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Chapitre 9 : Le réveille ?

Salvatoris se réveilla de cette étrange vision, restant assis sur le sol. Sa tête était embrumée, charger de question, et pourtant vide. Il avait l'impression qu'il pourrait vomir à tout instant, pourtant, il essayait d'organiser ses pensées, mais n'avait aucune idée de ce qu'il venait de se passer. C'était une hallucination, ou bien la réalité ? Avait-il rêvé ? Il avait l'impression d'avoir vécu personnellement tout ce qu'il a vu, pourtant, ce n'était pas sa vie. Il était troublé, regardant ses ruines qui lui était toujours inconnu en dépit de sa vision, tout en se demandant si ce n'était pas qu'une hallucination.

Toutefois, quand son regard se posa sur le golem de fer devant lui, il recula instinctivement en rampant en arrière, terrifier. Il se souvenait de tout, il savait qui était cette chose, il connaissait Alice. Du moins il en avait l'impression, le menant à se demander si on ne lui avait pas implanté ou non de faux souvenir dans l'unique but de l'amener à réparer cette étrange machine. Il chuchota ensuite pour lui-même.

« Un androïde, les villes en ruines en parfait état, une « guerre d'unification », les descriptions du monde des héros devant mes yeux, des rues partant en fumée...et...Reiner...le héros légendaire ? Non...impossible, ce n'est qu'un homme vivant dans un autre monde paisible...non la fin ne l'était pas, que s'est-il passé pour que tout tourne ainsi ? Pourquoi il y avait des meurtres à la fin...pourquoi j'ai l'impression que rien n'est complet, comme si il me manquait quelque chose. »

Salvatoris secoua énergiquement la tête, essayant de chasser son expression stupéfaite de son visage, il avait l'impression que tout ce qu'il avait connu était remis en question. En revanche, il savait une chose, ce Reiner n'était pas le jeune garçon brisé par la tyrannie des démons décrit dans la légende qu'il adorait tant. Tout était différent, c'était un autre monde, oui, ça devait être ça, enfin, c'est ce que Salvatoris essayait de croire, refusant la pensée même qu'il ait vécu dans le mensonge depuis sa naissance.

Cependant, il se rappela rapidement une chose en voyant les morts-vivants qui l'entourait, il était chassé par une fourmilière de routny qui avait infester les tumulus qu'il fouillait aux abords de son village. Il n'avait aucune idée du temps qu'il avait passé dans cet étrange rêve, mais son ventre criait famine et sa gorge était aussi sèche qu'un désert, signe qu'il avait au moins passé plusieurs heures dans cet étrange état. Il se leva donc difficilement de l'endroit où il était assis, adressant un dernier regard chargé d'émotion troublante à Alice qui reposait ici, dans un état plus que déplorable, avant de regarder ses soldats et de se mettre en marche.

Comme il avait déjà exploré ce bunker, il le quitta rapidement, s'assurant qu'aucun ennemi ne l'attendait en envoyant certains de ses morts-vivants devant lui, la tête charger de question qui resterons sans réponse. Quand il arriva à la surface, il fut ébloui par les rayons du soleil couchant, signe qu'il avait passé l'entièreté de la journée dans un genre de coma. Le sentier vers son village était la même qu'a son aller, calme et peu fréquenter. Il passa par le cimetière dont il avait autrefois pris l'habitude de s'arrêter, ne voyant aucune trace du mort-vivant qui s'était fait dévorer dans ces alentours, le confortant dans son idée initial : prévenir le village de la menace que signifiait une fourmilière de routny.

