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Chapitre 18

Geno : Avant tout, j'ai une requête à te proposer.

Les deux adversaires se regardent les yeux dans les yeux.

Werd : Je t'écoute.

Geno : J'aimerais que tu laisses les autres s'échapper.

Les chasseurs qui se trouvent derrière lui sont totalement surpris par cette proposition. Werd esquisse un petit sourire en les regardant.

Werd : Je n'y vois aucune objection… Vous pouvez sortir.

Il pointe alors le tunnel qui se trouve juste derrière lui.

Inconnu : Quoi ?!

Autre inconnu : C'est sûrement un piège les gars !

Autre inconnu : Ouais, ne vous faites pas avoir.

Geno serre les poing.

Geno : Sortez putain !

Personne ne s'attendait à une telle réaction de sa part.

Inconnu : Mais...

Geno : Faites ce qu'il vous dit et sortez tous d'ici !

En silence, tous les Chasseurs qui s'étaient retrouvés ici, sortent de la salle par la sortie qui se situe en face d'eux, laissant seuls les deux combattants.

Geno : Tu dois avoir une bonne raison d'agir comme ça, quelque chose les attend à la sortie…

Werd : Tu as vu juste. Un grand nombre de parasites les attendent là-bas, il ne sont pas sûr de s'en sortir vivant... Mais… Vois-tu… Il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Geno : Quoi donc ?

Werd : Tu te doutais qu'il y avait quelque chose qui les attendait… Alors pourquoi tu leur a dit de partir malgré tout ?

Geno lève sa main droite qui est couverte de traits bleu clair et fait apparaître de nombreux pics de glace dans les airs qui pointent tous vers le symviosi.

Geno : S'ils étaient restés ici… Ils m'auraient gêné !

Il envoie tous les projectiles sur son adversaire. Werd les esquive et, grâce à son pouvoir de télékinésie, il prend le contrôle de certains d'entre eux et les renvoie vers le chasseur. Ce dernier pose sa main au sol et fait apparaître un mur de glace pour se protéger. Une fois sa propre attaque contrée, il détruit le mur et se remet à envoyer des pics de glace en direction du parasite. Werd utilise son pouvoir pour former un mur avec tous les rochers qui se trouvent dans la salle dans le but de se protéger. Voyant que tout ceci ne sert à rien, Geno arrête ses attaques et son adversaire finit par lui aussi détruire son mur pour observer le chasseur qui est en face de lui.

Werd : Pourquoi caches-tu une partie de ton corps ? Tu caches ton visage et tu combats avec ta main droite ?

Cette question semble fâcher la personne concernée qui ne répond pas, ce qui fait sourire le vieil homme.

Werd : Je vois... C'était bien ce que je pensais... Ahahah !

Geno : Qu'est ce qui te fais rire ?

Werd : Je sais ce que tu as fait, tu es vraiment fou !

Geno recule d'un pas, serre sa main droite et semble méfiant.

Werd : Est ce que tu n'aurais, par hasard, tenté l'impossible ?

Il ne répond pas.

Werd : Ahahaha ! Tu te caches car tu as beaucoup perdu suite à ça !

Geno : Ferme la...

Werd : Ahahah. Allez, avoue-le !

Plus cette discussion avance, plus la colère et la haine peuvent se voir dans les yeux du chasseur.

Geno : Je t'ai dit de te taire...

Werd : Dit le ! Je veux l'entendre sortir de ta bouche ! Tu l'as fait ! Tu es aller à l'encontre même de la nature, tu en a payer les prix !

Geno : Arrête…

Werd : Hahaha ! Tu as tenté une résurrection ! Tu fais partie de ces fous qui ont tenté de défier les lois de la nature !

Encore debout mais en très mauvais état, se tenant le ventre, Bûth observe ses camarades autour de lui. Aucun d'entre eux n'est apte à faire face au parasite qui est en face d'eux. Le regard de l'orc se pose ensuite sur l'homme qui se tient devant lui. Ce dernier n'a aucune blessure et plusieurs boule d'une matière noire flottent autour de lui.

