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chapitre 2

Après l'incident traumatisant au bâtiment, le temps semblait suspendu pour moi. Du haut de mes 1m60, j'était d'une taille plutôt petite, avec des traits efféminé qui pouvait parfois susciter des commentaires moqueur , mes cheveux mi-long, d'un noir jais, encadrais mon visage et tombaient en douce mèches autour de mes épaules. Mes yeux, d'un couleur violette très claire, étaient souvent comparé à des améthyste étincelante, cadeau de mon père, ils étaient à la fois une bénédiction et aussi une malédiction, révélant une sensibilité à fleur de peau que je peinais parfois à dissimuler derrière un masque d'indifférence.

Pourtant même ma façade impassible ne pouvait cacher la cicatrise qui barrait ma peau pâle, une marque indélébile de mon passé. Cette cicatrice, immense, débutait de mon épaule gauche et serpentait le long de mon dos jusqu'à se perdre dans les replis de ma nuque. Chaque fois que je la sentais tirer, c'était comme si le poids de mes souvenirs douloureux se répercutait à travers tout mon être.

J'ai décidé de prendre un congé scolaire, ne voulant pas être vue dans cet état, les pansement et les bandages aurait fait de moi une victimes des plus parfaite et une proie de choix, j'avais aussi besoin de temps pour me remettre de l'agression... Ces semaines se sont écoulées dans une solitude oppressante, ponctuées par des cauchemars qui hantaient mes yeux et les pensées noir qui obscurcissait mes journées. Chaque bruit, son était une menace potentielle et chaque ombre une présence inquiétante.

Isolé de mes camarades et de tout ce qui m'était famillier, je me sus replié sur moi même, cherchant refuge dans des livres et même un vielle album photo, mais même la dans mon sanctuaire je ne pouvais échapper aux souvenirs de cette journée maudite et à la question lancinante : pourquoi moi ?

Dans les recoins de ma mémoire, des images fugaces de l'hôpital et de la dispute avec ma mère. Je pouvais encore sentir l'odeur aseptisée des couloirs des couloirs de l'hôpital et entendre la voix tendue de ma mère, réveillant en moi des émotions enfouies.

...

Je me revoyait allongé sur ce li d'hôpital froid, scrutant le plafond blanc avec une apathie froide. Ma mère était la assise à coté de moi, son visage parfaitement maquillé, arborant une expression feinte. Elle jouait admirablement bien son rôle de mère attentionnée devant les étranger, mais je savais mieux que personne qu'il n'y avait rien de sincère dans ses gestes.

Enfin seul, sa voix changea et pris un ton autoritaire , hautain, celui je j'avais pris l'habitude d'entendre depuis mes cinq ans.

- Tu pense que j'ai que ça à faire que de venir ici ?! J'avais des choses de prévue figure toi ! Tu peux donc pas t'empêcher de me pourrir la vie ?!

Je ne m'attendais pas à de la bienveillance de sa part mais à un minimum d'inquiétude, ma gorge ce noua laissant difficilement les mots sortir.

- Maman... je n'est pas voulu ça ..

- Comme à chaque fois, le PAUVRE Ayafumi est tombé sur de vilain garçon ?! Arrête ton jeu de victime, il ne prend pas avec moi ! Depuis que ton père à fui ses responsabilité tu est une épine dans ma vie ! Tu passe ton temps à fuguer et ça me met dans l'embarra auprès de mes voisines , tu te rend compte des mensonges que je dois inventé ?! Bien sur que non, monsieur a autre chose a faire que de ne pas pensé à sa petite personne !

- Non.. papa n'a pas fui...

- Ferme la ! NE parle pas de lui, compris ?! Prépare tes affaires on rentre à la maison, ton Vrai père nous attend !

J'avais envie de lui hurler que cette ordure n'était pas mon père, que celui que j'avais bien qu'il sois absent me convenais parfaitement... Mais rien ne sorti comme à chaque fois.

- Je vais préparer mes affaires, tu peux aller m'attendre dehors...

- Me fait pas attendre !

