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Chapitre 16- Bienvenue dans le quartier à démon (1)

Je marchais désormais mieux, j'étais moins essoufflé qu'avant ma respiration était constante et il y avait toujours le vent glacé qui frôlait ma peau. Mon regard suivait chacun de mes pas, sur le chemin de galet, les maisons étaient en pierres à peine réparées, des ruelles étaient présentes à chaque recoin. Des gens se trouvaient à l'extérieur et d'autres me regardaient depuis les fenêtres de leurs maisons, une légère brise emporta avec elle le bruit d'armes à feu, qui se décharge, se remplisse et se prépare à la moindre occasion, les murmures incessants à mon égard se faisant entendre aussi. Un sourire se mit à apparaître petit à petit sur mon visage inexpressif, je ne pus m'empêcher de penser à cette phrase si connue et à la fois indélébile de cette ville, "personnes n'a le droit de rentrer dans cette ville sans mourir" tandis que moi, je m'échappe à cette règle. Je continue à nouveau de regarder les personnes qui continuent à me regarder pendant tout mon chemin, on pouvait presque deviner que l'âge le plus jeune était de 20 ans et que ça ce terminé à 70 ans cela était plutôt inhabituelle pour une ville et qu'aucun enfant plus ou moins n'y vivait, mais le plus étrange pour C'est gens étaient tous des démons ce qui ferait fuir n'importe qui de normal. Mon chemin s'élargit, je devais probablement arriver presque à la place qui menait à la sortie de cet endroit. Ils y avaient encore des gens à l'extérieur et à l'intérieur des bâtiments, mais à la place des bruits d'armes à feu, ce fut différent, les gens accourut dans les ruelles et faisaient du porte-à-porte annonçant mon retour en exprimant une joie. La légère brise revient à nouveau en emmenant avec elle des rires, je m'arrête et regarde autour de moi, puis je me dirige vers le son des rires. À ma grande surprise, je vis cinq enfants et je peux m'empêcher de dire à haute voix, "il y a encore des enfants ici", le petit groupe se retourne et commence à sourire en disant, "la Ghost Rider est de retour". L'un des enfants s'avance et me tire le bras en me demandant de jouer avec eux, mais je remarque rapidement que derrière eux se trouve un corps. Je me penche pour mieux voir, c'était un homme enfin ça en avait l'air, son visage était complètement défiguré. L'enfant me retire le bras et me demande, si je pouvais jouer avec eux, mais leurs jeux, était centré sur comment le cadavre a été tué. L'enfant me retire le bras et me demande, si je pouvais jouer avec eux, mais leurs jeux, était centré sur comment le cadavre a été tué. Ce n'était pas de simple enfant alors... Je soupire puis m'approche du corps, à en juger par son état, il devait être là depuis un moment et il y avait plusieurs coups de feu sur le torse, quant à son visage, je dirais que c'était des lames de rasoir. Une fois avoir tout observé, j'explique mon hypothèque aux, une fois mon analyse terminée, ils ce mirent à avoir des étoiles dans les yeux et me demandent à nouveau de faire pareil avec d'autres cadavres qui traînent sûrement dans le coin mais je refusa, puis je posa ma main sur leurs têtes ,en disant d'arrêter sais jeux et qu'ils devraient faire autre chose de moins dangereux. Ils me regardaient sans aucun mot et se regardaient entre eux, je fis un signe de la main et je m'en vais. Continuant de marcher tout en parlant avec de nombreuses personnes, j'avais le sentiment que cette fameuse sortie semblait encore plus loin du fait que les gens avec qui, je parlais m'en mène à chaque recoin de la ville. Je fus interrompue cette fois par une femme très peu vêtue, qui montré les formes de son corps et parler exclusivement en anglais. Je la voyais me faire signe, mais je montrais très bien que j'en avais marre de me faire interpellé pour des bredouilles, puis soudain en continuant à la regarder, je me souvenais de cette femme, dans la ville elle portée un surnom que tout le monde connaissait a telle point que personne ne connaissaient son vrai nom, c'était "Hustler". Je m'avance vers cette dernière, elle avait un sourire aux lèvres tout en continuant de me faire signe, je m'arrête devant elle les mains dans les poches. Toujours avec son sourire, elle me tendit une lettre, avec comme destinataires "Kris". Je tourne l'enveloppe de l'autre côté et rien afficher dessus, je la regarde et je lui demande son contenu, elle me répondit avec un léger accent que c'était du fric qu'elle lui devait. Une fois sa phrase terminée, je regarde à l'intérieur, il y en avait pour 183 €, mais je lui rends.

-Pourquoi, tu la rends ? Hustler, dans l'incompréhension

-Le compte n'y est pas, Jiyu, regardant la lettre, tu lui dois encore 349 €.

- Sérieux ! Hustler, le regard fortement étonné

-Rappelle-toi, elle t'avait avancé de l'argent pour flinguer un type qui était député. Jiyu, parlant avec une voix calme

- Putain, j'avais complétement zappé. Hustlher, affichant un visage de dégoût, bref... Ça ne fait rien, je lui donnerai plus tard. Hustler, redonnant l'enveloppe à Jiyu

-Les 349 € d'abord. Jiyu tendant la main

-Tu te moques de moi ? Hustler, hésitante

- Je sais que tu les as, donne la suite et Kris te fera plus chier. Jiyu, lui tendant toujours la main

-Allez, Hustler, donne le lui. Un homme d'une soixantaine d'années sort d'une maison voisine.

