La Femme, le Roi Amena à Son Lit

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Chers lecteurs, ce roman contiendra un monde magique de surnaturels qui sera différent du monde humain. Assurez-vous de vérifier les images de référence de chaque chose nouvellement introduite dans la section des commentaires.

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Leeora et la fille humaine arrivèrent à la Forêt des Elfes juste après avoir traversé les murs du palais. En chemin, l'aîné elfe n'avait pas essayé de lui parler et la laissait simplement regarder curieusement autour d'elle.

La fille humaine ne cachait même pas ses émotions devant le spectacle majestueux qu'elle voyait — des arbres luxuriants aux feuilles d'un vert éclatant et aux troncs forts et hauts, un mélange coloré de champignons et de fleurs épanouies ça et là, et de petits animaux comme des écureuils qui jetaient un œil, des oiseaux qui chantaient et des lapins qui sautaient innocemment.

Elle observait chacun d'eux attentivement, émerveillée par l'atmosphère vivante de la forêt. Aussi loin qu'elle se souvienne, elle avait vécu dans cette montagne morte, où tout ce qu'elle pouvait voir était des arbres morts aux écorces blanches et des troncs pourris. Les seuls autres habitants d'un tel endroit aride étaient des vautours, des corbeaux et des insectes.

Bientôt, sa bouche resta grande ouverte devant la vue des arbres les plus larges qu'elle n'ait jamais vus. Leurs troncs étaient si larges, qu'il faudrait au moins une vingtaine d'adultes pour entourer leur corps de leurs bras afin d'étreindre l'ensemble du tronc. Sur chacun de ces arbres se trouvaient des maisons qui semblaient être, et des ponts suspendus faits de lianes et de branches d'arbres reliaient chaque maison.

Alors qu'elle continuait de chevaucher Lusca le Cerf, elle voyait des enfants aux oreilles pointues courir et jouer avec d'autres animaux de la forêt. Elle entendait des rires et de la musique et les plus belles personnes aux oreilles pointues s'agiter joyeusement, se parlant les unes aux autres. Bien qu'ils regardaient lorsqu'ils se rendaient compte de son passage, ils ne la fixaient pas du regard ou ne lui lançaient pas de regards dégoûtés. Ils étaient curieux, principalement méfiants puisqu'il y avait une étrangère.

Leeora sourit en voyant sa réaction. "Bienvenue à Ronan, une des villes d'Agartha et le foyer du Clan des Elfes des Bois. C'est un endroit que tu appelleras également chez toi à partir de maintenant."

Les elfes observaient cette étrangère. Si elle avait été une femme adulte, le Clan des Elfes des Bois aurait peut-être ouvertement montré du dégoût et de l'hostilité envers elle, mais d'après son apparence, l'étrangère ne pourrait avoir que quatorze ou quinze ans en âge humain. Elle n'était qu'une enfant pour les elfes dont la longévité pouvait s'étendre sur mille ans.

Son apparence blessée la rendait pâle et fragile, et son corps mince semblait affamé. Sans parler de ses bandages et de ses vêtements infimes, ce qui poussait beaucoup d'elfes adultes à la plaindre. Le fait que Leeora, leur chef de clan, l'escortait également diminuait leurs mauvaises sentiments envers cette invitée humaine.

"Est-ce elle ? La femelle dont parle Erlos ?"

"La femme que le Roi a menée à son lit ?"

"Je ne pense pas ?"

Grâce aux frasques d'Erlos, des rumeurs s'étaient répandues parmi les serviteurs du palais que leur roi avait amené une femme dans son lit. Certains de ces serviteurs vivaient aussi à Ronan, et ils partageaient les ragots avec leur famille et amis.

Cela avait rendu beaucoup de ces elfes curieux envers cette humaine controversée, se demandant ce qu'elle avait de si spécial. À leur déception, tout ce qu'ils voyaient était une jeune fille blessée qui avait l'air si nerveuse qu'elle enlaçait presque le cou du cerf sur lequel elle chevauchait. Cela déclenchait des instincts maternels dans le cœur de nombreuses elfes féminines.

La physiologie des elfes était plus grande que celle des humains, et cette jeune fille, déjà petite pour son âge, semblait encore plus minuscule à leurs yeux.

'Une femme a visité le lit de leur roi ? Cette petite ? Ce Erlos mérite une raclée !"

Comme Leeora était leur chef de clan, personne n'avait posé ouvertement de questions sur ses raisons d'amener un humain dans leur ville. Leeora ne l'avait présentée à personne pour l'instant car elle ne savait rien de cette fille. Elle ne connaissait même pas son nom. La fille n'avait pas encore parlé, et cela amenait l'elfe à se demander si elle était muette.

Assez rapidement, elles semblèrent atteindre la partie la plus centrale de la ville où se trouvaient les arbres les plus grands. C'était également la partie de Ronan qui accueillait le plus grand nombre d'elfes et d'autres races. Après avoir traversé ce qui semblait être une plaza, Leeora pointa vers un grand arbre aux vignes tombantes. Les arbres ici étaient si grands que leurs troncs pouvaient soutenir deux abris, l'un en bas et l'autre plus près de la cime de l'arbre.

"Ce sera ta nouvelle maison." L'aîné pointa vers l'abri de l'arbre le plus grand et le plus majestueux qui était connecté à sa nouvelle maison par un pont suspendu. "Celui-là, c'est là où je vis. Tu peux venir me voir à tout moment en traversant ce pont."

La fille humaine se contenta de le regarder, mais c'était difficile de la comprendre simplement en observant son expression. Leeora réfléchissait à comment la faire parler, ou même dire son nom. Si elle avait des problèmes à parler, elle se demandait si la fille humaine savait écrire.

"Veux-tu aller à ta maison ?" Demanda Leeora, espérant entendre sa réponse, mais la fille la regarda simplement.

"Tu veux poser une question ?" demanda Leeora comme dernière tentative pour la faire parler.

La fille déplaça son regard vers la maison, puis regarda le sol, et regarda à nouveau Leeora. L'aîné elfe savait ce que cette humaine demandait, mais elle tentait sa chance pour la faire parler.

'Il semble bien qu'elle soit véritablement muette.'

Au début, Leeora n'était pas sûre. Après tout, il était possible qu'elle refusait simplement de parler car elle était entourée d'étrangers. Cependant, après plusieurs tentatives hier et aujourd'hui, la fille humaine n'avait toujours pas prononcé un seul mot.

'C'est dommage, mais ne t'inquiète pas petite. Les gens ici te traiteront comme de la famille.'

Heureusement, la fille humaine n'était pas sourde et comprenait clairement de quoi elle parlait. Cependant, Leeora espérait toujours que la fille puisse parler. Peut-être devrait-elle lui donner encore quelques jours pour construire une confiance avec elle. En attendant, elle la traiterait comme si elle était muette.

'Je me demande si je devrais lui donner un nom temporaire puisque nous ne savons pas comment elle s'appelle.'

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