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Chapitre 13 : Enfer mécanique (Fin)

Le silence régnait dans l'immense salle autrefois blanche. La seule source de lumière éclairant celle-ci fut celle des rayons de la lune qui passait à travers l'immense trou au plafond. Causé, lui, par la bataille. Les lumières s'étaient en effet subitement éteintes après tant de destruction … Mylon et Adamantine se retrouvaient alors allongés côtes à côtes sur le ventre, leur tête tournées vers l'un et l'autre. Adamantine fut la première à s'exprimer après le combat :

– Tu peux bouger toi ? Demanda t-elle d'une voix laissant paraître sa fatigue.

– Je crois, répondit-il d'une voix cassé. Ils m'ont injectés un drôle de produit tout à l'heure, je pense que j'en suis capable grâce à ça. Et toi alors ?

– Ça va être compliqué, j'ai comme des fourmis dans tout le corps mais au moins on est pas encore à cours de mana de ce que je vois.

Elle leva tant bien que mal son poing en direction de Mylon tout en souriant puis elle continua :

– Au moins on a réussit à survivre …

Mylon sourit lui aussi avant de poser son poing contre celui d'Adamantine, il ajouta :

– À notre victoire !

Il se leva ensuite tant bien que mal mais perdit directement son équilibre, il faillit tomber en arrière lorsqu'il fut retenu par Alexandre.

– C'était moins une gamin ! s'exclama Alexandre.

– Merci ... rétorqua Mylon avant d'être coupé par une Marlène en pleure qui s'était accrochée à sa jambe.

– Vou-vous avez réussis ! balbutia t-elle. J'ai eu si peur que vous disparaissiez comme Jessie et James ... Mais grande-sœur Ada a vraiment tenu sa promesse, merci !

– M-m-ais de rien ! marmonna Adamantine en levant son pouce en l'air n'arrivant pas à se lever. Vous pourriez m'aider s'il vous plait ?

Alexandre et Marlène se dirigèrent alors vers elle et l'aidèrent à se relever.

– Bien joué Capitaine, sans vous on ne s'en serait pas sortit. Vous êtes à la hauteur de votre réputation, lama Alexandre l'aidant à se maintenir debout.

– C'est vrai ça grande-sœur ! ajouta Marlène. Tu as été incroyable et tu as tenue ta promesse. J'aimerais être aussi forte que toi !

Ils continuèrent alors à se retrouver. Mylon les observaient le sourire aux lèvres, il avait enfin réussit à sauver tout le monde pour une fois. Ce fut comme si un poids sur son cœur venait de disparaître mais alors qu'il se complaisait de cette scène joyeuse, il reprit un air grave en entendant dans le silence qui s'était installé autour d'eux un bruit. C'était plus particulièrement une sorte de sonnerie qui s'allumait et s'éteignait. Bien que le bruit était presque sourd, il put entendre l'intervalle de celle-ci diminuée. Il scruta alors de ces yeux la salle, paniqué avant de regarder droit dans la direction du tronc du mécha qui clignotait faiblement d'une lueur bleue. Alexandre le voyant ainsi lui demanda :

– Ça va Mylon ? On croirait que t'as vu un fantôme …

Le groupe fut soudainement surprit par un bruit de débris déplacés. Mylon leur cria :

– Éloignez vous !!!!

Mais il était trop tard. Des débris qui recouvraient le tronc, sortis une version à taille humaine du mécha. Elle s'était déjà précipité sur le groupe tout pointant son canon dans leur direction. Il avançait droit vers eux et les atteignis en à peine une seconde. C'était la fin, nos héros épuisés ne purent réagir assez rapidement. Il n'y eut que Mylon qui réussit à se mettre sur son chemin du robot. Il dévia le canon en l'air mais c'est tout ce qu'il put faire. Il eut alors au niveau son abdomen un sentiment de brûlure, abaissant son regard il put voir une énorme lame enfoncé dans son corps. Il cracha du sang en entendant une nouvelle fois la voix synthétique et grésillante de l'I.A Rosenberg à travers le robot :

– So-SoSo- I-Je n'ai même pas pus men-er-ner à bien ma mission. Soit, le monde does-d-d-d-d-doesn't pas besoin des restes de notre civilisation, qu'elle disparaisse est la volonté de mère nature.

Le robot vira soudainement au rouge tout en clignotant. Il émettait aussi une sorte de compte à rebours dans l'ancienne langue :

– Fourty, thirty-nine ...