Le vieil homme me sourit et part je en direction d'une maison quelques mètres plus loin, il y rentre et la femme cours à l'intérieur de la maison. Je les avais attendues en à peine quelques minutes que je vis Hustlher tirant le vieux pour ne pas qu'il avance dans ma direction, dans sa main se tenait une liasse de billets. Il les donne en me disant que le compte était bon, je vérifie, le compte était effectivement correct, je les range dans l'enveloppe et le mets dans l'une de mes poches.

-Je vous laisse à plus. Jiyu faisant signe de la main

-Sérieusement, mais pourquoi? Hustler avait un visage de mécontentement.

-Tu ferais mieux d'apprendre à rembourser tes dettes à temps. Le vieil homme part.

- Putain ! Hustler, tape son pied au sol, le vieux, tu vas où comme ça ?

-Tu me demandes vraiment ? L'homme se retourne vers hustler, j'ai un trafic de drogue à faire aujourd'hui. Le vieil homme, sourit.

Je commençais à être épuisée par tous ces détours, je m'assois sur un petit banc dans une rue. Je me laisse tomber et respire de fatigue, tout en sortant là l'enveloppe de ma poche, je regarde à nouveau le contenu puis je reste figé sur le destinataire, "Kris" puis sans m'en rendre compte ma pensée dépasse le son de ma voix, "sérieusement Kris, tu devrais chercher toi-même ton fric". Mes yeux regardent la rue, aucun démon n'y rôdait, mais à mon humble avis, ils devaient probablement être en train de faire du business, trafic ou autre méthode illégale en cachette, puis je sentis un bâton me toucher une côte, levant ma tête, cette fois, ce fut une ville femme du cinquantenaire d'années, qui t'apporte avec son bâton. Je me relève et je lui fis un signe pour qu'elle s'assoie, elle essayait de s'asseoir, mais elle semblait avoir une grande difficulté, ne voulant pas que cette femme se baisse, je me redresse puis l'aide doucement à s'installer. Une fois la grand-mère assise, elle remercie puis fait signe à son tour de m'asseoir à côté d'elle. Je refuse poliment, mais insiste tout de même et je m'assois à côté, je l'entendis respirer, mais c'était celui d'un soulagement.

-Dit moi ? La grand-mère, prit une légère pause avant de continuer sa phrase, combien de temps, n'es tu pas revenu ? La vieille dame, me regarde, dix ans ? Cinq ans ? Où peut-être plus ou encore moins ? La grand-mère, reprend une respiration, je ne sais plus quand est ce que tu es revenu.

-Je dirais presque un an. Je regarde les galets de la rue, mais pour être honnête, je ne viens que de passage. Je ne reste plus aussi longtemps, que quand j'étais petite.

-C'est bien dommage. La veille dame, lève la tête, voir un enfant dans ce genre d'endroit, ça fait toujours plaisir même si, ce n'est pas un lieu idéal pour en élever mais ce serait bien triste, de vouloir laisser vivre un enfant sans qu'il ne s'épanouisse en étant insouciant et rêveur. La grand-mère, me regarde à nouveau. Hélas, pour toi, il est trop tard...

-On y peut rien, les dés, sont jetés pas vrai ? Je ne regrette pas vraiment et encore moins, si un lapin vient nous embêter car il s'ennuie. Je regarde, le ciel, c'est même autre chose, ce serait un sentiment de gratitude pour être en vie, je me trompe ?

-Tu as sûrement raison. La grand-mère, sourit, par contre parler de vie venant de toi, c'est plutôt drôle étant donné que la mort ne te fait rien.

-Vous avez, parfaitement raison. Je souris.

-D'ailleurs le garçon blond, il traîne toujours avec toi ? Ça fait un moment qu'il n'est pas venu faire de bêtises dans le coin ?

- Le chat, ne vous en fait pas, il est toujours avec moi et il fait encore des bêtises à sa manière, mais je suppose qu'on a une vie que personne ne qualifie de normal.

-Normal, c'est un mot bien ridicule. La veille femme, soupire à nouveau, être normal, c'est quoi au final ? Et bien pour ma part, je dirais que c'est juste un moyen de rentrer dans le même moule que d'autres personnes, mais si on parle de personnes qui volent, tue, je pense que la normalité sera sûrement présente pour dénoncer, mais malheureusement les humains ont peur de nous, car nous nous sommes écartées de ce que pourrait ressembler un être humain.

- Ce n'est pas étonnant, vous êtes des démons et moi immortel, je regarde du coin de l'œil, la vielle femme, je dirais qu'ils ont peur de cette ville à cause de l'ancien dirigeant.

-Tu veux parler de Del Rey ? La vielle femme, sourit, cet homme à su suscité de la peur effectivement, mais pas seulement. La grand-mère, se tourne vers moi, A t'ont avis qu'es ce que ferait un bon dirigeant dans cette ville ?

-Un bon dirigeant ? Je réfléchis, un moment, il inspire le respect ou la peur ?

-Exactement, Del Rey, était quelqu'un qui était respecté et craint de tous, mais pas uniquement, il devait se salir les mains et ainsi, les démons de la ville, n'aurons que de l'admiration et du respect pour lui.

La veille femme, se lève du banc et me salut à nouveau puis s'en alla. Je me relève et marche à nouveau pour fuir en repensant à ces mots, que je répète à voix haute, "respecté et craint de tous ?", Je souris à nouveau et continue mon chemin.