Je ne sais pas combien de temps j'ai passé dans cette prison, car oui, ça en était une. Si seulement j'avais réalisé plutôt, non en faite, j'avais réalisé, je n'ai juste pas agi.
Cloitrée entre les quatre murs de ma cellules, je passais mon temps à observer. Observer la tenue des gardes. Observer les teintes de brun du mur. Observer l'homme qui venait me chercher une fois par jour. Observer les machines qui pénétraient mon corps. Observer les gens en uniforme qui me retenait pour que je reste coucher. Observer le sourire du professeur à chaque fois que mes cries devenaient plus fort. Observer l'infirmière qui venait me chercher après que le professeur avait fini. Observer son regard.
Je savais qu'elle avait pitié de moi. Je pouvais le voir dans son maudit regard car c'était le même que le mien. D'impuissance, de détresse, de désolation. Mais je pouvais faire se regard, pas elle. Elle avait beau avoir pitié, elle ne faisait rien d'autres. Elle n'a jamais rien fait pour m'aider.
J'avais envie de lui cracher au visage que je ne voulais pas de sa pitié. Que sa pitié de pouvais pas m'aider. Que j'aurais préféré qu'elle me méprise au lieu d'être désolé. Mais je pouvais faire rien de tout cela. Mes mains sanglantes et mes pieds meurtris me faisaient bien trop mal. Chaque jour, après que j'ai crié de douleur à un perdre la voix lors de toute ses expériences qui fascinaient le professeur, elle venait me porter pour m'emmener manger. Elle me donnait de petites bouchées et soufflait dessus avant de l'apporter à ma bouche.
Durant ses longs moments de silence, je n'arrivais pas à m'énerver contre elle. Je la détestais mais je savais qu'elle se détestait aussi. Parce que son regard était le même que le mien. Parce que je me détestais et que son regard était le même que le mien.
Je ne pouvais pas la haïr et je ne peux toujours pas aujourd'hui. Car elle m'a donné un échappatoire. Un jour, elle ne m'a pas donné à manger. Un jour, elle m'a emmener dehors. Ce jour, son regard n'était pas comme le mien. Ce jour, son regard était plus sombre. L'impuissance n'était pas là.
Je ne pouvais pas totalement la haïr et je ne peux toujours pas aujourd'hui, mais je l,ai jamais aimé. Car après tout, tu m'as laissé crier tandis qu'il me torturait.Encore et encore et encore et encore. Tu entendais . Tu entendais tout. Tu voyais les cicatrices sur ma peau, tu me voyais saigner, mais tu n'as jamais laver mes plaies. Tu me donnais à manger, mais jamais au complet. Je savais que tu gardais la moitié pour toi. Je le savais.
Après tout, Tristan me l'a dit. Son poème parlait d'un vieux homme à la barbe blanche et d'un jeune femme au cheveux bruns et au regard sombre. Qu'un me tendrait la main et que l'autre me porterait. Il a dit que je devrais me laisser faire.
Tristan me détestait, je le savais mais je devais lui obéir car Tristan ne montre jamais ses poèmes, pourtant j'en ai lu un.
Tristan ne montre jamais ses poèmes, pourtant j'en ai lu un.
Le mépris d'une enfant détester
Tristan m'a montrer se poème. Tristan ne montre jamais ses poèmes, pourtant j'en ai lu un. Le mépris d'une enfant détester