– Grand-frère ! cria alors Marlène sous le choc, les yeux en larmes.

Elle voulut alors s'approcher pour courir à son aide mais fut retint par Alexandre qui lui intima :

– Nan reste ici !! Il faut qu'on s'éloigne vite, cette chose est sur le point de s'autodétruire ! Tu entends Mylon ?! cria t-il larmoyant dans sa direction. Je suis désolé, vraiment !

Il attrapa donc Marlène et la mit sur son épaule bien qu'elle se débattait. Elle voulait à tout prix porter secours à Mylon mais la prise d'Alexandre était trop forte. Celui-ci prit aussi Adamantine qui, elle ,fut tétanisée par le choc, ne pouvant accepter la vision qui se trouvait devant elle. Elle ne réagit même pas lorsqu'elle fut emportée :on regard était fixé sur Mylon. À mesure qu'ils s'éloignaient, elle put le voir tourner sa tête dans leur direction. Il souriait souriant alors que du sang coulait de sa bouche.

– Pas comme ça, ce n'est pas juste … Se dit-elle.

De son côté Mylon pouvait toujours entendre ce compte à rebours :

– Thirteen, Twelve …

Voyant leur départ il souriait. Il n'avait plus la force d'émettre un mot et se dit :

M-merci Alexandre mais même si vous vous éloignez vous vous ferez balayer par le souffle... Si je dégage cette lame de mon corps, je suis condamné à une mort certaine en me vidant de tout mon sang … Ah, si seulement j'avais été plus fort, que j'aurais eu plus de temps … Le temps oui, je vais vous en donner !!

Il regarda ainsi le ciel. Voyant le trou géant au plafond, il eut une idée pendant que compte à rebours continuait :

– Eight, Seven …

Rassemblant dans un dernier effort toute ses forces, il attrapa la lame enfoncé dans son corps en hurlant de douleur et se mit à tourner sur lui même. Il accéléra petit à petit, entraînant le robot dans cette dernière valse. « Five, four ... » continua le compte, à « Three » Mylon lâcha la lame en dirigeant le robot vers le ciel. Au même moment, une grande quantité de sang gicla du trou laissé par la lame. Il put enfin voir au loin Adamantine sur l'épaule d'Alexandre tendre sa main dans sa direction, pleurant tout comme Marlène.

Ah si seulement je n'avais pas accepté cette quête, regretta t-il. On aurait put continuer nos aventures ensemble tout en ramenant Marlène. En y réfléchissant, c'était les meilleurs instants que j'ai pu vivre depuis un très long moment. Merci à vous deux, j'aurais aimé rester avec vous plus longtemps cependant ...

Il commença à pleurer sans émettre de son. Se tenant debout en regardant le ciel, la détonation du robot commença.

Mère, père je vais vous rejoindre sans même vous avoir vengés. Je ne suis vraiment qu'un bon à rien, un bêta …

C'est ainsi qu'une mer de flammes provenant du toit et de l'explosion engloutit la salle. Alexandre dans un dernier élan érigea un bouclier de pierre autour d'eux qui les protégea. Cette mer n'en finissait pas et alors qu'Alexandre maintenait le bouclier, Marlène jubila en pleur à la vue d'Adamantine :

– Mais qu'est-ce que tu fais grande sœur ?!!!

Elle la vit alors à terre, la main tendu dans la direction de Mylon mais ce n'était pas ça qui la choquait. En effet, ce fut la présence d'étranges fissures d'énergie rouge qui se répandaient depuis sa main et qui gagnaient son corps. Voyant cela Alexandre s'exclama :

– Mais que fais tu ?! Ne me dis pas que … Arrête pauvre sotte !!! Sinon toi aussi tu vas mourir, cela ne vaut pas le coup de vider tout ton mana pour lui. Tu gâcherais son sacrifice !

– LA FERME !! grogna t-elle colérique et larmoyante. J'ai fais une promesse à Marlène, personne ne va mourir aujourd'hui ! Je ne veux pas le perdre non plus ...

Alors qu'elle atteignait sa limite, la mer de flammes se dissipa ainsi que le bouclier d'Alexandre, leur laissant la vue sur un nuage de fumé qui entourait Mylon. Le nuage disparut à son tour lorsque le bouclier d'eau d'Adamantine s'effondra. Ils purent ainsi l'apercevoir, debout pendant que des débris tombaient autour de lui. Il se trouvait en dessous du trou béant au plafond. La lumière de la lune l'éclairant leur laissait ainsi une vision d'horreur. À ses pieds se trouvait une marre de sang mélangée à de l'eau, il saignait abondement au niveau de l'ouverture dans son abdomen.

