webnovel

Chapitre 2 : Mon Nouveau Colocataire Fantôme

Dans le précédent chapitre ...

Une semaine avant...

- J'ai annoncé à ma famille et à mes amis que j'allais emménagé dans un nouvel appartement. Leurs réactions étaient plus ou moins mitigées.

- J'ai discuté avec un fantôme adolescent du 18ème siècle qui a oublié de prendre son collier trèfle à quatre feuilles doré.

Le jour du déménagement

- Je me suis disputé avec ma famille (l'après-midi) et mon ami Liam (le soir sur le groupe WhatsApp) .

- J'ai entendu une mélodie triste joué par un piano, ça m'a tellement détendu que je me suis endormie devant la pièce interdite.

- Et quand je me réveille, je vois un garçon dans mon appartement !

----------------------

Après m'être réveillée avec un mec à côté de moi dans sa chambre ...

Je m'assois sur son canapé et il me regarde, gêné.

Moi, je l'observe pour essayer de détailler son apparence... Il a l'air pâle, j'ai l'impression qu'il a les yeux bridés, ses lèvres sont plutôt roses et pulpeuses, son nez est ni gros ni maigre, ses cheveux sont noirs ou bruns, sa musculature est assez imposante, ses mains sont plutôt grandes, ses jambes ne sont pas fines mais ils ne sont pas grosses non plus et ses pieds sont grands.

Mais j'ai l'impression que ma vision est brouillée à cause de ce p*tain de lumière qui vient de sa fenêtre !

??? : La lumière doit te déranger, non ? Dit-il, gêné.

Je ne sais si je dois répondre mais, je crois que mes yeux parlent d'eux-mêmes pour dire : "Oui ! Si tu pouvais bien fermer tes volets, s'il te plaît. Ça nous ferait plaisir !"

Il prend une télécommande puis il appuie sur un bouton et les volets se ferment automatiquement.

Je le vois mieux et je peux dire que j'avais à moitié raison pour son physique...

-Il a des cheveux noirs corbeau .

- Il n'a pas vraiment les yeux bridés.

- Son nez est parfait.

- Ses lèvres sont réellement pulpeuses et roses.

- Il n'a pas énormément de muscles.

- Ses jambes, c'est de la bombe !

- Ses pieds sont grands.

- Sa couleur de peau est vraiment très pâle.

-Ses mains sont grandes.

Je le vois mieux et je lui demande :

Moi : T'es un fantôme ?

??? : Ouais, je suis un fantôme. Dit-il d'un air peu assuré. Comment tu t'appelles ? Demande-t-il pour faire la conversation.

Moi : Moi, c'est Farida. Mais tout le monde m'appelle Far. Et toi ? Je demande d'un ton sec.

??? : Moi, c'est Zak ! Ravi de te rencontrer ! Dit-il de manière joyeuse.

Il me tend sa main pour que je la serre mais, je refuse.

Il se lève puis prépare un café.

Zak : Alors... Pourquoi tu as déménagé dans l'appartement ? Dit-il en mettant la tasse sur la machine à café.

Moi : Parce que.

Zak : Ah, tu n'as pas envie de me le dire... Je comprends. Dit-il en cherchant une capsule à café.

Moi : Bah, c'est normal. T'es un fantôme et la plupart des fantômes que j'ai rencontré dans ma vie étaient de vrais hypocrites. Dis-je d'un ton sec.

Zak : C'est vrai. Mieux vaut se méfier d'un fantôme. Dit-il en mettant une capsule dans la machine à café.

Il est plutôt jovial et gentil... Ça sent la mascarade à plein nez...

Je vais voir son piano et je remarque qu'il y a plusieurs prénoms sur les touches du piano.

Fa :Coralie

Sol : Agatha

La : Sandra

Si : Fernande

Do : Kelly

Etc...

Quand il revient au salon, son sourire se décompose dès qu'il me voit près du piano.

Zak : Qu'est-ce que tu fais près de mon clavecin ? Demande-t-il d'une voix rempli d'énervement.

Moi : Je le regarde juste. Pourquoi il y a les prénoms de toutes ces meufs sur les touches ?

Zak : Car je les ai emprisonné dans mon piano grâce à mon changement d'apparence. Dit-il avec beaucoup de colère.

Moi : Donc les rumeurs sont vraies...

Zak : Oui, elles sont vraies. Sauf qu'ils ne savent pas un truc...

