Valerio !!

Éverly le regarda et hocha lentement de la tête. "Oui."

"Pourquoi ?" Valerio demanda.

"Parce que je sais ce que c'est que de ne pas avoir de parents. J'en voudrais un, peu importe à quel point ils sont affreux. Ce serait encore mieux s'ils étaient toujours là pour moi, malgré le fait qu'ils soient terribles."

"Valerio, ça ne fait pas du bien de n'avoir aucun parent. Je n'avais personne à qui me plaindre lorsque j'étais blessée. J'étais souvent intimidée à l'école, et je ne pouvais pleurer sur l'épaule de personne ou avoir quelqu'un pour me défendre. J'ai dû apprendre à me débrouiller seule."

"En devenant une femme, je n'avais personne pour m'expliquer quoi que ce soit. J'ai tout appris par moi-même. Ma famille d'accueil me méprisait. Ils n'aimaient même pas leur propre fils, alors pourquoi m'aimeraient-ils ? Quand j'étais blessée, personne ne se souciait de moi. Quand je pleurais, il n'y avait personne pour me demander ce qui n'allait pas."