Marlène, qu'Alexandre avait lâché, se précipita maladroitement vers Mylon, pleurant face à cette vue. Elle arriva à son niveau et posa ses mains au dessus de la blessures. Elle balbutia dans son larmoiement :

– Tiens bon grand-frère ! Je vais te sauver, tout est une question d'imagination tu te souviens ? Reste avec mo ... Meurt pas s'il te plaît, ne me laisse pas !

Une lumière blanche émana alors de sa main. La voyant ainsi, bien qu'Adamantine eu utilisé presque tout son mana, celle-ci se leva difficilement. En tant normal une telle prouesse serait impossible mais elle ne se tenait debout que grâce à sa pure détermination et avançait lentement vers Mylon. Cela stupéfia Alexandre, qui, frustré lui demanda :

– Que comptes tu faire ?! Tu sais bien comme moi qu'il n'y a plus rien à faire. Tu ne comptes quand même pas te mettre à le soigner avec aussi peu de mana ?

– Tais … toi, jubila t-elle faiblement en continuant lentement son chemin. Je n'ai pas de leçon à recevoir d'un lâche qui fuit ses responsabilités et problèmes …

– Comment sais tu … ?! cria t-il de stupéfaction.

Mais elle ne répondit pas, elle continua alors lentement sa route en titubant. Frustré, Alexandre regarda le sol et pensa :

– Comment sait elle pour Julie ?! Nan c'est pas ça le plus important, que faire, que faire, que faire, que faire ?!!! Morbleu !

Il se décida et courut dans la direction de Mylon, attrapant Adamantine dans sa course. Elle n'eut pas le temps de lui demander de la reposer qu'ils arrivèrent déjà au niveau de Marlène et Mylon. Il la posa avant de lancer une analyse avec son œil bionique. Il put entendre une voix synthétique dans son esprit :

« Analyse, analyse ... Les chances de sauver le sujet sont de 0,05 %. Je peux vous recommander la démarche la plus efficace mais cela n'est qu'une perte de ressource, il serait mieux d'abandonner le sujet ... »

Donne la moi quand même ! 

« À vos ordre. »

Juste après avoir reçu les indications, il utilisa un sort de terre pour enrouler le torse de Mylon dans un espèce de plâtre solide, retenant ainsi un peu le sang. Or ce n'était pas pas suffisant, il intima alors aux deux filles :

– Essayez de le soigner à travers maintenant, c'est tout ce qu'on peut faire ! Il faut d'abord régénérer les organes les plus important, je vais vous aider en vous transmettant mon mana !!

Elles acquiescèrent toutes deux en larme et placèrent alors leurs main sur le plâtre de pierre, faisant traverser une lumière blanche à travers. Cependant déjà à court de mana, Adamantine se mit à cracher du sang alors que les mêmes fissures rouges apparurent sur Marlène. Alexandre posa ses deux mains sur leurs épaule, leur cédant le mana qui lui restait.

Mylon, lui qui s'était presque évanouit debout, revint à la réalité lorsqu'il sentit une douce chaleur au niveau de son abdomen, lui qui regardait le ciel étoilé baissa son regard et vit alors le groupe de trois qui essayait désespérément de le sauver. Il fut tellement vidé de ses forces qu'il ne put parler ni pleurer, il ne pouvait que les regardé d'un regard qui perdait sa vitalité. Il se dit alors :

– Marlène, Ada … Vous allez vous aussi finir comme moi si vous continuez, je ne veux pas avoir fais tout ça en vint, arrêtez... J'essaie tant bien que mal de me régénérer aussi, je fais tout mon possible pour rester en vie mais ce n'est pas assez face à une telle blessure …

Il ne put alors entendre leur pleur, il avait perdu tellement de sang que la plupart de ses sens l'avait lâché ne le laissant que la vue. Son visage devenait de plus en plus pâle alors qu'il put voir ceux de ses compagnons se décomposer de désespoir et de tristesse. Cependant lorsque ceux-ci réussirent à réparer ses poumons il se mit alors à cracher du sang, se rendant compte alors qu'il pouvait à nouveaux parler. Il bougea alors son corps ce qui stupéfia les trois, de ses deux mains il se mit à serrer contre lui Marlène et Adamantine leur souriant alors, il leur balbutia faiblement :

– M...M-merci … pour tout … les amis, je … s-s-suis désolé …

– Non, non !!! Tiens bon encore un peu Mylon !! rétorqua Adamantine désespérée. On y est presque, on peut le faire, on peut rentrer ensemble !

