Ambuscade

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Abel agit comme s'il s'assoupissait en sortant de la Guilde des Forgerons. Dès qu'il fut dehors, il se mit à courir directement vers la salle d'étude du Chevalier du Maréchal.

Cela parce qu'il voulait jeter un œil à la carte pour vérifier où il pourrait se débarrasser en toute sécurité de cette super grande épée explosive qui était à l'intérieur du Cube Horadrique.

Pour les épées explosives normales, même l'acier de cent compétences ne pouvait résister à leur puissance. Qui aurait pu imaginer la puissance de cette super grande épée explosive ? S'il voulait une destruction mutuelle, peut-être même qu'un groupe de chevaliers d'élite ne serait pas capable de résister à la puissance de ce jouet. Abel se demandait combien de temps l'armure de qi de combat d'un commandant pourrait résister s'il lançait cette super grande épée explosive sur lui.

Le cerveau d'Abel était tout embrouillé à essayer de trouver une solution. Pendant qu'il continuait à chercher sur la carte des lieux de mise au rebut potentiels, soudainement, il trouva un endroit appelé Vallée d'Ansa. L'endroit était parfait, à environ une journée de cheval du château. Des falaises étaient marquées sur la carte, ce qui signifiait qu'il était parfait pour détruire cette grande épée explosive qu'il avait sur lui.

Après deux jours de repos, quand le méridien d'Abel fut complètement rétabli, Abel informa le Chevalier du Maréchal qu'il quitterait le château pour une affaire personnelle. En ce qui concerne la sécurité d'Abel, le Chevalier du Maréchal n'était pas particulièrement inquiet. Abel était équipé de l'arc d'Harry, donc tout devrait bien aller à condition qu'il ne tombe pas sur un détenteur de profession intermédiaire.

De plus, Abel était déjà un Maître forgeron. Cela signifiait qu'il avait ses propres droits pour passer son temps libre comme bon lui semblait. En outre, il n'y avait pas eu d'informations relatives à des attaques d'orques durant ces deux jours. Les attaques semblaient avoir pris fin. Le Chevalier du Maréchal ne retint pas Abel de sortir en excursion. Il lui demanda seulement d'être particulièrement prudent.

Pour ce voyage, Abel prépara deux chevaux. Abel monta sur le destrier de guerre et l'autre cheval de guerre était équipé de tous les aliments nécessaires. La nourriture du cheval était constituée de fèves et d'avoine de haute qualité.

Au même moment où Abel sortait du château, une embuscade se préparait dans la vallée de Neuilly qui était dans la direction de la Vallée d'Ansa vers laquelle Abel se dirigeait.

Le Chevalier de Saroyan était un chevalier d'élite et un Seigneur en même temps. Pendant de nombreuses années, il avait suivi et servi sous le Vicomte Dickens, propriétaire de la Cité de la Moisson et chef d'une brigade d'élite de 1000 hommes. Bien qu'il détenait une identité royale, puisqu'il y avait moins de guerres de nos jours, il lui était difficile d'obtenir un service militaire remarquable. C'est pourquoi il n'était qu'un Seigneur sans fief. C'est pour cela qu'il était extrêmement enthousiaste à l'idée de participer à des guerres pour obtenir plus de service militaire.

Avec la Cité de la Moisson étant le cœur du monde humain, c'était un lieu très sûr. À part quelques petites batailles, elle a toujours eu la réputation d'être un endroit paisible sans combats.

Il y a quelques jours, le Chevalier de Saroyan reçut un ordre du Vicomte Dickens de conduire ses troupes de mille brigades d'élite vers la Vallée de Neuilly pour tendre une embuscade et éliminer tous les orques à proximité. Le Vicomte Dickens organisa deux autres Chevaliers d'Élite aux côtés de 30 chevaliers pour exécuter cette embuscade. Cela rendit Saroyan extrêmement excité lorsqu'il reçut ses ordres, car il y aurait probablement beaucoup d'ennemis dans ce combat imminent.

