Chapitre 2

"Silence… Silence, je vous prie" L'énorme vacarme qui s'était créé à la salle de banquet s'estompe. Tous les regards sont à présent rivés sur sa majesté, celui-ci lève son verre d'une main et balaie du revers de sa seconde main toute la salle "Mes très chers amis, je tiens à porter un toast en l'honneur de ma fille ci présent." Il se retourna vers une jeune fille, en apparence ne dépassant pas les 20 ans, cheveux dorés, yeux brun, portant une robe majestueuse en violet, arborant des symboles difficiles à voir, puisqu'elle se trouve à une distance assez importante du centre de la salle où se trouve son père. En voyant sa Majesté tournée vers elle, la princesse fit une petite révérence et lui sourit "C'est grâce à elle que nous sommes réunis ici aujourd'hui, alors je transmets de sa part un message important." Le roi fit une pause, fixant l'assemblée d'un regard satisfait "Buvez, dansez, chantez et riez. Ne craignez rien, car ici, vous êtes sous ma protection. Santé"

L'assemblée leva son verre en direction de sa majesté "Santé" dirent-ils tous à l'unisson. Les gens quittèrent le roi du regard et vaquent à leurs occupations, certain dancer, d'autre buvait à en devenir saoul, certains discutaient avec les autres invités, les gens les plus puissants du continent étaient tous réunis ici, des ducs, des barons, des ministres et même quelques prêtres sont venus passer du bon temps. Le roi assis sur son trône observe ses citoyens d'un regard presque paternel, il contemple la salle du banquet, et ne peut s'empêcher de l'admirer. Une salle immense, quasiment aussi grande qu'une église, les murs son couvert d'un papier peint aux couleurs d'or, le plafond quant à lui est supporté par d'immense pilier de bois massif noir, le plafond qui d'ailleurs est lui-même faits de la même matière que les piliers qui le supportent, et en son milieu pend un chandelier d'or arboré de diamant et d'émeraudes, parsemé de symbole d'animaux et de plantes, éclairant la pièce comme en plein soleil, et le sol est couvert d'un tapis rouge, si doux qu'y mettre les bottes suffira à vous y enfoncer. L'ambiance de la salle est agréable, la musique joyeuse que les musiciens jouait, les rires des nobles, les danses qui avaient lieu par moment était joviale, le bruit des verres, des assiettes et l'odeur de la nourriture mettraient l'eau à la bouche de n'importe qui.

La Grande porte de la salle s'ouvre, et d'elle sort une jeune fille, cheveux blancs, yeux d'émeraude, une peau si blanche que trop la regarder pourrait rendre aveugle, des lèvres d'un rouge sang, terrifiant et si raffiné, La fille portait une robe de bal gonflé couleur bleu, elle arborait par la taille des pierres précieuses attacher à une ceinture blanche, son corps était aux abords du divin, une poitrine d'une taille respectable, glorifié par la ceinture qui lui sert l'abdomen, un délicieux parfum émanait d'elle, on aurait juré, voire un ange tant sa beauté est éblouissante. Les gens s'écartent sur son chemin, sa marche gracieuse laissant tomber le bas de sa robe derrière elle.

"Tu crois que c'est un ange"

"Hey, parle moins fort, elle va t'entendre"

"Qui est-ce ?"

"Vous croyez qu'elle est de la famille royale ?"

Les murmures étaient partout, de tous les côtés, on parle d'elle, les hommes la contemplent avec envie et les femmes avec jalousie. Elle se dirige vers le centre de la salle où se trouve le roi sur son trône, lorsqu'elle arrive en face de lui, elle fait une profonde révérence "Longue vie au roi et à son royaume." Sa voix était douce et cristalline, presque enchanteresse. Et à la surprise de tous, le roi ne lui répondit pas, il se contenta de détourner le regard, du dégoût dans les yeux. La fille ne réagit pas et se contente d'aller s'asseoir au bout de la salle, seule.

"Vous avez vu ?"

"Oui, le roi l'a rejeté, tu penses qu'elle l'a offensé"

"Quelle bêtise a-t-elle faite pour se faire rejeter du roi"

Arrêtez, je vous supplie d'arrêter. La jeune fille observa la salle du banquet, l'air absent. Je vous entends tous, arrêtez. Elle ferma les yeux, essayant de tout oublier, de ne plus réfléchir, de ne plus penser. Mais elle ne peut pas oublié, oublié son passé. Je veux juste être tranquille, je n'est jamais demander à être princesse, je n'est jamais rien demander. Petit à petit, elle se met à replonger dans ses souvenirs, à se souvenir de ce qu'elle a endurer, ont lui disait "Ne joue pas avec les autres enfants, tu ne le mérite pas" ou encore "Sale garce, comment oses-tu t'asseoir à la table du roi, une bâtarde comme toi n'a rien à faire ici." ont lui répéter sans cesse qu'elle était différente, qu'elle était inférieure, qu'elle ne mérite pas de vivre "Tu es une erreur que je n'aurai jamais dû commettre, tu as ruiné ma vie et je t'en voudrai pour toujours." Je ne voulais pas naître, je ne veux plus naître, je ne veux plus vivre. "Raira. Mais quel ignoble nom."

