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Chapitre 42 - Double confusion

Selon l'ordinateur « Pensée profonde » de l'ouvrage 'Le guide du voyageur galactique', la réponse au sens de la vie, de l'univers et du reste est 42.

Note de l'auteur : vous ne trouverez pas le sens de la vie en lisant ce chapitre.

« Salut Hortido, je te présente Evo, c'est mon camarade de voyage »

« Bien le bonjour, je suppose que tu viens pour la pierre ? »

« J'aimerai savoir ce que tu as découvert »

« Voilà ce que j'ai trouvé : cette pierre d'une autre planète est un genre d'aimant, en appliquant la bonne magie, vous pouvez attirer n'importe qu'elle animal »

« Et quelle magie faut-il ? »

« C'est un mystère, j'ai essayé les basiques en vain : eau, feu électrique »

« Je te remercie, voici 200 pièces »

Hortido récupéra la somme et pris congé en arrière-boutique.

Je le trouvais étrange à sa petite voix mais ne m'attardais pas. Nous nous retirâmes pour explorer la rue et il faut dire que je peinais encore à marcher correctement.

« Hé Ratvert, je vais me reposer un peu et trier mes affaires, on se donne rendez-vous à l'hôtel ? »

« Faisons-ça » et Ratvert se dirigea dans une ruelle à gauche. Arrivant à ma destination, une jolie fontaine précédait l'hôtel, entouré de quelques plantes taillées. J'avais une idée en tête, à savoir, boire la potion scientia sapienta que m'avait donné Sipiri. J'étais curieux de nouvelles connaissances.

Arrivé dans la chambre, j'enfilai une tenue de nuit et me chauffai un thé ainsi que des gâteaux au beurre offerts par l'hôpital. Ma besace était remplie de nombreux ingrédients aussi trouvais-je la potion.

D'une couleur bleuté luminescente, elle bouillonnait légèrement à froid. Après m'être rafraichi et restauré, je bus la potion en m'allongeant sur un matelas. Je m'endormis rapidement. Puis je rêvai, j'avais l'impression que c'était réalité tant tout était organisé autour de moi. Je voguais au-delà de l'hôtel, puis je m'envolai plus haut encore, dans l'espace. La projection éthérique ne permettait pas d'aller si loin. Soudain, j'entendis une voix en langue étrangère. Toutefois, je comprenais le sens des phrases.

« Bonsoir, jeune humain «

« Ou suis-je ? Vous m'avez téléporté » ?

« Tu dors actuellement à l'hôtel du pied noir, j'attendais de te rencontrer depuis longtemps, et ta route t'a mené à Sipiri, cet être repoussant »

« J'ai bu du poison ? C'est ça la mort ? »

La voix rigolait de mon incompréhension.

« Pas encore, il te reste de la route à parcourir pour accomplir tes ambitions, voilà ce que tu dois retenir : « Un chemin blanc percé du savoir devient un labyrinthe insondable » ».

Je fus transporté à travers l'Univers, ressentant la présence des planètes à travers mon être. Je parcourus ainsi la galaxie pendant je ne sais combien de temps, m'émerveillant des couleurs improbables que je discernais.

Et je me réveillai vers je crois 3h du matin. Mon corps suintant et mon dos encore suturé saignait.

« Notification ! 400 ans de connaissances sur les astres acquits »

400 ans ?! C'est une véritable colline d'encyclopédie ! Le système avait finis de calculer et ajouter les nouvelles informations. La voix que j'aurai entendue serai celle d'une planète ?

Quoi qu'il en soit, j'interrogeai le système.

« Les planètes peuvent parler ? »

« D'après les informations recueillies, c'est en effet le cas »

On a jamais son lot de surprise sans un cadeau un peu différent pensais-je.

« Système, est-ce que il y a des répercussions néfastes sur moi ? »

« Calcul... Augmentation de la paranoïa et possibles altérations futures »

« Je le découvrirai en temps, pour l'instant je pense à prendre l'air »

Enfilant ma chemise et un pantalon léger, j'attrapai une cigarette de tarin de Ratvert et la mise dans ma bouche.

La brise légère d'un matin frais passait dans mes cheveux ébouriffés. La rosée laissait sur le gazon de légères gouttelettes délicates. J'avais l'impression de ressentir de nouvelles forces, plis grandes et puissantes. J'allumai ma cigarette.

« +1 Contrôle mirique »

Mon mana se calmait et s'agitait lentement.

Soudain, la fumée que j'exhalais pris une forme. Celle d'un esprit élémental primaire. Mon esprit de feu lui ressemble quelque peu. Le visage souffla dans mes yeux. Tout autour de moi trembla de plus en plus vite. Puis ralentissait, la ville n'était plus sinon que quelques maisons et une vieille guilde en bois au blason inconnu. Je rentrai à l'intérieur. Personne ne se trouvait là, j'étais seul dans cet espace. A mesure que j'avançais dans le bâtiment, il s'allongea, quand un couloir sombre me fit frissonner le dos. Une ombre venait de passer dont la silhouette m'était familière, bien trop familière...