Une fois arriver proche de l'entrer de son village, il regarda brièvement ses morts-vivants le suivant toujours, se demandant si c'était une bonne idée de les amener, mais secoua amèrement la tête en continuant d'avancer.Si il ne les amenaient pas, il devrait également laisser le cadavre de routny qu'il avait réanimé derrière lui, et sans cela, personne ne croirait à une infestation de monstre si proche d'un village humain. Il traversa ainsi le village, subissant encore et toujours les mêmes regards emplis de mépris, mais cette fois-ci également teinter de peur de la part des habitant du villages, voyant d'un très mauvais œil quelqu'un qui profanait les tombes, et amenait des cadavres jusqu'à devant chez eux. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à toquer à la porte de l'imposante maison du chef de son village, une pensée traversa son esprit.

[Si je lui parle de l'infestation les troupes royales arriverons ici dans environ un ciel...mais quand ils fouillerons les tumulus pour éradiquer il trouverons la ruine dont je viens...et détruirons Alic-]

Salvatoris secoua la tête, il ne la connaissait pas, alors...pourquoi ressentait-il un attachement envers elle ? Ses pensées s'embrouillèrent vite. Toutefois, il était sûr d'une chose, il devait fouiller les tumulus alentours pour trouver des réponses aux questions qu'il se posait depuis cette étrange vision, et plus important encore, il devait les fouiller avant l'arrivée des troupes royales. Cela le poussa à une autre réflexion alors que les habitants continuaient de le fixer, s'interrogeant sur ce qu'il faisait tout en se bouchant le nez pour ne serait-ce qu'un peu moins sentir l'affreuse odeur de putréfaction qu'il portait ainsi que ses cadavres. En plus des habitants, la milice du village équipé de pièce d'armure éparse et incomplète ainsi que d'un armement composé d'une simple lance, commença à entourer Salvatoris sous les yeux inquiets de sa mère qui venait de sortir de chez elle. Son visage changeait entre joie de revoir Salvatoris, et inquiétude face à la milice et ses actions incompréhensibles à ses yeux.

[ Si je ne préviens pas le chef du village les routny vont détruire le village, mais si je le préviens, la troupe impériale détruirons toutes les ruines ou pourrait réveiller un danger antique qui pourrait aussi détruire le village...]

Salvatoris raffermit alors son cœur, continuant sa réflexion en hochant la tête alors qu'il toquait à la porte lui faisant face.

[Je préviens le chef du village, et cette nuit je fouille les tumulus, si je réveille un danger les troupes royales pourrons s'en occuper et le village ne courra aucun risque... Plus important encore, avant d'en parler à qui que ce soit, je dois comprendre ce que c'était que cette vision, comprendre ce qu'il c'est passé à cette époque, comprendre l'histoire du monde que j'ai vu, et surtout savoir si c'est vrai ou non, quitte à retourner voir cette « androïde » pour avoir des réponses.]

Mais alors que sa réflexion ainsi que son dilemme intérieur semblaient avoir trouvé une fin, la porte de l'imposante bâtisse s'ouvrit, réveillant une personne d'environ soixante ans, les cheveux devenus gris à cause de l'âge. Il parla en fixant Salvatoris, gardant une expression stoïque en demandant.

« Que-veux-tu...nécromancien. Tu as enfreint les lois impériales en amenant plus de deux morts-vivants à tes côtés, j'espère que cela en vaut la peine si tu ne veux pas subir les conséquences de ton acte de rébellion contre sa majesté. »

« Nous avons besoin de l'armée impériale immédiatement ! »

Le chef du village cracha sur le sol en soupirant, parlant d'une voix expéditive en se retournant doucement.

« Ne dis pas de connerie gamin, une grande partie de notre armée nous protège de l'Empire du phénix écarlate qui commence à faire des manœuvres militaires proches de nos frontières, et le régiment de l'armée royales le plus proche est en train de nettoyer un donjon de rang A+ qui a causé la mort d'un nombre anormalement grand d'aventurier, avec un héros. Ils ne vont pas venir juste pour ton petit caprice, soldat, tuer ses pantins et traînez-le en prison, il recevra une peine adapté à ses effractions demain à l'aube, peu après que les cloches aient sonné. »

Cependant Salvatoris ne le laissa pas rentré à l'intérieur de sa maison, interrompant en l'attrapant par sa manche.