– Part pas grand-frère, s'il te plaît … Me laisse pas ! jubila Marlène larmoyante.

Elles purent alors ressentir le corps de Mylon refroidir, Alexandre lui regarda alors le sol, il ne pleurait pas mais son visage était crispé de frustration… C'est alors que les trois purent entendre un bruit provenant du plafond :

« Poupoulouuupouuuuuu ! » Puis un claquement d'ailes se fit entendre.

Ils virent ainsi l'ombre d'un oiseaux géant passer devant la lune, ahuris devant une flopée de plume bleue qui tombaient du ciel, Adamantine dit alors :

– C'est-c'est … Le Caladrius !

– Mais il beaucoup plus gros que la dernière fois ! ajouta Marlène.

C'est alors que les plumes rentrèrent en contact avec le groupe et qu'une lumière arc-en-ciel les illuminèrent. Surprises, elles lâchèrent Mylon dont le plâtre de pierre disparut. Son corps se régénérait, le sang qu'il avait perdu remontait au niveau de sa plaie. Adamantine put sentir aussi ses propres blessures et sa fatigue disparaître à mesure que son mana se régénérait. Elle regarda ses mains et le groupe qui subissait les mêmes effets. Un peu plus tard la lumière s'arrêta, les laissant stupéfais par un tel miracle mais Adamantine revint à elle même lorsque Mylon s'effondra sur elle. Le rattrapant ainsi, elle l'allongea au sol en lui posant la tête sur ses cuisses. Marlène s'agenouilla à ses côtés et demanda anxieuse :

– Pourquoi il ne s'est pas réveillé ? Il respire au moins ?

Adamantine approcha alors rapidement son oreille de la bouche de Mylon, des larmes coulèrent alors de ses yeux. Elle répondit alors :

– Il, il … Il respire !

– Vraiment ?! Répondit Marlène dont se brouilla de larme chaude.

– Oui … souffla alors Adamantine.

À cette affirmation Marlène éclata en sanglot tout en enlaçant Mylon au niveau du torse alors qu'Adamantine lui tenait toujours la tête, elle laissa aussi s'échapper de chaude larmes en souriant avant de souffler :

– Tu nous a vraiment fais peur gros bêta.

Alexandre lui s'écroula assis au sol ce qui fit tomber l'androïde de son énorme sac, il eu besoin de reprendre son souffle. Après tant d'inquiétude et de retournement de situations, il sentit presque son cœur lâcher, bien qu'il eut rajeunit, s'était toujours trop d'un coup pour son âme de grand-père. Il marmonna alors :

– 0,05 % de chance de survivre ? C'est un miracle, un vrai miracle !! Mais pourquoi cet oiseaux mythique est il intervenu ?

C'est alors que l'I.A de son propre œil se mit à lui répondre dans son esprit :

« Réponse : traduction en cours de la créature. »

– Attends quoi ? Tu peux faire ça ? demanda t-il ébahit.

« Réponse : oui, le Caladrius est une créature qui existait déjà du temps des Eldovariens, correspondance en cours … Traduction disponible, lecture en cours : 'Tiens hybride, je te paie ma dette pour le sommeil paisible que tu m'as accordé. Sache que mère nature te surveille, ce n'est qu'à l'issue de ton aventure qu'elle décidera de ton sort et de celui de cette civilisation ...' »

– Je … Je suis perdu là, il s'est passé trop de chose en un rien de temps. Mais depuis quand tu prends autant de décision tout seul toi ? demanda Alexandre à son I.A.

« Réponse : après que vous vous soyez connecté au système. J'ai réalisé une mise à jour à partir des données de celui-ci et ---.... Alerte, détection d'une déstabilisation dans l'infrastructure qui est venu endommagé le réacteur de ce laboratoire. Surchauffe de son cœur, explosion envisagée et d'une ampleur qui risque de détruire la montagne entière. 10 minutes avant l'explosion. Calcul de l'itinéraire le plus pratique pour survivre. »

– Attends qu-

« Pièce supplémentaire au fond détectée et qui se trouvait derrière le mécha. Plus particulièrement un hangar contenant des véhicules. »

– Des véhicules, une explosion ? Mais de quoi parles tu ? demanda t-il toujours perdu.