Bûth : Putain…

Il se met alors à cracher du sang.

Azorius : Tu ferais mieux d'abandonner, ton corps ne va pas tenir.

Bûth : Argh... Ferme la !

Bûth fait apparaître une lance dans sa main droite et charge. Azorius l'esquive sans problème et lui donne un coup de genou dans le ventre tellement violent qu'il projette l'orc dans les airs. Celui-ci retombe au pied de son compagnon d'escouade, Nounou, qui est à genou, le regard fixé vers le sol.

Bûth : Aaaargh... Nounou… 

En observant son ami plus attentivement, il se rend compte qu'il est tétanisé par la peur et qu'il récite des choses à voix basse.

Nounou : Je veux pas revivre la mort... Je veux pas revivre la mort...

Azorius s'avance petit à petit vers eux. Alors que Bûth essaye de se relever à nouveau avec difficultés.

Bûth : C'est pas vrai...

Azorius : C'est dommage qu'on en arrive là... Tu es un valeureux combattant que j'aurai bien voulu affronter à nouveau. Tu te relève à chaque fois en étant prêt à encaisser encore et encore mes attaques quitte a perdre la vie… 

Nounou : Je veux pas revivre la mort...

Le Symviosi tend sa main vers eux, des veines noir sont visible et plusieurs petites boules noirs se forment autours de lui. Bûth utilise les quelques forces qu'il lui reste pour se relever et se tenir debout, face à son camarade, utilisant son corps comme bouclier. Les petites boules de ténèbres sont au même moment projetées dans leur direction et plusieurs perfore le corps de Bûth sans le traverser. Surpris par cette action, Azorius s'arrête et les observe le corps de l'orc qui tombant par terre, sans vie.

Nounou : Tu...

L'aura de la peluche augmente petit à petit alors que ce dernier observe le corps de son ami avec effroi.

Nounou : Non… Non, non, non… Non !

Une masse noire, faite de ténèbres, sort alors de son corps et prend petit à petit une forme humaine alors que Nounou s'écroule, affaibli mais conscient. L'ombre à la forme humaine jette alors un regard à la peluche.

Fantôme : Mon frère...

Aymer : Arrête d'esquiver ! Si tu ne nous attaque pas, ça ne sert à rien d'esquiver !

Le combat entre Aymer accompagnée de sa sœur Oriolda contre Tarid dure depuis quelques minutes déjà. L'imposant parasite dépourvu de parole n'avait fait qu'esquiver et encaisser les boules de feu qu'envoyer le jeune chasseur roux. Le reste des chasseurs se sont mis à l'écart pour ne pas les déranger, suivant ainsi les ordres que leur avaient donnés les deux jeunes ados.

Aymer : Il est rapide pour son gabarit… Oriolda !

Oriolda : Oui !

Des végétaux sortent alors du sol et tentent d'attraper les jambes du Symviosi mais celui-ci les esquive d'un bond et vient s'appuyer contre une des parois rocheuses.

Oriolda : Encore raté… Tient ?

Quelque chose attire l'attention de Oriolda, elle remarque un fil collé au mur, là où le parasite c'était appuyer.

Oriolda : Qu'est ce que c'est que ça ?

La jeune chasseuse suis le fil du regard. Elle se tourne alors vers son frère qui est au centre de la salle.

Oriolda : Aymer ! ne reste pas au centre !

Elle venait de remarquer que le fil faisait le tour de la paroi et qu'il était relié à une des mains du parasite.

Aymer : Hein ?!

Au même moment, Tarid fait un mouvement de main et le fil qui était initialement accroché aux murs se resserre très vite autour de Aymer.

Aymer : C'est pas vrai !

Pris de panique, le jeune homme décide de générer de grandes flammes autour de lui qui font brûler la création du parasite. 

