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Deidara dans le monde de Fairy Tail

Alors que Deidara, méchant de Naruto, commence à quitter le monde terrestre suite à la fin de l'Edo tensei et ce en même temps que John, un étudiant lambda d'un autre monde qui se fait renversé par un camion. Les deux sentent avec amertume la vie leur échapper lentement et inexorablement. Mais, ceux-ci sont brusquement ramenés par le sage des six chemins qui leur propose un choix. Assembler leur deux êtres pour n'en former qu'un et envoyer le résultat dans le monde de Fairy tail. Et c'est ainsi que commence le début des aventures de Deidara dans l'univers des guildes de Fiore. PS: Ni la couverture de ce roman ni Naruto ne m'appartiennent.

Zenox007 · Anime & Comics
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12 Chs

Rencontre avec le maitre de guilde (2)

\POV Deidara/

C'est définitif, dans cette vie comme dans l'autre, je déteste les visites médicales.

Me voilà donc là, dans le pétrin, face à ce maitre de guilde et à cette Polyussica maintenant tous deux sous le choc, ne décrochant pas un coup d'œil autre que sur mes bras objectivement en très mauvais état. Je mets alors mes deux membres en question dans un geste d'apaisement et de reddition, essayant d'éviter de m'attirer plus d'ennui que nécessaire dans cet endroit inconnu.

En tout cas, plus que je n'en ai déjà.

"Je vous assure..."

Je m'arrête quelques secondes dans mon explication pour humidifier mes lèvres avant de reprendre, espérant me sortir de cette situation au mieux compliquée.

"Je vous assure que j'ai une très bonne explication pour cela et que je n'ai, pour vous et votre guilde, que de bonnes intentions."

"J'espère qu'elle marchera ta "très bonne explication" gamin."

Polyussica dit alors après quelques secondes de silence suite à mes mots, la suspicion et une certaine crainte dégoulinant dans son ton.

"Parce que je tiens à cette maison... Même moi, qui pourtant en ai vu de tous les couleurs, je n'aurais même pas imaginé voir ça un jour."

Sa réponse une fois donnée, je me tourne en direction du Tsu... enfin je veux dire, de Makarrof pour voir ce dernier, la face sombre, probablement encore sous le choc, ce dernier restant comme cela durant un petit moment avant d'expirer longuement.

"J'espère que tes explications seront valides, deidara-kun." Il dit alors, une fois son long souffle fini, sa voix étant trempée de questionnement et... d'espoir ? Pour ensuite continuer d'un ton bien plus ferme.

"Sinon les choses pourraient mal tourner."

"Pour commencer...qu'est-ce que c'est que... ça ?"

Polyussica me demande tout en désignant mon bras droit, la moitié étant, comme toujours et depuis la première fois que je l'ai reçu, complètement nécrosée. Cette moitié brune et mauve à cause de la décomposition et surprenamment encore bien attachées grâce aux fils du vieux radin, ce qui est un miracle.

"Ça ?" Je répète tout en regardant l'appendice en mauvais état.

"C'est mon bras..."

Je dis normalement, avant de me reprendre, me rendant compte de la nature un peu stupide de la réponse.

"Je veux dire, mon "nouveau" bras."

Je rajoute, en faisant un guillemet avec mon bras gauche, le plus en forme des deux.

"Nouveau ?"

Le vieil homme répète d'un ton intrigué et légèrement dégouté tout en s'approchant, semblant assez peu envieux à garder son regard fixé sur le sujet de la conversation.

"C'est une longue histoire." Je dis de suite avant de résumer grossièrement toute la catastrophe de mission qui m'a mené à devoir compter sur les "talents" de Kakuzu.

"Pour faire court, j'étais en mission pour mon organisation lorsque je me suis fait arracher les deux bras."

Je dis simplement provoquant un œil plus que surpris de la part du vieil homme.

"Enfin, pour être un peu plus précis, on ne m'a pas vraiment arraché les deux bras, seulement l'un des deux. Il y en a un que l'on a broyé sous plusieurs tonnes, celui de droite, et c'est ensuite celui de gauche que l'on m'a arraché." Je reformule, préférant être précis à concis, le vieil homme semblant encore plus choqué, se murissant dans un silence.

Pourquoi cela à l'air de tant le choquer ? C'est le chef d'une guilde, une organisation qui a l'air plus ou moins similaire à mon ancienne vie (en version légale), ce genre de chose il doit en voir tous les jours, vu le poste qu'il occupe.