« C'est pas un caprice ! C'est une infestation de routny, si on ne fait rien le village va être détruit et l'infestation grandira au point d'être incontrôlable si ils ont autant de nourriture ! »

Comme pour prouver ses dires, il pointa le cadavre réanimé de routny que son mort-vivant en blouse blanche portait toujours, ce qui fit écarquiller les yeux du chef du village qui parla d'une voix teinter de crainte et de stupeur alors qu'il se raclait la gorge.

« Je...désoler de t'avoir aussi vite jugé, tous les nécromanciens ne sont pas des ordures finalement...ça change de ceux que j'avais affronter à durant mes beaux jours à l'armée. Soldat, garder le village cette nuit encore plus diligemment qu'a l'habitude, ainsi que la prochaine, j'envoie de ce pas un message à l'armée. Si on a de la chance, elle sera là demain soir. On fermera les yeux pour ses morts-vivants cette fois. »

Salvatoris laissa échapper un léger soupir de soulagement. Ses craintes s'évaporant alors qu'il regardait le chef du village dépêcher une missive dans la précipitation, sans même fermer la porte de sa maison. Toutefois, les chuchotements craintifs des villageois qui fixaient une proche forêt ne le laissèrent pas être détendu pour autant.

« Si la milice ne va pas chasser les meutes de loup arcanique qui rôde...comment pourrons-nous protéger notre bétail ? »

Cependant, l'un des autres villageois lui répondit, arborant des traits animaux comme des oreilles de hyène.

« Mais pourquoi il viendrait ? Ils sont aussi craintifs qu'une souris. Si on fait attention, il n'y aura pas de problème. »

« Attends et si il y avait un Alpha ? Je veux pas me faire dévorer, je refuse ton idée ! »

Rétorqua un autre humain, créant un mouvement de masse.

« C'est vrai, on ne sait pas s'il y a un alpha... »

« Bande de couard, vous voulez passer l'hiver ? On n'aura jamais assez de nourriture si on perd notre élevage maintenant. »

Grogna un homme possédant une carrure d'ourse ainsi que leurs oreilles caractéristiques, connu pour sa force impressionnante et son courage.

« Justement...je veux passer l'hiver, c'est pour ça que je n'irais pas. »

Ajouta un autre villageois.

Après avoir écouté discrètement leur discussion, Salvatoris leva les yeux au ciel. Ces gens n'avaient définitivement aucune ambition, ce qui l'exaspérait au plus haut point, le faisant même se sentir mal pour les rares éleveurs voulant à tout prix protéger leur bétail, et l'avenir. Il ajusta alors silencieusement ses plans, partant en direction de la forêt la plus proche. Cependant, il se fit interrompre par sa mère qui l'interpella, ses yeux plisser d'inquiétude.

« Où tu vas ? Tu viens de nous avertir du danger et tu repars déjà ? »

Dit-elle, très inquiète pour son fils à qui elle tenait tant. C'était la seule chose qui lui restait, son seul rayon de soleil, et elle refusait que ce rayon s'éteigne prématurément.

« J'ai juste oublié un livre que j'avais trouvé dans une tombe en partant...alors je voulais le récupérer. Et puis... si je garde mes pantins avec moi on va encore te blâmer...alors... je comptais les mettres aux abords de la forêt pour prévenir des loups arcanique. »

Répondit Salvatoris en se grattant la tête alors qu'il bredouillait un mensonge maladroit, dans l'espoir de pouvoir partir au plus vite. Il savait pertinemment que si il parlait des ruines qu'il avait trouvé à sa mère, elle le retiendrait de partir, même si elle devait employer tous les moyens en sa possession. De plus, il refusait de l'inquiéter, il comptait bien revenir sans heurt.Malheureusement sa mère ne partit pas, un mélange de fierté, d'inquiétude et d'incompréhension se mêlait sur son visage alors qu'elle se mordillait la lèvre en réfléchissant à sa réponse.

