Chapitre 172 : C'est ma faute

*Michael*

Mon téléphone a sonné juste au moment où je disais au revoir à quelques investisseurs de Singapour intéressés par une fusion qui ne m'intéressait pas du tout. La réunion m'avait déjà mis de mauvaise humeur. Ils n'avaient aucune intention de se renseigner sur l'entreprise ou son éthique de travail, sans parler de ses programmes sociaux. Ce n'était pas le genre de personnes avec qui je voulais faire des affaires.

Quand ça a sonné à nouveau, j'ai presque failli ne pas répondre.

"M. Astor ?" une dame au bout du fil a dit.

"Oui ?"

"Je vous appelle concernant les résultats de votre test de fertilité. Je veux juste confirmer l'adresse e-mail à laquelle vous voulez l'envoyer."

"Oh," ai-je dit et lui ai donné mon e-mail.