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Cide: Tueurs d'immortels

Dans les ténèbres de la nuit, une puissante famille incapable de mourir règne en chef absolu jusqu'à la rencontre de deux individus que tout oppose.

cedrickevin7 · Action
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7 Chs

Chapitre 2 : NOX, l'antique famille d'immortels

Le glacial parfum de la nuit embaumait les narines les plus délicates des noctambules, sorti une fois de plus dans le but de profiter des plaisirs de la vie que seules les ténèbres pouvaient offrir. Drogue, sexe, argent, corruption, violence. Tant de maux qui seraient réprimandés par les garants de l'ordre et de l'éthique de cette ville, les gardiens. Tous ces débauchés, s'attroupaient dans le centre de la ville, là où les plus grands bars, et maison-close faisaient fortune. Parmi eux, un seul établissement possédait la renommée d'être l'antre même du plaisir et de la luxure, l'Ishtar. Cette institut se trouvait être une des nombreuses propriétés construites dans toute la ville de Midnight par la grande famille NOX. Cette famille est la plus grande des familles d'immortels dirigeants ce monde. Elle avait élue domicile ici il y a des siècles de ça. Depuis ce jour maudit, ils n'ont de cesse de torturer, tuer, abuser les habitants. Plusieurs chasseurs et braves furent envoyés dans le but de les exterminer, mais tâche impossible, tous perdirent la vie. Comment vaincre des êtres capable de vivre des siècles, de se soigner à la moindre blessure, de se déplacer à de très hautes vitesses et qui de surcroit possèdent une force hors du commun ? Qui le sait ?

Le service de la nuit venait de commencer et des hôtesses, toutes belles et charmantes se hâtaient de servir aux clients leurs moindres désirs. Ces derniers, comme des bêtes affamées, se jetaient à l'intérieur de l'institut en cherchant laquelle de ces femmes pourraient les satisfaire. Parmi eux, certains, préféraient s'adonner aux plaisirs solitaires de la boisson tandis que d'autres bondaient les tables de jeux et de paris. Le gérant, assis au bar, savourait un verre de whisky en admirant les clients se déchainer tout en lui procurant de l'argent. Soudain, une belle femme, en tenue légère vint lui dire quelques mots à l'oreille, suite à quoi il se leva et disparut dans les sombres couloirs de l'institut.

La luxure, fonds de commerce principal d'Ishtar, des chambres avaient été installées à l'arrière du bâtiment. Chaque chambre était attribuée à une hôtesse différente. Les chambres étaient toutes traversées par un long couloir très peu éclairé tachetés de dessins vulgaires. Sortant de l'ombre, le rouquin toqua et entra dans l'une des chambres dont la porte ne tarda pas à s'ouvrir le faisant disparaitre dans une lumière filtrée par des lustres de mauvaises qualités. A l'intérieur, une belle blonde aux yeux marron et à la forme très plantureuse l'attendait. Elle prit place sur le lit en le dévorant littéralement du regard. Le rouquin, d'un regard lubrique, se jeta sur elle en s'empressant de capturer goulument ses lèvres pulpeuses, dont le rosé leur donnait un aspect nourrissant. En la dévorant, il dégrafa son soutien-gorge noir en dentelle, d'ailleurs, seul vêtement quelle portait en plus d'un sous-vêtement identique à son soutien. Les deux amants bougeaient au même rythme de manière frénétique. Bien assez vite, les cris de la jeune femme pouvaient se faire entendre de l'autre côté dans le couloir. Quand ils eurent fini, le rouquin, se leva et se rhabilla tandis que son amante, tentait de le retenir avec elle.

—Restes encore un peu avec moi, souffla la jeune femme toute épuisée après ses retrouvailles avec son amant.

—Tu sais très bien que je ne peux, finit par lâcher le rouquin agacé par cette requête.

—Ethan, cria-t-elle alors que celui-ci portait ses chaussures avant de prendre la direction de la porte.

—Veronica, je dois aller travailler, sinon je ne pourrais te faire sortir d'ici.

—Ethan, je sais bien que tu dois me sauver de cet enfer, mais ne vois-tu pas que tu te bats pour une chose qui ne sera probablement pas possible ?

—Je veux comprendre une chose. Si toi pour qui je me bats tu ne crois pas en moi, je veux bien savoir qui le fera. Juste pour tes beaux yeux, j'ai commis des actes irréparables qui ont causé beaucoup de larmes et aujourd'hui tu viens me dire quoi !