« Pourquoi les aider ? Ils ne t'ont jamais aidé toi...tu es trop gentil...je veux pas que ça te porte préjudice, en plus le chef du village à passer l'éponge pour cette fois, garde les avec toi. »

Elle pointa les morts-vivants de Salvatoris en parlant, mais celui-ci secoua la tête, parlant d'une voie rassurante alors qu'il partait rapidement.

« Je ne serais pas long ! »

Il s'éloigna rapidement en direction de la forêt, laissant sa mère au village, qui ne put lui dire un autre mot, alors que les cloches de la petite église du village commençait à sonner, indiquant l'heure de Vêpres, signalant la fin de la journée ainsi que l'heure du souper.

* * *

Salvatoris arriva rapidement à la proche forêt. Les derniers rayons du soleil semblaient caresser la cime des arbres, indiquant qu'il était l'heure parfaite pour que les loups arcanique débute leur chasse. Comme pour le prouver, leurs hurlements retentirent de la forêt, mêler au bruissement lointain des feuillages.

Salvatoris inspira profondément, il avait compté moins d'une dizaine de hurlements, il était donc peu probable qu'un alpha mène la petite meute, et il espérait pouvoir rapidement effrayer les loups. Il laissa sortir des fils sombres de son être, scrutant les recoins ou gisait de vieux cadavres dans les alentours. Puis il choisie avec soin un endroit stratégique, et ordonna à ses morts-vivants de frapper le sol violemment, ce qui ne manqua pas de provoquer une réaction.

En l'espace d'un instant, les fourrés alentours s'animèrent, vibrant d'une énergie sauvage, parfois teinter de crépitement électrique. C'était le signe que des loups affamés et bien plus imposant qu'il ne devait l'être, jaugeaient leur proie.

L'état pitoyable de ses morts-vivants se reflétait dans leur apparence, ainsi que celle de Salvatoris, poussa rapidement certain des loups arborant divers motif complexe sur leur fourrure à sauter en sa direction, espérant rapidement en finir avec la seule personne dont ils pouvaient sentir un quelconque mana. Soudain, plusieurs mains squelettiques jaillirent du sol, attrapant les pattes des loups arborant une fourrure d'une couleur bleuâtre. La terreur pu se lire dans les yeux des loups, en raison de leur immobilisation des suites de l'apparition soudaine de nouveaux ennemis. Des éclairs se mirent alors à crépiter de leurs corps, se regroupant avant de déchirer l'air en direction des mains sortant du sol, dans l'espoir de se libérer de leur entrave. Cependant, cela laissa le champ libre à une contre charge de la part des autres marionnettes de Salvatoris.

L'asseau était dénuée de toute retenu, allant même jusqu'à projeter les os des morts-vivants attaquant tant leurs coups était puissant. Leurs os tombaient au sol une fois à peine un coup porter, cependant ce coup était suffisant pour repousser de quelques mètres les loups touchés. En guise de représailles, les loups déchaînèrent leurs éclairs en direction des morts-vivants. Cependant quand ils constatèrent que cela n'était pas suffisant pour stopper leurs élans meurtriers, l'un d'entre eux poussa un hurlement strident, poussant par ce simple geste sa petite meute à battre en retraite.

Toutefois, malgré sa victoire,Salvatorisne souriait pas, arborant plutôt une expression aigre alors qu'il chuchotait.

« Celui-là va bientôt devenir un alpha...mais j'ai pas le temps de le chasser... »

Il secoua la tête, se dirigeant plutôt en direction des tumulus se situant sur le territoire des routny. Il comptait bien chercher à savoir si il n'y avait pas une autre ruine afin de mieux comprendre cette étrange vision qu'il avait eu, et éclaircir sont esprit embrumer. Cependant, il ne pouvait sortir le sentiment que tout ce que lui et les habitants de ce monde savait n'était qu'un vaste mensonge.

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