Il pose son café sur la table, s'assoit sur le tabouret devant le clavecin et commence à jouer une mélodie impossible à reproduire sur le clavecin.

Moi : Angry too de Lola Blanc ?

Zak : Tu connais cette chanson ? Dit-il, étonné.

Moi : Bah ouais.

Zak : Tu pourras me la chanter quand tu seras devenue ma future touche de clavecin ! Il accompagne sa phrase d'un rire malsain.

Il joue la mélodie et des mains sombres sortent du "clavecin" pour me capturer mais dès qu'elles s'avancent vers moi, je commence à faire des saltos et à me déplacer de manière aventurier pour les éviter.

Euh... Il se passe quoi là ? Pourquoi je ne peux pas contrôler mes membres ?

Ah bah, parce que vous avez cru que je voulais me déplacer comme ça ?

Non, bien au contraire. Mes membres bougent toutes seules.

Et là, je fonce vers la porte pour essayer de l'ouvrir mais la porte est bloquée.

Moi : P*TAIN ! PAS MAINTENANT ! OUVRE TOI OU SINON JE VAIS TERMINER COMME CES FILLES ! Dis-je en tirant de toutes mes forces sur la poignée de la porte,sans aucun succès.

Les mains s'approchent de moi puis elles m'attrappent et je me retrouve plongée dans le noir.

Zak : Et hop ! Farida capturée ! Dit-il, victorieux.

Ce gars m'a pris pour un Pokémon ou quoi ?

??? : Papa, je veux être claveciniste. Dit une voix d'enfant.

Hein ? Qu'est-ce que c'est cette voix enfantin ? Et qu'est-ce que je fais ici ?

Attends... Je suis morte ?

Je me pince et je me rends compte que je ne suis pas morte car ça fait mal sa m*re !

Alors si je ne suis pas morte... Je suis quoi alors ?

Le père : Non Zakchary ! Tu deviendras PDG de notre société car tu es l'héritier de la société E ! Crie-t-il autoritèrement sur le fameux Zakchary.

Zakchary ? Ça ne serait pas... Zak?

Et comment ça se fait que je peux voir ses souvenirs ?

Je crois que je pose trop de questions inutiles...

La question utile (mais un peu inutile) que je peux poser est... COMMENT EST-CE QUE JE VAIS SORTIR D'ICI ???

Et soudain, je vois un salon plutôt classe et un clavecin à côté de la fenêtre qui donne une vue sur la ville.

Un petit garçon s'assoit sur le tabouret en face du clavecin et commence à faire du piano accompagné de sa voix.

La chanson est triste et sa voix est magnifique. La chanson exprime son envie de liberté et de découvrir le monde de ses propres yeux.

À la fin de le chanson, des larmes coulent sur ses joues et quelques minutes plus tard, il s'endort sur les touches du clavecin.

Son père vient le réveiller et Zakchary se réveille.

Le père : Arrête de jouer à cet instrument, ça me déconcentre dans mon travail.

Zakchary : Ce clavecin représente toute ma vie, tu ne peux pas comprendre. Dit-il avec une voix triste.

Le père de Zakchary se lève et fonce dans la cuisine. Zakchary prend quelque chose dans sa poche et le met à son cou.

En m'approchant un peu, je remarque que c'est un collier avec une clé argenté comme pendentif et le collier de trèfle que j'ai mis dans ma poche s'illumine.

Quand je le sors, il se met automatiquement autour de mon cou et j'essaie de le retirer mais il ne cède pas.

Quand je regarde le souvenir, le petit garçon évite son père qui essaye de le poignarder avec un couteau.

Le père : TU AURAIS DÛ CREVER À LA NAISSANCE ! Dit-il en lui courant après avec le couteau.

Zakchary : NON PAPA S'IL TE PLAÎT, NE FAIS PAS ÇA ! SINON MAMAN SERA TRISTE ! Dit-il en courant dans toute la maison.

Le père : ELLE EST MORTE À CAUSE DE TOI ! Hurla-t-il de colère en le poursuivant.

Ils courent puis ils se retrouvent tous les deux au balcon. Le père avance et Zakchary recule, il est apeuré.

Zakchary : Papa. Réfléchis, s'il te plaît... Dit-il tout en reculant près du vide.

Je ne sais pas si il peut m'entendre... Je devrais essayer.

