qui me revenait de remplir . Sortant de la cuisine , on apercevait à sa droite ,un long couloir dont l'entrée était partagée à gauche par une série de marches qui conduisaient à l'étage . Le long couloir était lui-même doté de 3 portes . Les deux premières qui se faisaient face devraient servir de chambre , bien que , une seule de deux étaient douées d'un lit . Je présumais alors que l'autre pièce , au vue de ces dimensions très similaires à l'autre devrait servir au même usage . La chambre à droite avait en son milieu un grand lit sculpté du même bois et de même motif , tout comme ce fut la cas de la grosse armoire vide sur le mur gauche et de la table à son opposé . Au fond du couloir on avait les toilettes que je ne fut pas utiliser , préférant ceux de l'étage . L'étage reprenant presque la configuration à la différence près que celle-ci , au lieu de deux , possédait trois chambres . L'étage manqué tout autant d'originalité que de surprise . Les objets en bois étant sculptés des mêmes motifs dans le même bois . Il y avait quelques dérangeants dans la monotonie ronflante de cette maison qui semblait figée dans le temps . Ce sentiment d'étrangeté était tout de suite combattu dans mon esprit par le plaisir d'être propriétaire d'une aussi grande maison ,bien que doué d'un décor arriéré pour le 21 e siècle et je me disais aussi que ce sentiment devrait être . Mes premiers jours s'écoulèrent dans une accalmie rassurante qui m'offrait la certitude d'un endroit idéal pour la poursuite de mes études . La banalité de mes premiers moments dans cette maison ne mérite guère qu'on s'y attarde ,de peur de vous faire ronfler . Je ne vous ennuierai donc pas plus longtemps . Sans plus tarder je vous propose donc que l'on commence à retracer les étrangers phénomène qui jusqu'à maintenant ne cesse de me hanter.