Lorsque les ennemis se rencontrent (1)

"Je jure que si une personne de plus vient nous voir les mains vides et me rabat les oreilles avec ses souvenirs de Desmond, je vais perdre la tête", soupira Katrina alors qu'une autre calèche quittait leur propriété. "Seuls quelques-uns sont venus avec de l'argent et des cadeaux pour essayer de me remonter le moral. Si seulement je pouvais refuser ceux qui viennent sans rien. Ferme la porte, James." 

Les pieds de Katrina étaient douloureux d'avoir discuté debout avec les visiteurs venus présenter leurs condoléances. Sa bouche était fatiguée de devoir afficher un sourire forcé et ses yeux étaient cernés par le nombre de larmes qu'elle avait dû retenir. 

"Ce n'est que le début, baronne. Beaucoup de gens viendront agir comme s'ils se souciaient du baron. Dois-je envoyer chercher des chaussures plus confortables ou, peut-être, refuser l'accès à quiconque vient et dire que vous êtes en deuil ?" James proposa deux suggestions.