« Bah alors ! Je t'ai manqué ? » Un sourire glaçant, des yeux de couleurs différents, une tête en forme de citrouille.

« Oh non ! »

Du côté de Ratvert

« Tiens, je crois avoir entendu Evo sortir »

J'enfilai une tenue et guetta par la fenêtre. Rien ne bougeait. Je sortis de l'hôtel pour m'aventurer dans les rues dont je connaissais à présent l'organisation. L'air était tel que je l'aimais. A quelque pavé de maisons, j'entrais dans une rue sombre mais qui donnais sur une activité à un étage inférieur de la ville, je n'avais jamais remarqué cet endroit auparavant. En m'y approchant, des vapeurs formaient une brume dans l'allée. Je rencontrais quelques ivrognes et gens fêtards avec qui je partageai quelque mot hilarant.

La bonne humeur était dans l'air ici. Le sourire aux lèvres, je descendis pour arriver dans un quartier fort illuminé et sonore, le son n'était absolument pas perçu de la surface.

« Soirée du whisky ! Buvez gratuit ! Chez Don Tolli ! »

« Allée des potions ! Buvez et décampés ! Pas de pochtrons dans les allées »

Des troubadours criaient et indiquaient le chemin aux passants qui festoyaient des verres à la main. Un petit groupe s'amusais avec des sorti d'illusions pour épater les filles, de complexes tableaux les représentant à leur côté et des cœurs artifices palpitants.

Une enseigne me semblait attirante.

« Entrons ! »

Des fauteuils de cuir rouges boutonnés étaient installés où des locaux de 30-40 ans buvaient des breuvages pétillants et rouge.

« Patron, qu'est-ce que ces braves gens boivent ? »

« Du molokov rouge »

« C'est costaud ? »

« A ça vous verrez » dit-il en me servant la dite boisson à partir d'une grande fiole scellé.

« Et vous ! » dit un local assis. Je me tournais vers lui.

« Venez donc boire avec nous, on a pariez sur vous »

« Quel est-il ? » dis –je intéressé.

« On a parié que vous ne pourriez pas boire ça cul sec ! »

« Qu'est-ce que j'y gagne ? » répondis-je avec amusement.

« Un molokov bleu, c'est 20 fois plus cher mais mon père a le bar »

Une sacrée soirée s'annonçais ! Bien qu'il était 3h30 du matin... Peu importe ! Evo a besoin de repos, alors moi je vais en profiter !

« Dans ce cas préparez la fiole ! »

Et je commençais à boire la pinte. Le breuvage, à la seconde gorgée, brûlai mes entrailles et agitai follement mon mirique. Parfais pour mon régime de vampire. A la dernière gorgée, mon corps semblait léger comme l'air et mon esprit légèrement embrumé pesait sur mes réflexions.

« Eh ben ! » Je titubai en me levant du fauteuil.

« Sacré breuvage mais j'ai déjà gouté plus fort, waouh... »

« C'est qu'il a une bonne descente le pâlot, je suis impressionné » dit une voix au bar. C'était le patron.

« Je crois que zé gagné ! » m'exclamais-je hilare par les effets qui s'ensuivirent. Selon les mots des affiches d'avertissement, le molokov rouge était enrichi par des levures mutantes dont la puissance variait d'un individu à l'autre. On se souvient du jour où un gouverneur s'était fait offrir un digestif à base de ce breuvage. On l'aura retrouvé dans l'étable des volutrucs à leur apprendre à faire de la magie avec leur nourriture. Il aurait décrit les effets comme un singe qui viendrais vous donner des petits coups de poings dans le cerveau.

Sur ce, les locaux gardèrent leur parole et je me fis offrir le molokov bleu. Si le molokov rouge était aussi fort que la fourmi qui porte 100 fois son propre poids, le molokov bleu représente la botte qui l'écrase.

« Tien zelui là il l'est bleu, za doit être meilleur ! »

Je bus allégrement une gorgée. De la lave liquide.

« Avale vite avant que ça ne te brûle ! »

J'ingurgitai le liquide.

« Whouah ! » Criai-je, les cordes vocales à vif.

J'avais pût boire un coup à l'œil un excellent breuvage, je voulais en garder un peu ainsi, je glissai le liquide dans ma poche, convaincu que je pourrai boire dedans avec une paille géante. A ma surprise, une partie de ma poche fût troué et mon pantalon changea de couleur pour devenir fluorescent.

« Et main-mantenant, je vais illuminer la soirée, z'est parti ! »

Trébuchant sur tous les obstacles, je parvins à sortir du bar. Des cracheurs de feu étaient à amuser les passants.

« Je peux essayer ? » dis-je en prenant des mains une torche de feu à un homme maquillé et interloqué.

« Mais il faut du liquide... » Commençais à dire l'homme alors que je m'apprêtais à souffler.

*Frouw*

Une flamme de 10m s'éleva pour enflammer le toit du bar. Des yeux ébahis contemplèrent la scène.

« Oupsi, bon ze vé y aller, Ciao Ciao »