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Chapitre 14 : Une autre rencontre guidé par le destin

Pendant tout ce temps, Edward mettait en pratique tout ce qu'il a décidé d'accomplir pour survivre, les appels à l'aide et faire des siestes réparatrices, si on peut les appeler comme ça.

Il endurait jusqu'au bout, ne montrant aucun signe de désespoir.

Pendant cette nuit, Edward endurait le froid et l'ennui, trouvant difficilement le sommeil à cause des cruels vents qui s'abattaient pendant la nuit.

Malgré tout, il pût dormir paisiblement dès qu'il commença à s'habituer au froid, son expérience en matière de froid nocturne montrait-là tout son potentiel, ironiquement.

Une nouvelle journée arrive, laissant place à un lever de soleil qu'Edward n'aura pas vu, dormant les poings fermés telle un ours entamant un nouveau cycle de sommeil à l'approche de l'hiver.

Dès qu'Edward était réveillé, l'ennui prenait de plus en plus de place et il n'empêchait pas les besoins primaires de se faire ressentir telles que la faim ou la soif.

Il n'arrêta pas d'appeler le plus possible à l'aide, motivé pour survivre.

Ce n'est pas ressentir la faim ou la soif qui allait le sauver de toute manières.

L'après midi se passe sous le joug de l'endormissement d'Edward, trop borné pour essayer de rester éveillé, aveuglé par le confort.

Laissant après ces interminables moments de sieste, entrecoupés par des douleurs apparaissant aléatoirement, place à la nuit.

La nuit se montrait de nouveau et laissait Edward s'endormir à la lueur de ses rêves ou de ses cauchemars, en lutte permanente contre les éléments de la nature et de ses propres envies vitaux.

Une nuit de plus, ce n'était que ça au final, une pénible nuit de plus.

Le lever de soleil semblait plus beau encore qui ne l'était hier mais Edward n'en verra pas un seul éclat face à son manque d'énergie cruel, il continuait encore de dormir à ce moment là.

Difficile de savoir ce qu'il ressentait pendant ce sommeil, est-ce qu'il rêve ou est-ce qu'il ne pense à rien ?

Est-il en train de mourir à petit feu ?

Cette inconscience peut dire mille et une chose, nous espérons seulement que ça ne soit pas un signe qu'il est trop tard, Edward.

Après tout, la survie ne dépens qu'à un fil, un fil facile à rompre.

Trois heures plus tard

??????? :

Papa, tu penses que ça suffira pour nourrir tout les clients, tout les lapins que l'on vient de chasser ?

???? :

Bien sûr, c'est une bonne chasse comparé à d'habitude, à la différence que les lapins sont plus petits, c'est tout.

T'en fais pas ma grande, on pourra largement tenir pendant plusieurs jours avec tout ça.

??????? :

Tant mieux, j'en ais marre de manger que des légumes quand on a pas assez de viande à la réserve pour nous nourrir.

La viande c'est tellement bon qu'il devrait exister des arbres à viande au lieu de s'embêter à cultiver des légumes verts dégueux.

???? :

C'est pas bon pour la santé Rébecca de manger que de la viande, combien de fois il faut que je te le répète pour que tu retiennes bon sang ?

Tu retiens rien, par contre tu aimes bien te gaver de viande.

Tu devrais apprendre un peu plus à ne pas te laisser dominer par tes envies.

Rébecca :

Ouais ouais, j'y réfléchirais.

Mmm ?

Tu sais ce que sais papa?

Rébecca montre du doigt une chose difforme.

Ludo :

Tiens, qu'est ce que c'est ?

Ils regardent tous deux la chose en question.

Rébecca :

Je vais aller voir.

Rébecca marche vers cette chose sans attendre plus longtemps.

Ludo :

Attends, je viens avec toi.

Il marche lui aussi vers cette chose derrière Rébecca avec prudence, ils s'approchent de plus en plus jusqu'à atteindre la chose.

Rébecca :

Mince !

J'ai pas remarqué la tête de loin, c'est un garçon blessé !

Il a plein de feuille autour de lui, c'est normal qu'on l'ait pas reconnu.

Elle retire toutes les feuilles une par une, délicatement.

Rébecca :

Je vais voir s'il est encore en vie.

Elle s'approche de sa poitrine pour voir si son torse bouge en s'accroupissant vers lui, et c'est le cas, il respire.

Dans le doute, Rébecca rapproche son oreille près de la poitrine du jeune homme pour voir si elle entend des battements de cœur.

Ludo :

Il est encore en vie ?

Rebecca se relève pour répondre à cette question.

Rébecca :

Il est toujours en vie mais il a l'air très mal en point.

Elle examine son corps, regardant attentivement son visage puis touchant son front pour voir sa température corporelle.

Il a un visage pâle et le corps froid, il faudrait lui ramener une couverture pour qu'il se réchauffe, de l'eau et de la nourriture.

J'ai la forte impression que si on ne fait pas vite, il risque de mourir vu son état.

Ludo :

Très bien.

On retourne vite au village pour faire ça, allez viens.

Ils reviennent au village en courant pour déjà ramener leur gibier, prendre toutes les fournitures dont ils ont besoin, puis ils retournent en courant vers le jeune homme qu'ils ont trouvés.

Dès que Ludo et Rébecca ont atteint le jeune homme, Rébecca lui mit de suite une couverture.

Ensuite, Ludo leva légèrement le jeune homme pour qu'il ne s'étouffe pas pendant qu'il insère la gourde qu'il a ramené dans sa bouche, pour qu'il puisse boire de l'eau.

Ludo :

Rébecca, garde-le dans cette position pendant que je le nourris.

Après l'avoir fait boire de l'eau, Ludo prend un bol rempli de pommes broyés et il insère avec une cuillère en bois les bouts de pommes broyés dans la bouche du jeune homme.

Tout en le faisant mâcher manuellement les bouts avec ses mains, par peur qu'il s'étouffe, retenu dans la même position par Rébecca.

Il le nourrit jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien dans le bol, pour qu'enfin il puisse regagner la position couché qu'il avait au départ après que Rébecca l'ait reposé par terre.

Ludo :

Bien, au moins avec ça il va pas flancher.

Il faut juste le ramener au village pour qu'il se rétablisse et ça devrait être bon.

Entre temps, sans prévenir, Rébecca lève le t-shirt du jeune homme, sentant que des blessures pourraient se cacher dessous.

Son pressentiment s'est révélé être vrai, elle avait raison.

Des plaies parcouraient toute le torse du jeune homme, des plaies ouvertes avec du sang qui en sort de certaines.

En regardant attentivement toutes ses plaies, elle se rend compte de l'ampleur du désastre.

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