Les invités l'observe de loin l'aire étonné, la jeune fille était debout physiquement, mais l'aura qu'elle dégager donner l'impression de n'être qu'un cadavre ambulant,

on aurait juré, voire un mort.

"Très chers invités votre attention je vous prie", La princesse se tient désormais au milieu de la salle, le rois à côté d'elle. Tous les invités se tournèrent ver elle.

"Il est l'heure du dîner, veiller tous prendre place autour des tables, nos chefs ont préparer des spécialités Shiorienne"

elle tapa de ses deux mains, c'est alors que des portes de la salle surgirent des centaines de serviteurs portant des assiettes remplie de poisson, de homard et de crevettes. Une odeur succulentes les accompagne, attirant les invités par vagues. La musique s'arrête, et toutes les personnes présentes se dirige vers les tables pour prendre part au repas.

Raira lève légèrement la tête, elle fut surprise de voire que plus personne n'est à ses côtés, mais aussi, une personne habillés d'un habit en cuire teint de noire des bottes, à la chemise, les cheveux blonds tombants sur les épaules et un masque de hiboux cache son visage. Raira fixa l'inconnu un long moment, elle n'ausa prononcer aucun mot, cette personne lui fessait peur, sa présence est angoissante. Il s'écoula un long moment de silence entre les deux personnes, lorsque finalement l'inconnu pris la parole

"Est-ce que ça va ?"

Raira l'ignora, son angoisse prend le dessus, elle n'est censé parler à personne, surtout pas à un invité.

L'inconnue posa prudemment ses mains sur les épaules de Raira et la secoua délicatement, toujours aucune raiponce, il regarda à droite et à gauche, mais personne ne prête attention à ce qui se passe de leur côté. L'inconnu se mit à vérifier le pouls sanguin de Raira, et eu un semblant de soulagement en voyant qu'elle est en vie, puis de la surprise en réalisant qu'elle n'a toujours pas bougé.

"Pourquoi vous inquiétez vous tant que ça pour moi ?"

les mots étaient si doux, si bas, que les appeler un murmure serait un mensonge, c'était si silencieux, qu ç'a pris plusieurs minutes à l'inconnu pour réaliser ce qu'elle vient de dire.

"Eh bien, lorsque j'ai vu vos yeux, j'ai sérieusement cru que vous n'étiez plus de ce monde. Heureusement pour vous, j'ai eu tort."

"Je donne vraiment cette impression ? Avec mes yeux ?"

"Oui, mais pas que, votre posture, l'énergie que vous dégagez, votre odeur. J'aurais juré voir un mort"

C'est donc pour ça que personne n'approche de moi, ils croient tous que je suis malade. L'invité émet un petit toussotement pour attirer l'attention de Raira.

"J'ai oublié de me présenter, je suis Isril de Shior, j'ai été invité en tant que fournisseur pour le repas de ce soir."

"D'accord". Un long silence s'installa, Raira se contenta de rester plongé dans ses pensées en laissant Isril dans le malaise. Un autre toussotement de la part du fournisseur

"Et à qui est je l'honneur ?"

À cette question, Raira se figea, ses yeux reprirent leur aspect mort.

"À personne, je ne suis personne"

"Ah bon ?"

"Oui"

"Je suis pourtant sûr de parler à quelqu'un, êtes-vous en train de me dire que je suis en train d'halluciner ?"

"Non"

"Vous devez bien avoir un nom"

"Il est horrible"

"ça n'a pas d'importance"

"No… Pardon ?"

"Votre nom, quel qu'il soit, n'a pas d'importance"

"Même s'il est horrible ?"

"Je n'ai jamais entendu parler d'un nom horrible, je ne pense pas que cela puisse exister. Alors n'ayez crainte et donnée moi votre nom."

"Vous allez me détester"

"À cause d'un nom ? Je ne pense pas."

Raira eut un long soupir, après un long moment, se résigna à parler.

"Je me nomme Raira. C'est tout ce que vous avez besoin de savoir."

Isril eut un petit rire nerveux

"Eh bien, vous n'aviez pas besoin d'être aussi brutal."

"Le suis-je ?"

"Et pas qu'un peu. C'est donc comme ça que les gens de la Capitale traite leurs invités ? Si j'étais de mauvaise humeur, j'en aurais parlé au roi."

À ses mots, Raira fut pris de panique, si le roi apprend qu'elle a manqué de respect à un invité, qui plus est un étranger de Shior, elle n'ose imaginer le sort qui lui sera réservé, La mort.

Raira s'inclina profondément, avec la tête touchant presque le sol, la voix brisée au bord des larmes.

"Je vous en supplie, pardonnez mon horrible conduite envers vous. Je suis consciente de salir l'image de la Capitale, je vous prie d'oublier ce qui vient de se produire. Je jure que ça ne se produira plus, ne dites rien à sa majesté, car s'il apprend que… "

"Que quoi ?"

En entendant cette voix, Raira se figea, le sang glacé de terreur. Ça y est, elle est morte.