LA VIE QUI VAUT LA PEINE D'ÊTRE VÉCUE - PARTIE 3

Le vent impitoyable frappait contre la porte usée de la cabane, la faisant grincer de manière sinistre et laissant les flocons glacés s'infiltrer par les interstices. À l'intérieur de l'espace douillet bien que modeste, la température chutait à chaque instant qui passait. Le feu autrefois crépitant, unique source de chaleur, diminuait alors que les derniers restes de bois étaient consumés.

Alors que Sterling mettait ses gants, se préparant à sortir, le front de Faye se plissait d'inquiétude. Elle savait qu'il allait chercher du bois pour elle. Le cœur de Faye s'alourdissait à l'idée de le savoir errant dans cette tempête glaciale et misérable.

Elle savait que, étant la créature qu'il était, il n'avait probablement pas besoin d'un feu pour se réchauffer. Cependant, elle était curieuse de savoir si ses suppositions étaient correctes, mais elle avait trop peur de demander, et ce n'était pas le moment d'aborder cette discussion.