Aymer : Je l'ai échappé belle, un peu plus et ce fil m'aurait coupé en deux... 

Le feu se dissipe peu à peu et Tarid en profite pour lui asséner un violent coup dans le ventre qui projette Aymer contre un mur. L'impact est tellement violent qu'un épais nuage de poussière s'en dégage.

Oriolda : Aymer !

La fumée se dissipe rapidement et l'on peut voir le jeune chasseur, encastré dans le mur, avec plusieurs blessures mais souriant.

Aymer : On va pouvoir passer au choses sérieuses...

Aymer avait initialement un gantelet en cuir à son avant bras gauche mais celui-ci à été complètement annihilé lorsqu'il s'est protégé du coup de poing, laissant apparaître, sous le sang qui coule sur sa peau, un bracelet orné d'une pierre lumineuse. 

Aymer : Oriolda !

Aymer se relève et lance une boule de feu en direction d'Oriolda qui la contre avec sa main droite. Là aussi, le gantelet qu'elle avait se déchire et laisse apparaître un bracelet autour du poignet de la jeune fille, ressemblant grandement à celui de son frère. Tous les chasseurs qui les observaient combattre depuis tout à l'heure sont impressionnés. C'est alors qu'Aymer se tourne vers eux.

Aymer : Hey ! Vous tous, on va vous montrer comment doit fonctionner une vraie escouade !

La peau d'Aymer se régénère petit à petit et certaines de ses blessures ont complètement disparu. L'aura d'Oriolda, quant à elle, augmente considérablement.

Chasseur inconnu : Ce sont des artefacts ?

Autre Chasseur : Oui, et ils ont l'air très puissant.

Autre : Je me demande où ils ont pu les trouver…

Aymer se place aux côtés de sa sœur, sous le regard impassible de leur adversaire.

Aymer : Prête ?

Oriolda : Oui !

Aymer : On fait comme d'habitude…

Raollin, le parasite, observe l'épée de lumière que tient le chasseur.

Raollin : Je n'aime pas les combats déséquilibrés donc...

Il fait apparaître un épée de glace dans ses mains.

Raollin : On va combattre à armes égales.

Puis il s'élance vers Melvin. Plusieurs coups sont donnés mais aucun ne semble prendre le dessus. Frustré, Kelven intervient en envoyant une boule de ténèbres vers le parasite mais ce dernier l'esquive et reprend ses distances avec le chasseur qu'il combattait initiallement.

Melvin : Qu'est ce que tu fais ! je t'ai dit de ne pas intervenir !

Kelven : Mais...

Melvin : Fais ce que je t'ai dis, n'intervient pas ! Et c'est pareil pour vous autres !

Une telle réaction surprend Kelven.

Kelven : D… D'accord… 

Raollin : Vous avez fini votre discussion ?

Melvin se tourne vers lui et crée un flash lumineux qui éblouit Raollin. Lorsque ce dernier retrouva la vue, Melvin était déjà prêt à lui donner un coup qui pourrait lui être fatal. Raollin l'esquive de justesse, recevant juste une coupure au niveau du bras. Le chasseur se met ensuite à enchaîner les attaques ne laissant aucun moment de répit au Symviosi pour contre-attaquer. Il n'a plus le choix, si Raollin veut gagner le combat, il doit obligatoirement faire un coup traître. Il fait donc apparaître plusieurs pics de glace dans les airs, dans le dos de son adversaire, et les projette en direction du chasseur. Tous viennent se planter dans son dos. Melvin finit par tomber, encore vivant mais parcouru par la douleur.

Kelven : Enfoiré !

Le parasite se rapproche alors du corps de son ennemi.

Raollin : A armes égales on a dit… Tu me fais un coup de traite, je fais pareil.

Souriant, il regarde alors Kelven qui est petit à petit submergé par la haine.

Raollin : A ton tour...

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