—Ne le prends pas comme ça Ethan. Ce que je voulais dire, c'est qu'en dehors du fait que nous ne pouvons pas vivre ensemble, que notre situation est plutôt reluisante vu que tu peux coucher avec moi sans avoir à payer pour ça.

—Veronica, je t'aime comme un fou. Je ne veux pas pouvoir coucher avec toi quand l'envie m'en prend, je te veux toi et toi seul pour la vie. Je veux que tu portes mes enfants.

—Ethan, tu es sérieux là, annonça-t-elle en se moquant de lui.

—Oui...

—Il faut que tu comprennes une chose une bonne fois pour toute. Personne ne peut échapper au patron. Et même si nous arrivions à fuir, tu veux qu'on vive de quoi ? Tu veux avoir des enfants qui deviendront orphelins très jeunes ?

—Mais...

—Mais...quoi ? T'as perdu ta langue ? D'ailleurs sors d'ici...je veux plus te voir.

—Veronica...qu'est-ce que tu racontes ? Ne ressens-tu rien pour moi ?

—Barres toi...

Elle le poussa et le jeta hors de la chambre, alors qu'un autre client venait prendre sa place. Confus, il tapa quelques bonnes minutes à la porte espérant y voir Veronica de nouveau. Mais le fait d'entendre ses gémissements, le mit hors de lui. Sur les nerfs, il quitta le coté des chambres de passe pour se rendre dans le bar. Il s'assied quelques instants plus tard au bar et commanda un shot sec, bien fort afin de se vider la tête. Il en était là, quand son opposé, le noir prit place juste à côté de lui et commanda exactement la même chose. Ethan, resta là un moment concentré sur ses pensées quand il en fut extirpé par la voix grave et intimidante du noir.

—On dirait que vous eut une mauvaise journée, demanda le noir à Ethan qui soudainement sortant de ses pensées le fixa.

—Oui, on dirait bien, répondu Ethan en sirotant une gorgée de plus de son breuvage devant lui faire oublier ses chagrins.

—Je vois...

—Vous ne semblez pas du coin...

—Peut-être bien !

—Ah je vois vous vous méfiez de moi, rigola Ethan en déposant brouillement son verre contre le comptoir de marbre bien entretenu.

—C'est bien possible.

—Bon, dans ce cas, je vais vous prouver que vous pouvez me faire confiance !

—En quoi faisant ?

—En vous donnant mon nom.

—En quoi est-ce rassurant, dit-il le visage moins serré.

—Je suis Ethan MOON.

—Enchanté de faire votre connaissance, je suis Raven CROW.

—Enchanté également, proclamait 'il en frémissement suite à l'entente du nom de son interlocuteur. Alors qu'un grand malaise s'installait en lui, il posa son verre et tenta de prendre la poudre d'escampette.

—J'allais oublier une chose, Ethan...connaissez-vous une certaine Talia CROW ?

—Euh...non..., affirmait-t' il en détournant le regard de Raven.

—Elle travaille ici et à ce que j'ai pu observer de vous, vous êtes un habitué des lieux. Alors je ne vous poserai cette question qu'une fois de plus. Connaissez-vous Talia CROW ?

—Non...et d'ailleurs vous devriez quitter les lieux avant que cela ne tournes mal pour vous.

—Pourquoi devrai-je avoir peur ?

Sur ce mot, deux hommes très grands et musclés vinrent et posèrent leurs mains sur ses épaules en lui intimant l'ordre de sortir dans les plus brefs délais. Bien sûr, aucun des possédés présents ne remarquèrent cet incident. Raven, finit son verre et se leva tout en fixant Ethan qui fut intimidé par son regard noir. Alors que les gardes le guidaient vers la sortie, il aperçut une des hôtesses avec un collier. Ce collier l'intrigua au point où malgré ses escortes, il interpella l'hôtesse.

—Puis-je voir votre collier, demoiselle ?

—Oui, mais ça sera payant...

—Pas de problème, répondit-il après lui avoir remis de l'argent.

Il examina le collier sous tous ses angles et fut surpris en voyant l'initiale T.C au dos du collier. Une larme dévala le long de sa joue gauche alors que sa mine se resserrait. Il savait pertinemment au fond de lui que Talia n'enlèverait pour rien au monde son pendentif. La seule explication possible est qu'il lui soit arrivé quelques choses.

—Où avez-vous eu ça, demanda Raven, le regard plein de noirceur.

—Le patron me l'a filé...en plus c'est quoi ton problème ?

—Réponds moi où...

A peine termina-t 'il sa phrase que les gardes le soulevèrent pour le projeter hors de l'établissement. Il fut ainsi éjecté de l'Ishtar qui referma ses lourdes portes sous son nez.