"Quelle merveille de chirurgie"

La soignante, s'étant remis bien plus tôt que le vieil homme, dit avec une voix admirative tout en observant l'œuvre de Kakuzu, perdant rapidement toute sécurité pour inspecter la manière qu'a (ou avait) le vieil avare de soigner les gens. Tâtonnant de ses doigts, pinçant ma peau nécrosée et tirant légèrement les fils qui la rattachent au reste de mon corps pour mieux voir ces derniers, les tordant et testant.

"Des fils de suture durs comme s'ils étaient entièrement fait de fer, capable de parfaitement rattacher un membre perdu, même après visiblement plusieurs jours "d'inactivité", si je puis dire, et ce en le faisant à nouveau marcher comme s'il n'était jamais tombé..."

Polyussica semble s'extasier face à la découverte comme un genin devant un jutsu impressionnant, avant de s'arrêter quelques secondes, l'air d'analyser. Pour reprendre tout de suite après.

"Que de cruauté..."

Mon oreille se tend pour entendre les paroles que le vieil homme se met alors à murmurer dans sa barbe, probablement plus pour lui-même que pour nous.

"Et même capable de faire circuler sang et magicules dans le membre perdu à la place de ce qui remplissais auparavant cette fonction... fascinant."

Polyussica continue, sans prêter la moindre attention aux paroles de l'homme à côté d'elle, semblant toujours pleinement intéressée à l'idée d'examiner le travail rudimentaire mais (il faut être honnête de temps en temps) efficace du monstre de Frankenstein que j'avais comme collègue, semblant toujours plus intriguée par celui-ci.

"Combien de temps as-tu perdu ce bras avant qu'il ne te soit restitué ?"

Elle me regarde alors à nouveau dans les yeux tout en désignant mon bras décomposé.

Je déglutis avant de révéler, sachant instinctivement que, pour je ne sais quelle raison, elle capterait mon mensonge si jamais j'osais lui en sortir un. Mais pas vraiment impatient à être honnête.

"Pour dire vrai, il a été détruit." Je dis franchement avant de poursuivre, faisant hausser un sourcil à la guérisseuse.

"Quand je dis qu'il a été broyé, c'est vraiment broyé, il n'en reste plus rien. Ce bras-là ne m'appartient pas, en tout cas originellement."

"Alors à qui appartient-il ?"

Je tourne mon regard en direction de la voix pour tomber sur celui du maitre de la guilde, ayant perdu tout son élan d'aisance et de tranquillité, sans pour autant ne pas être calme.

En colère, écœuré, méfiant c'est sûr... mais toujours calme.

"Aucune idée."

Je réponds sans ambages tout en soutenant son regard, celui-ci ne faisant qu'un signe de la main pour que je continue, attendant probablement d'entendre le tout avant de juger et de décider.

Tiens donc, un raisonnable... Qui l'eût cru ?

"C'est un... "camarade" (en tout cas ce qui s'en rapproche le plus) le même qui s'est chargé de mon opération soit dit en passant, qui s'est procuré ce morceau, une fois mes mensurations prises. Au vu du personnage, il a probablement trouvé ce bras dans un cimetière ou dans sa réserve personnelle afin baisser les coûts." J'explique brièvement

"Heureusement, j'ai réussi à récupérer l'autre, sinon cela aurait vraiment été trop cher." Je continue, donnant peut-être des détails peu nécessaires.

"Mais ça m'a tout de même couté un bras, sans mauvais jeu de mots." Je rajoute alors, faisant un petit rire à ma propre blague, involontaire.

"Pourquoi ?"

La question du vieil homme me trouble alors, m'obligeant, et ce n'est pas chose coutumière, à lui demander de se répéter.

"Pourquoi ton ami t'as fait payer pour des soins qui étaient pourtant urgents ?"

Il développe donc, de la manière la plus courte possible visiblement, un regard compliqué sur ses yeux.

"Qu'est-ce qui vous fais penser que c'était mon ami ?" Je lui demande alors, plutôt perplexe quant à cette étrange affirmation.

"Vous étiez dans la même guilde, dans le même groupe, dans le même bateau, vous deviez donc vous soutenir les uns les autres. Être ensemble du début à la fin, compter sur votre force commune, tel une meute protégeant chacun de ses membres."