« Vous n'avez pas besoin de comprendre pour le moment, suivez les instructions que je vous donne si vous voulez survivre maître. »

– Et merde, moi qui croyait qu'on en avait finit !!! cria Alexandre ce qui attitra l'attention de Marlène et Adamantine.

Il se leva rapidement et remit l'androïde sur son gros sac avant d'ordonner aux deux autres :

– Vite !! Capitaine portez le, on a plus le temps. La montagne va bientôt exploser !

– Quoi ?! répondit-elle abasourdit. Mais on est à bout, quand est-ce qu'on va vraiment s'en sortir ?

– J'ai un moyen de nous sauver justement. Suivez moi, faites moi confiance !

Elles acquiescèrent toutes deux. Adamantine porta à son tour Mylon comme une princesse ce qui lui rappela lorsqu'il l'avait fait ... Elle rougit un instant mais se secoua la tête pour ensuite suivre Alexandre accompagné de Marlène vers le hangar. Il y avait alors disposé ici des sortes de véhicules à toit ouverts et sans porte. Ils montèrent donc dans l'une d'entre elle. Suivant les indications de l'œil bionique, Alexandre réussit à en démarrer une. Il demanda paniqué car il n'y avait pas l'air d'avoir de sortie :

–On fait quoi maintenant ?!

« Piratage des commandes du laboratoire en cours, succès, ouverture des portes en court. Appuyez sur la pédale du milieux pour accélérer l'engin et sur celle de droite pour le freiner »

C'est après ces instructions qu'ils purent apercevoir la porte principale du hangar s'ouvrir. Derrière se trouvait un long couloir comportant d'autres portes qui commençaient elles aussi à s'ouvrir. Alexandre intima alors en hurlant :

– Accrochez vous bien les gamins ! Ça va swinguer !

– Swinguer ? demanda Marlène ne comprenant pas le sens du mot.

Mais elle n'eut pas de réponse. Alexandre appuya sur la pédale ce qui fit rapidement accélérer l'engin. La secousse faillit faire tomber l'androïde mais Adamantine l'attrapa au dernier moment.

Les lumières défilaient à mesure qu'ils s'avançaient rapidement dans le couloir mais Alexandre fut surprit à mis chemin par son I.A :

« Alerte, réaction du cœur plus rapide que prévu. Explosion imminente, explo- »

C'est alors qu'ils entendirent la détonation du cœur qui fit trembler le bâtiment. Une mer de flamme apparut rapidement derrière eux au niveaux du couloir, engloutissant tout sur son passage. Adamantine cria dans la panique :

– Vite, plus vite ! Ça nous rattrape !

L'I.A elle intima alors à Alexandre :

« Appuyez sur le bouton rouge dès maintenant pour activer un boost et quand vous arriverez au bout appuyez sur le bleu. »

Il écouta alors aveuglément l'I.A,. Une propulsion s'activa avec l'appui du bouton rouge qui secoua tout le groupe. Tous plissèrent les yeux à cause de la vitesse qu'avait atteint le véhicule. Ils quelques instant après voir la sortie au loin. Toutefois, la mer de flamme ne se trouvait plus qu'à une dizaine de pas de la voiture, la rattrapant petit à petit. Adamantine créa alors un bouclier d'eau derrière eux pour les protéger un tant soit peu du souffle.

– Allez … Encore un petit effort !!! grommela Alexandre qui serrait les dents.

Ils arrivèrent enfin dehors. La lumières les aveugla mais ils se mirent à hurler quand ils sentirent que le véhicule chutait. La sortie donnait en fait sur une énorme crevasse donnant, elle, sur d'immenses plaines. L'I.A intima alors :

« Le bouton bleu !!! »

Il s'exécuta donc, le véhicule se transforma au même moment en un avion. Ne sachant pas bien piloter, Alexandre commença à faire chuter l'engin droit au sol lorsqu'ils furent déstabiliser par le souffle. Mais l'I.A lui indiqua comment piloter et il se rattrapa au dernier moment. Volants à ras du sol, ils s'éloignèrent ainsi rapidement de l'endroit qui fut réduit en cendre et dont un immense champignon de fumé s'échappa.

– Wooouuuhouuu !! cria Alexandre d'excitation.

Cependant, il perdit par mégarde les commandes. Ils crièrent tous d'effrois, voyant le sol se rapprocher ... C'est ainsi qu'ils s'y écrasèrent !