Chapitre 3

La porte de la maison abandonnée s'ouvrît avec un grincement sonore. Tout était plongé dans la pénombre. Des toiles d'araignée ornaient chaque meuble, chaque poutre, chaque espace libre.

Je m'introduisit tout en allumant ma lampe torche. Je fit rapidement le tour d'une pièce qui semblait être le salon avant de me tourner vers un escalier majestueux. Une fois arrivée en haut, je remarquai des traces de pas qui semblaient être fraîche dans la poussière. Curieuse comme je le suis, je les suivis.

Le plus j'avançais, le plus je stressais. 'Si il y a quelqu'un, je fais quoi?' pensais-je 'vous pensez qu'il y a une massue quelque part?' ou encore 'J'aurais dû prendre un des katanas que j'ai vu accroché dans l'entrée'. Les traces de pas s'arrêtèrent brutalement dans une pièce, comme si la personne avait disparue d'un coup. Je regardais attentivement la pièce à la recherche d'un quelconque indice. Mon regard s'arrêta d'un coup sur une enveloppe mise en évidence. Ce qui était écrit me perturba énormément.

Silvia Alexandra Orane VonTannberg.

Mon nom. Personne ne le connais en entier. Sauf mes parents et une personne. Et cette personne a disparu il y a des années, et les chances pour que cette personne soit en vie sont très minimes.

Je pris la lettre et la fourra dans ma poche puis sortie en trombes de la pièce. Je descendis les escaliers à une allure surprenante puis m'engouffra dans le jardin. Il faisait froid, même très froid mais pourtant je sentais une chaleur émaner de moi. Je courais rapidement jusqu'au manoir qui me servait maintenant de maison.

Une fois arrivée, je m'asseyais dans un canapé près de la cheminée d'un des nombreux salon du manoir. Ce salon là était dans une thématique ancienne avec cependant quelques objets modernes éparpillés dans les quatre cours de la pièce. Délicatement, j'ouvris l'enveloppe et renversa le contenu sur mes genoux. Il y avait un bout de papier plié et une chaîne ornée d'un pendentif bizarroïde. J'ouvris le papier et lu le contenu.

Silvia,

Si tu as trouvé cette lettre c'est que tu as déménagé dans le manoir et que tu n'es pas normale. Tu as dû remarquer que tu peux contrôler un des quatre éléments. J'espère sincèrement pour toi que ce n'est pas le feu.

Tu dois sûrement te demander comment cela ce fait que je t'écrive une lettre. Et bah, enfaite, je jour où j'ai disparu était le jour où j'ai appris à contrôler un des quatre éléments. Pour moi, c'est la terre.

Le collier qui se trouve avec cette lettre est spécial. Met le autour de ton cou et il te protègera.

Bref, je dois me dépêche, quelqu'un arrive. Tu auras d'autres informations en temps voulu. Ne parle pas de ce collier ni à père, ni à mère.

Ton frère Lucas.

Ps: une lettre t'attend derrière le tableau de l'entrée.