Les chevaliers d'élite Bernard et Hopper étaient tous deux nés dans différentes familles royales déclinantes. Par leur génération, l'héritage de leur famille était déjà trop déclassé pour être transmis. Bien qu'ils avaient encore les talents d'un chevalier, avec la gloire du bouclier de leurs ancêtres étant extrêmement faible, leur seule option était de devenir écuyer au service du Vicomte Dickens.

Ces chevaliers héréditaires étaient très bien payés mais leur richesse ne pouvait pas être transmise à leur descendance. Cependant, ces 2 Chevaliers d'Élite cherchaient tous deux leur chance de restaurer la gloire des boucliers de leurs ancêtres.

Quand les 3 chevaliers se virent, ils savaient que leur chance de gagner un service militaire remarquable était enfin là. Tout le monde faisant partie de l'embuscade était plein d'anticipation pour la bataille à venir. Tous les 30 chevaliers et les milliers de soldats d'élite qui étaient prêts à combattre avaient le feu ardent dans leurs cœurs.

Il s'était maintenant écoulé trois jours depuis que la brigade était arrivée dans la Vallée de Neuilly, tous les éclaireurs avaient déjà été envoyés pour enquêter et explorer la présence éventuelle d'orques. Tout avait déjà été mis en place, maintenant ils n'avaient qu'à attendre que les orques se présentent.

Le Chevalier de Saroyan était assis sur un rocher, regardant la carte de la Vallée de Neuilly. L'endroit était entouré de montagnes sur trois côtés, avec deux de ces côtés contenant une colline extrêmement raide. Elle était très difficile à escalader, et avait aussi un grand nombre de ronces ainsi que des impasses sur les côtés. Maintenant, tout ce que devait faire les forces de Saroyan était de se réunir au sommet de la dernière pente de la vallée qui était très douce et d'attaquer les orques lorsqu'ils arriveraient.

"Rapport !" Un des éclaireurs sauta de son cheval et fit promptement un salut militaire.

Le Chevalier de Saroyan tourna la tête et regarda l'éclaireur en sueur. "Qu'avez-vous découvert ?" demanda-t-il.

"Il y a un petit groupe d'orques venant du sud et ils se dirigent directement vers la vallée. Ils devraient arriver dans 20 minutes."

Le Chevalier de Saroyan leva la main et répondit, "Très bien, continuez à explorer pour nous." Puis il se tourna vers ses lieutenants et ordonna, "Faites en sorte que tous nos hommes utilisent la poudre de camouflage."

La poudre de camouflage était un outil qui couvrait l'odeur humaine et qui fut inventée durant la grande guerre entre les humains et les orques. Comme les orques avaient un odorat très développé, l'odeur des humains dans l'air était comme le phare de la mer. Après d'innombrables années de guerre, il y avait eu un lourd bilan de pertes humaines en raison de leur exposition à l'odorat des orques. Après cette perte douloureuse, les humains développèrent la poudre de camouflage, qui devint un matériel stratégique essentiel pour l'armée de nos jours.

L'armée commença alors à se déplacer méthodiquement, et sans dire un seul mot. Ils se poudrèrent silencieusement eux-mêmes et leurs chevaux avec la poudre de camouflage.

"Rapport !" Un autre éclaireur repéra la situation et rapporta, "Un petit groupe d'orques a été repéré à l'est. ETA (Heure d'Arrivée Estimée) est de 25 minutes."

"Rapport ! Orques repérés du côté Nord. ETA est de 20 minutes."

Alors que les éclaireurs continuaient à revenir en rapportant de plus en plus d'orc avistement. Le Chevalier de Saroyan commença à sourire en se retournant vers le Chevalier d'Élite Bernard et le Chevalier d'Élite Hopper Après 3 jours d'attente, il sourit et dit aux 2 chevaliers d'élite, "C'est enfin là, les informations du seigneur de la ville étaient vraies !"

"En effet, je ne peux pas croire qu'ils ont même trouvé l'emplacement où ces orcs se rassembleront." Répondit le Chevalier d'Élite Bernal, souriant avec un désir de combat brûlant dans ses yeux.

