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Chapitre 8

"Abandonne ta foutue nostalgie, Vincent. Où est Mackenzie ?" demanda Chloé en lançant un regard noir à Vincent.

Mais les yeux de l'homme étaient remplis d'arrogance. En fait, il semblait que Vincent voyait tout comme une simple plaisanterie. Il ne riait pas, mais un petit sourire était là. 

"Mackie est avec ma mère en ce moment", répondit Vincent avec aisance. "Elle t'attend dans sa chambre."

Chloé regarda le gâteau au milieu de la salle qui avait été découpé. Dorothée était retournée dans sa chambre, laissant le reste des invités profiter de la fête. 

Elle claqua sa langue et partit sans dire un mot. Vincent regarda son dos. Chloé portait une robe qui révélait son dos. Chloé avait une silhouette voluptueuse lorsqu'elle était jeune. Malheureusement, cela a changé après son accouchement.

Mais la dépression continue et les troubles alimentaires lui ont rendu cette beauté originale de bombe sexuelle que tous les hommes aiment.

"Tu vois ? Je lui rends service", gloussa Vincent légèrement avant de vider le verre de vin à la main. 

**

Chloé avança en trombe le long d'un long couloir aux dalles de marbre couvertes de moquette rouge, se dirigeant rapidement vers la grande porte au bout du couloir. Les gardes de sécurité qui gardaient la porte ont reconnu Chloé immédiatement.

Ils ont ouvert la porte pour Chloé, et elle est entrée sans hésiter. 

Elle vit sa belle-mère sourire joyeusement en grignotant des snacks avec sa fille. Ceci étant dit, elle arrêta de sourire lorsqu'elle vit Chloé. 

"Joyeux anniversaire, Dorothée", dit Chloé avec un mince sourire.

Dorothée ne dit pas un mot. Elle examina Chloé de la tête aux pieds et tapota la tête de Mackenzie, "Chérie, ça te dérangerait de sortir un moment? Tu peux retourner à ton père dans le hall principal ou demander à la sécurité dehors de te porter partout où tu veux."

"D'accord, Mamie ! Je prends les cookies !" Mackenzie attrapa un sac de cookies et courut vers sa mère. "Maman ! Où étais-tu ?"

Chloé s'accroupit et nettoya la tache de chocolat autour des lèvres de Mackenzie avec sa paume, "Maman avait des choses à faire. Je dois parler avec ta grand-mère d'abord, d'accord ?"

"D'accord !"

Après que Mackenzie soit partie, il ne resta plus que deux femmes dans la pièce. Elles s'observaient mutuellement. Honnêtement, Chloé savait déjà combien Dorothée était sophistiquée en comparaison d'elle. Dorothée portait une élégante robe bleue, accompagnée de boucles d'oreilles en diamant pendantes et d'un châle en fourrure drapé sur ses épaules. Sa tenue était sans aucun doute ridiculement chère, bien qu'elle ne soit pas ostensiblement griffée. 

La peau de Dorothée était également impeccable, elle n'avait que quelques rides malgré son 56ème anniversaire. C'était bien loin des cernes et de la peau terne de Chloé. 

Dorothée regarda Chloé de la tête aux pieds avant de prendre la parole, ses lèvres se tordant de dégoût. 

"Aujourd'hui est un jour spécial pour moi, alors dis-moi. Tu es venue juste pour humilier mon fils ?"

"Hein?"

"Ne joue pas à l'idiote avec moi. Il t'a acheté plein de belles robes, mais tu choisis de porter cette horreur d'il y a des années ! C'est tellement ringard, beurk!" s'exclama Dorothée. 

Chloé se retourna un moment. Après s'être assurée que Mackenzie était déjà partie, elle déclara avec audace : "Je ne prendrai rien de lui, Dorothée."

"Lui? Tu veux dire ton mari, Vincent?"

"Il n'est plus mon mari, pas après ça", affirma Chloé. Puisqu'il n'y avait personne autour d'elles, elle n'avait pas besoin de se retenir. "J'ai décidé de demander le divorce. Tu m'as bien entendue! J'attends qu'il mette sa signature sur les documents de divorce, pour que je puisse le quitter le plus vite possible!"

Chloé s'attendait à ce que Dorothée paraisse surprise, qu'elle crie et qu'elle l'insulte comme si elle était la pire des salopes qui ait jamais existé. Parce que Dorothée aimait tellement ses fils, et Chloé était prête pour ça. 

Mais Dorothée se contenta de ricaner, comme si elle venait d'entendre une blague.

"Je- Je ne mens pas, Dorothée. Je suis ici pour emmener Mackenzie avec moi et partir!" Chloé menaça, et pourtant, Dorothée ne répondit que par un autre ricanement encore plus fort. 

"Oh, Chloé Gray, tu es vraiment drôle", dit Dorothée. Elle regarda droit dans les yeux de Chloé avec un sourire qui n'atteignait pas ses yeux. "Tes problèmes ne me concernent pas. Tu penses que je me soucie de qui mon fils épouse? Que je me soucie de comment il mène sa vie?" 

Chloé écouta, de plus en plus choquée. Elle ne s'attendait pas à ça! 

"Je me fiche que Vincent t'épouse ou une pute trouvée dans la rue. J'avais juste besoin qu'il continue l'héritage de son défunt père et me donne un petit-enfant."

"Eh bien, évidemment, Vincent est un fils et un homme formidable. Il ne m'a pas déçue. Il a fait un travail merveilleux en gérant toutes les entreprises de son défunt père, et il m'a donné une petite-fille belle et intelligente," Dorothée railla Chloé. "Ainsi, ton rôle ici en tant que femme est terminé. Tu n'es plus nécessaire."

"Mais—"

"Chloé, laisse-moi te dire quelque chose puisque nous sommes toutes les deux des femmes." Dorothée dit avec une fausse sympathie, allumant une cigarette. Elle laissa échapper une bouffée de fumée en plein visage de Chloé, lui faisant monter les larmes aux yeux. 

"Tu n'es pas comme ces jeunes dames riches et instruites que mes amies ont pour belles-filles, et tu n'es pas une star de cinéma qui fait baver tout le monde. Tu es juste une autre femme pauvre issue d'une famille pauvre avec un diplôme inutile. On ne peut pas dire que tu es instruite." 

"La seule chose qui a de la valeur chez toi, c'est entre tes cuisses."

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