Je la regardais sortir de la pièce avant de sauter de mon lit en gémissant, j'enfilai mes vêtements tâché de sang sécher en gardant pour moi mes petits cris de douleurs, j'avais une petite fracture au niveau des côtes et chaque mouvement était une torture..

Je passais la tête par l'embrasure de la porte vérifiant que la voie était libre , ma mère était de dos et parlais avec un médecin, riant bêtement à ses dires, profitant de son inattention je pris la directions de la sortie , me cachant habilement au regard du personnel...

Je rentrais dans mon petit studio, mon havre de paix payé par mon père en secret. Quand j'ai eu atteint mes seize ans, je reçut une lettre anonyme, mais je reconnue l'écriture de mon père, dedans il m'expliquait qu'il avait du partir mais qu'il garderais toujours un œil sur moi... Qu'il m'aimait et qu'en cas de besoin il avait acheter un petit studio pour moi, que je n'aurais jamais à m'inquiétez pour le loyer que c'était à lui de s'en occuper mais que tout cela devais rester secret , que même ma mère ne devait être au courant, sur un petit compte ouvert à mon nom était versé un somme conséquentes qui me permettrais de vivre en total autonomie, le temps que je sois en âge de travailler.. Ce jour la je pris des affaires, sa photo, mon livret de compte et la clef fourni dans l'enveloppe et parti de la maison.

Je secouais la tête pour chasser les souvenirs douloureux qui menaçaient de m'engloutir, ramenant mon esprit au présent. Ce soir-là, alors que les ombres s'étiraient dans les ruelles désertes, je sortis discrètement de chez moi pour faire quelques courses. La nuit était fraîche et calme, enveloppant la ville dans un silence apaisant.

A quelque rue de chez moi, un bruit me stoppa net, regardant autours de moi paniqué à la recherche de ce que cela pouvait être...

- Calme toi... respire...

C'est alors que je le vis, étendu au sol dans une ruelle sombre, un silhouette imposante émergeant des ténèbres. C'était Kazuki, le chef du gang Ryūjin, dont la réputation de violence et de cruauté n'était plus à refaire. La peur s'empara de moi, mais je ne pus ignorer la voix de mon père résonnant dans ma tête : « On ne laisse personne en difficulté ».

Mon regard se posa sur le jeune homme, dont la peau légèrement bronzée contrastait avec la blancheur de sa chemise ouverte, qui laissait entre voir ses tatouage maculé de sang. Ses yeux verts, semblables à des émeraudes luisantes, étaient vitreux, témoins de la douleur qui le consumait . Ses longs cheveux blonds platine tombaient en mèches désordonnées autour de son visage, ajoutant à son allure une aura sauvage.

Malgré la peur et la rancœur que j'éprouvais envers lui, je ne pus m'empêcher de remarquer sa beauté saisissante , même dans ces circonstances désastreuse. Une bouffé d'admiration fugace traversa mon esprit, chassant momentanément mes sentiments mitigés à son égard.

- Euh... Est-ce... vous allez bien.. ?

Ma voix était tremblante trahissant mon anxiété grandissante.

Kazuki releva péniblement les yeux vers moi, son regard vacillant entre la conscience et l'inconscience.

- Oh... un ange ? C'est Noël ?

Sa voix était faible et déformé par la douleur.

Je me rappelais alors l'agression brutal, et une douleur lancinante traversa ma poitrine . Pourtant , malgré la rancœur que j'éprouvais à son égard, je ne pouvais ignorer la détresse dans ses yeux et la voix implorante qui semblait réclamer de l'aide. Une bouffée d'incertitude m'envahit alors que je tentais de soutenir son poids avec ma frêle silhouette, la détermination de mon père me poussait en avant, me donnant la force de continuer malgré mes propres craintes.

- Tu es super lourd ... !

Alors que nous nous engageâmes dans les rues en directions de chez moi, la différence de taille entre nous était frappante, et je me sentais plus comme un enfant guidant un géant, qu'un sauveur courageux. Les mots de mon père résonnaient encore dans mon esprit me guidant sur le chemin incertain de la compassion, de l'altruisme. Malgré les dangers qui nous guettaient dans les ténèbres de la nuit.