À l'entrée de la vallée, il y avait déjà un groupe d'orques composé de cavaliers loups. Alors qu'ils arrivaient autour de l'entrée de la vallée, ils inspectaient les environs et s'assuraient que tout était clair. Quand leurs alentours furent dégagés, ils ordonnèrent à leurs alliés par de simples gestes de main de pénétrer dans la vallée.

En haut du côté de la montagne, l'armée cachée, les soldats couverts de poudre de camouflage, retenaient leur souffle de peur d'effrayer les cavaliers loups et d'interférer potentiellement avec leur plan d'embuscade. Pour eux, plus il y avait d'orques qui entraient dans la vallée, plus il y avait de service militaire pour eux.

Au fil du temps, la présence d'orques augmentait graduellement dans la vallée. À mesure que de plus en plus de groupes d'orques arrivaient dans la vallée, la vallée devenait lentement une mer de joie. Les orques ici pensaient tous qu'ils étaient en sécurité. Ils avaient déjà commencé à préparer leur feu de camp et à festoyer avec leur viande grillée tout en profitant de leur vin volé. De plus, ils discutaient à haute voix de leurs tâches respectives et se vantaient de leurs succès dans leurs vols.

Quand il y eut environ 160 orques rassemblés dans la vallée, il n'y eut plus de signalement de nouveaux groupes d'orques arrivant. Il sembla que le nombre de rassemblement d'orques avait atteint son apogée. Les orques cessèrent soudainement leur bavardage. Ils découvrirent que le nombre d'orques survivants était bien inférieur à celui des années précédentes. Il y avait environ 500 orques déployés ici pour l'événement annuel. L'année dernière, il y avait environ plus de 200 orques survivants ici. Mais cette année, il n'y avait que 160 orques. C'était le plus bas nombre de survivants dans l'histoire de cet événement.

Une humeur dépressive commença à se répandre chez ces orques dans la vallée. Beaucoup d'entre eux commencèrent à réaliser que leurs amis et frères n'étaient pas revenus. Une vallée qui était bouillonnante de bruit et d'excitation il y a une seconde soudainement passa dans un silence complet. Mais les orques étaient une race combattante et le sentiment de chagrin et de tristesse ne durait que pour un court moment. Après, les orques se regroupèrent selon leurs parties et attendirent. Quand l'heure prévue allait arriver, il y aurait une bête volante pour les ramener chez eux.

Le Chevalier de Saroyan gardait les yeux sur la situation dans la vallée. Selon les renseignements du Seigneur de la Ville, c'était un point de rassemblement pour les orques. Saroyan se tourna ensuite vers son lieutenant et dit, "Allez et informez l'équipe à l'entrée de la vallée et donnez-leur l'ordre de sceller la sortie de la vallée."

"Oui, monsieur." Alors que le lieutenant sortait un morceau de peau de mouton, écrivait l'ordre et le tamponnait finalement avec le sceau du bataillon. Il scella ensuite l'enveloppe avec un bloc de cire chiffrée et organisa pour que le messager livre l'ordre à l'équipe positionnée à l'entrée de la vallée.

Après que le messager fut parti depuis environ quatre minutes, soudainement, un vol de plus de 20 grands oiseaux descendit du ciel.

Quand le Chevalier de Saroyan vit les bêtes qui volaient dans le ciel, il ne put s'empêcher d'exclamer à voix basse, "Des éperviers célestes ? C'est ainsi que ces orques retournent chez eux ?"

Puis le Chevalier de Saroyan se tourna vers son lieutenant et demanda, "Y a-t-il encore du temps pour récupérer l'ordre que nous avons envoyé ?"

Son lieutenant secoua la tête avec un sourire amer et dit, "L'opération aurait déjà dû commencer."

"Ce serait une gloire immense pour eux s'ils parvenaient à abattre ne serait-ce qu'un de ces éperviers célestes." Le Chevalier de Saroyan regarda ensuite les éperviers célestes dans le ciel avec excitation et désir. Il ne savait pas que la stratégie de l'empire orque était d'utiliser ces bêtes volantes. Même si tous les orques en dessous s'échappaient, juste capturer un de ces éperviers célestes aurait été un service militaire exceptionnel.

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