Le vieil homme m'explique sa vision, sans vouloir lui manquer de respect, naïve des choses, me faisant rigoler quelques secondes avant que, sous son regard sérieux, je ne comprenne que ce n'était pas une blague, le maitre de guilde soupirant quelques instants avant de lâcher d'un air las.

"Les guildes clandestines..."

Guilde clandestine ?

Il existe donc des guildes de l'ombre ?

Mais alors, quelle est la différence ?

Est-ce que les guildes normales dépendent d'un pouvoir étatique dont les clandestines d'affranchissent ? Un peu comme dans mon monde. Ou bien est-ce une différence d'activité ? Ou bien de rapport vis à vis de la loi ?

Il faudra que je me renseigne.

Bon dieu, je déteste vraiment être lâché dans un endroit dont je ne connais rien.

"Combien cela t'a couté ?"

Le vieil homme reprend, me faisant revenir sur lui.

"Environs cinq millions de ryo." Je révèle, toujours un peu dans mes pensées, ne me rendant pas compte qu'ici, mon ancienne monnaie tient plus d'une affabulation que d'une quelconque réalité.

"Gamin... d'où viens-tu ?"

Le maitre de guilde poursuit par une nouvelle question, me faisant grandement hésiter.

Soit, je réponds honnêtement. Et au mieux on me prend pour un fou et je me fais interner, au pire je me fais rétamer par le vieil homme car il pense que je mens.

Soit, je mens et il me rétame car il sait que je mens, avec environs quatre à six pourcents de chance que mon mensonge passe, pas de quoi donner envie d'essayer avec hâte.

Je n'ai jamais vraiment pu compter sur ma chance, cette salope.

Mon dilemme est interrompu par une Polyussica se rapprochant dangereusement de moi, dépassant le petit lutin pour se poster devant moi avec un visage perplexe, pour ensuite briser le silence.

"Tu viens d'Edolas ?"

"Edolas ? Qu'est-ce qu'elle me raconte ?"

Je me demande tout en essayant de farfouiller dans ma mémoire la moindre information ou mention à propos de cette ville, endroit, pays, ou je ne sais quoi.

Peut-être à cause de mon manque de réponse immédiate ou juste parce qu'elle l'a décidé autrement, elle m'ignore pour changer de stratégie et de me mettre encore plus mal à l'aise pour je ne sais quelle raison, se penchant à quelques centimètres de mon visage avant de humer d'un air circonspect.

Trop, trop, beaucoup trop près...

"Non..."

Elle finit par murmurer après quelques secondes, se relevant pour s'éloigner de moi.

"Tu ne viens pas d'Edolas, tu n'aurais pas accès à la magie, ce que tu as. Mais ton système de magicule est bien trop étrange pour venir d'Earthland."

"Donc... tu viendrais d'un autre monde."

Le vieil homme dit alors avec un ton à la fois émerveillé et choqué, celui recelant tout de même un zeste de perplexité en lui.

Ah, ils l'ont donc découvert ?

Et en à peine vingt minutes ?

"Ça sera donc peut-être un peu plus facile que prévu." Je pense avec une certaine joie tout en restant sur mes gardes tandis que je hoche de la tête, n'ayant pas vraiment de quoi donner une quelconque autre explication.

Mentir aurait peut-être marché avec un paysan, le truc du "je viens d'un pays très loin à l'est" restant toujours un grand classique, mais avec ce vieil homme, mieux faut éviter les ennuis.

À moins bien sûr que ceux-ci ne soient profitables, mais ce qu'ils ne sont actuellement pas.

"Très bien... dans ce cas, Deidara-kun."

Le petit homme s'approche alors de moi avant de s'asseoir sur le lit à une très légère distance avant de reprendre avec une voie à la fois intriguée, suspicieuse et impatiente. Me regardant droit dans les yeux avec un regard déterminé tout en reprenant.

"Parle-moi de ton monde."

Oula, ça va être long.

Par quoi je commence ?

La déesse lune ? Les royaumes combattants ? Les pays ninjas ? La grande guerre ? Moi ? Le cuck qui était débile mais qui était en réalité le plus grand manipulateur du monde, du moins jusqu'à ce qu'on découvre qu'il était lui-même manipulé par un mec mort et ressuscité qui était lui-même manipulé par une plante qui était en fait aux ordres de sa mère qui était enfermée dans la lune ?

Ouais, c'est certain, on va y passer un petit moment.

"Donc..." Je commence, m'arrêtant quelques secondes pour organiser mes pensées avant de poursuivre

"Tout a débuté par une dame qui descendait des étoiles..."