Moi : Zak! Arrête toi ! Tu vas tomber ! Dis-je en m'approchant de son souvenir.

Je rentre dans le souvenir et je vois leur environnement. C'est pas une maison mais un appartement luxueux en centre-ville. C'est la pièce interdite. Celle que je n'ai pas le droit d'ouvrir.

Je comprends tout maintenant.

Il prend le col de son fils et le suspend dans le vide.

Le père : Je n'ai plus besoin de toi. Dit-il en souriant diaboliquement et en le lâchant après.

Zakchary : NON ! Il lève sa main vers son père avant de tomber dans le vide.

Moi : ZAK !

Je pousse le père puis je saute par dessus la barrière de sécurité du balcon. Quand j'arrive au niveau, je le prends dans mes bras et je le retourne pour faire en sorte qu'il ne soit pas gravement blessé, bien que je risque ma vie et que je vais sûrement mourir écrasée au sol.

Zak : Mais qu'est-ce que tu fais ? Dit-il en ouvrant ses yeux d'enfants.

Moi : Ça ne se voit pas que j'essaie de te sauver ? Dis-je en parlant le plus clairement possible.

Son collier brille et ses membres deviennent ceux d'un adolescent.

Zak : Farida, laisse moi. Ça ne sert à rien de me sauver. Dit-il avec sa voix masculine qui a vraiment muée très vite selon moi.

Moi : Non, je ne veux pas ! Dis-je en le serrant plus fort.

Zak : Tu vas mourir bêtement, inconsciente. Dit-il en essayant de faire en sorte que je le lâche.

Moi : NON NON ET NON ! Lui crie dessus en le serrant plus fort.

Zak soupire d'agacement puis il dit :

Zak :Tu ne me laisses pas le choix. Dit-il un peu sur les nerfs.

Il me retourne dans les airs, se met en dessous de moi et me prend dans ses bras dans mon dos.

Zak : On se revoit tout à l'heure, Farida. Dit-il d'une voix qui est plutôt bienveillante.

Je ferme mes yeux et là...

BOOM!

Après avoir subit une chute vertigineuse...

Je me réveille et je vois la lumière du soir.

Je me lève brutalement et je vois mon nounours en étoile à côté de moi.

Je suis donc dans ma chambre et, ça me rassure d'un côté car, je me dis que je suis encore vivante mais, je me sens car je vais (peut-être) plus jamais revoir Zak.

??? : Ça va Far? Demande une voix masculine familière.

Je regarde en direction de la voix et je vois que c'est mon frère Ash qui me regarde inquiet depuis l'encadrement de ma porte.

Moi : Ash ? Tu fais quoi ici ?

Ash : Il y a ton colocataire Zak qui m'a appelé pour me signaler que tu avais un peu de fièvre. Dit-il en buvant du jus vitaminé.

Moi : Et ? Dis-je pour l'inciter à continuer sur sa lancée.

Ash : Et tu étais brûlante de fièvre ! Heureusement qu'il s'est bien occuper de toi ! Crie-t-il, inquiet.

Moi : Et il est où maintenant ?

Ash : Dans la pièce, à côté de ton salon. Il a dit qu'il joue du clavecin pour son prochain cours et qu'il ne souhaite pas être déranger.

Moi : Ah OK. Dis-je, un peu déçue.

Je me lève et je décide de passer du temps avec mon frère.

Après avoir raccompagner Ash qui m'a fait promettre qu'il ne va rien dire à PERSONNE...

Je rentre chez moi et je vais voir Zak pour voir si il est encore debout.

Arrivée devant la porte, je touche le poignet puis je me rappelle de l'avertissement de la propriétaire...

La propriétaire : Attention ! N'ouvrez en aucun cas cette porte ! Je le saurai.

Je devrais peut-être éviter d'ouvrir la porte parce que je ne veux pas le déranger.

??? : Pourquoi t'ouvres pas la porte ?

Je crie de peur puis je tombe au sol en regardant qui a parlé dans mon dos.

Moi : Zak ! C'est pas drôle ! Dis-je en soupirant d'énervement.

Zak : Moi, j'ai trouvé ça très drôle ! Dit-il accompagné d'un fou rire.

Il m'aide à me relever et on passe le reste de la soirée en se taquinant et en s'insultant.

À présent, j'ai un nouvel colocataire qui est en plus un fantôme.

Fin du chapitre 2

Chương tiếp theo