????? :
Allô ?
Qui ais-je à l'appareil ?
Ludo :
Terry, c'est moi Ludo.
J'aurais besoin que tu me dises si t'as vu passer Victor Fetch dans ta ville.
Terry :
Oh, salut Ludo, ça fait plaisir de t'entendre.
Ludo :
De même, mon ami.
J'ai pas trop le temps de parler avec toi pour discuter, c'est plutôt important.
Terry :
N'en dis pas plus, je comprends.
Oui je l'ai vu passer pas plus tard qu'aujourd'hui, je l'ai vu aller vers une route à droite du boulevard centrale de la ville.
Ludo :
Merci, tu me rassures.
Est ce que tu pourrais aller le voir pour lui dire qu'il y' a une urgence au village, plus précisément un jeune homme qui est au couloir de la mort ?
Terry :
Je vois le genre de situation.
Je te promets rien, seulement que je vais essayer alors reste bien près du téléphone pendant disons dix minutes le temps que j'aille le chercher et lui demander.
Quand je rappellerais, je te dirais si oui il pourra venir t'aider.
Ludo :
Super Terry tu me sauves, passes le bonjour à Andrea de ma part.
Terry :
Quand j'aurais fini tout ça évidemment, à tout à l'heure.
Criip.
Ludo raccroche le téléphone.
Ludo :
Plus qu'à attendre son appel maintenant.
Ludo attendait patiemment sur sa chaise l'appel de Terry en s'appuyant sur son guichet, jusqu'à ce que 15 minutes plus tard.
Driiing.
Driiing.
N'ayant pas de temps à perdre, Ludo décroche le téléphone rapidement.
Ludo :
Alors ?
Terry :
Il va arriver, ça devrait lui prendre en tout si il se dépêche, 6 ou 7 heures de route.
Il va te rejoindre avec le cheval que je lui ai prêté.
Il ne te reste plus qu'à faire ton job en gardant ton jeune blessé en vie jusqu'à ce qu'il vienne.
Ludo :
Merci Terry, tu peux pas savoir à quel point je te suis reconnaissant pour ce que tu as pu faire.
Sois en sûr, je te le revaudrais un jour.
Terry, embarrassé, lui répond.
Terry :
Rahh, fais pas ton rabat joie, on se doit rien.
Je serais prêt à tout faire pour t'aider, voit ça comme quelque chose de naturel.
Dans le pire des cas, si tu tiens tant que ça à me revaudre quelque chose, viens nous voir plus souvent pour qu'on se refasse le même genre de soirée comme on les aime, que l'on faisait quand on était un peu plus jeunes.
Ludo :
Tu connais ma réponse d'avance malheureusement.
Terry :
Je comprends, ne t'en fais pas.
C'est déjà assez bien que tu t'occupes de la gamine après la tragédie qui t'as frappé.
C'est elle qui t'as permis de passer à autre chose et t'as permis de tourner la page, je n'oserais pas t'empêcher de t'occuper d'elle correctement alors qu'elle représente beaucoup pour toi.
Ludo :
Merci Terry, à la prochaine il faut que j'y aille.
Terry :
A la prochaine Ludo, courage.
Criip.
Rapidement, Ludo raccroche le téléphone, sort de l'auberge et part vers la maison du chef du village.
Arrivé jusqu'à la maison, il toque à la porte du chef du village, un ancien maire dont le titre de maire ne représente plus rien aujourd'hui, mais dont la maison reste la plus distinctive parmi toutes celles de la ville.
Ludo :
Monsieur Derrick, je peux vous parler ?
La porte de sa maison s'ouvre.
Derrick :
Qu'est ce qui me vaut ta visite Ludo ?
Ludo :
Si quelqu'un qui se présente comme Victor vient et vous demande où je suis, dîtes lui que je suis vers la partie de la forêt où les habitants ont l'habitude de chasser.
Derrick :
Très bien.
Tu as l'air pressé, est-ce que ça va ?
(Qu'est ce qu'il fabrique encore cet idiot ?)
Ludo :
Je vais bien.
Ludo s'en va de la maison progressivement en marchant, disant une dernière parole à l'ancien maire.
Ludo :
N'oubliez pas ce que j'ai dit !
(T'as intérêt à faire ce que je demande, sale pourriture.)
Dès qu'il tourna son dos au chef du village, Ludo retourna vers la forêt.
Environ une dizaine de minutes plus tard, Ludo arriva jusqu'à Rébecca.
En arrivant, il s'arrête pour reprendre son souffle.
Dès qu'il pouvait respirer de nouveau normalement, il dit à Rébecca.
Ludo :
Rébecca !
Comment il va ?